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mercredi, 25 avril 2007

La chute de l’alpiniste

 

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«  La mort, mystère inexplicable, dont une expérience journalière paraît n’avoir pas encore convaincu les hommes »

Benjamin CONTANT ( Adolphe )

 

 

 

 

La chute de l’alpiniste

 

 

 

 

Dans la vallée,

un saxo joue un air funèbre, envoûtant et triste.

Un alpiniste à flanc de montagne pendule,

dangereusement.

Le site grandiose me fait penser

 à un paysage Toltèque.

Je m’agenouille,

comme on s’agenouille devant le Popocatépetl.

Défier la montagne.

Un homme va mourir.

Je le sais par intuition.

Je survole par la pensée son ascension mortelle.

Je voudrais bien lui lancer un joker.

Qu’il se fasse seulement une petite bosse.

Rien à faire.

Rien à dire

Rien à penser

Il va dévisser

Tomber

Tomber

 

 

Mon cœur se met à loqueter.

Porte fermée.

Et puis il s’ouvre.

Je l’accompagne,

pour que sa chute soit plus douce et moins amère.

Il repose là, maintenant, tranquille, dans le glacier.

 

Corps à corps

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Nicot
 

« L’amour est un je ne sais quoi, qui vient de je ne sais où, et qui finit je ne sais comment »

Mademoiselle de Scudéry

 

 

Corps à corps

 

 

Dans tes yeux d’ilménite, tu bavoches

les estampes à venir de nos ébats amoureux.

 

 

Nous finirons couchés dans nos elbeufs,

tissés avec un ros.

enlacés et collés tous les deux,

comme dans le jard d’une rivière profonde.

 

 

Avec tes longues tresses de cheveux,

je jouerai au quipo.

Pendant ce temps, notre westie,

le mamelouk de garde,

s’expliquera avec le chat dans les dahlias.

 

 

Je ne suis pas un homme couard.

Je jette de temps en temps du lest,

et je saumure mes sentiments,

en dégustant des nems et du vin fort.

 

 

A l’inverse, toi, tu préfères ce qui est ovin,

en buvant une ale mousseuse.

 

 

 

 

 

Les arcanes d’une lecture…

«  Un livre obscène, c’est tout simplement un livre mal écrit. Le talent n’est jamais obscène.

Ni à plus forte raison immoral ».       

R. Poincaré (Procès de La Chanson de Gueux, de J. Richepin)

 

 

Les arcanes d’une lecture…

 

 

Dans un livre, page neuf et passim,

je découvre un wu grivois.

J’en pâlis,

et rêve d’une fellation,

tel un clebs maniaque.

 

 

Heureusement, je connais un séide

qui reboise une forêt.

Il n’a jamais juré de sa vie.

Je ronge un croûton de pain

et entreprends un trek,

absorbé par le yang, le kerma ou le gray.

Bref, absorbé par dal !

J’aurais préféré nocer, même dans un finn.

Hélas, je me luxe une cheville.

Je me mets à douter de mon sort.

 

 

Soudain, je vois un ours peu engageant.

« Hé ! lui dis-je : si on se faisait une bouffe? »

Il est d’accord.

Nous nous unissons, pour faire cuire des zoés.

Lui, les fait havir seulement.

On se met à rire de tout et de rien.

Comme ma cheville va mieux,

je reprends mon chemin.

Je rencontre mon séide en extase.

Il m’accueille, comme son enfant.

Depuis, je boise et reboise sa forêt.

Je suis HEUREUX !

 

Méditation

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« Demeurer immobile, à écouter…c’est la tranquillité de l’axe au centre de la roue…L’axe qui avance avec la roue, mais ne tourne jamais »

Charles MORGAN (Fontaine)

 

 

Méditation

 

 

 

J’ai réactivé mes chakras

Je termine mon bodhi.

Écime mon crayon.

Ôte mon chapeau.

Jette les dés.

Bois un verre de vodka.

Epingle mon nœud papillon.

Arrose  mes plantes.

Tout va bien.

Ma méditation a été excellente.

 

 

Je fouine dans mon jardin.

L’écorce d’un pin exsude

une gomme adragante,

sous le jumar que je lui ai planté.

 

 

Je me calète et ruilasse

les deux parties de mon cerveau.

Le combat, entre lui

et l’hypertrophie de mon moi,

n’aura pas lieu,

De toute façon, c’est perdu d’avance pour lui.

 

 

Mon esprit se love d’un coup,

vers le Grand Tout.

Mon inquiétude s’envole,

emportée par ma Kundalini.

vendredi, 20 avril 2007

Un drôlet funèbre

«  L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté »

F. LE DANTEC ( Science et Conscience)

 

 

Un drôlet funèbre

 

 

Quel drôlet funèbre, mal emmanché !

Il récidive dans ses hexaèdres !

Il se motte, rampe et fouine comme une bête,

avec une peur bleue des nazis.

Il enligne les lauzes, les jouxte et les talque

avec la crainte d’être exhérédé par sa grand’mère.

Quand tout va bien, il saute comme un kob,

et il se casse le nez.

 

 

Il est allé dans un bordel pour skier.

Il n’a rien pigé !

Qui fournira, à cette mèche brûlée,

tondue et sinuée, un maxi de conseils azotés ?

 

 

L’Iran. ne lui est pas inconnu.

Il y a vendu du fuel.

Cela ne fait pas un pli, un jour il s’emparera

d’une joyeuse femme excisée,

et il lui enseignera, à coup sûr,

un pehlvi très mal étayé.

 

 

 

mercredi, 18 avril 2007

Un civet de lapin à la japonaise

 

 

 

J'étais en train de dépiauter un lièvre,

pour en faire mijoter, dans un caquelon,

les meilleurs morceaux.

 

Soudain, je vois passer dans la rue ma japonaise,

avec son kimono en soie bleue,

et sa obi jaune serrée, autour de sa taille de guêpe.

Je suis fou d’elle, je la rêve dévêtue.

Je cours à sa rencontre.

 

Je lui touche sa main blanche.

Horreur ! la mienne est pleine de sang !

Vous êtes un goujat ! me lance-t-elle,

et elle me tourne le dos.

 

Je n’ai plus jamais dépiauté de japonaise,

et encore moins serré la main d’un lièvre,

de crainte qu’il me tourne le dos.

 Zut ! je voulais dire l’inverse.

 

Cette histoire m’a complètement chamboulé la tête.

Je cours de ce pas me tremper le carafon, dans un caquelon,

rempli d’eau.

LE KALIS AU PIED BOT

« Mon Dieu ! le plus souvent l’apparence déçoit.

Il ne faut pas toujours juger sur ce qu’on voit »

MOLIERE, Tartuffe

 

 

Le kalis au pied bot

 

 

Le kalis a grande allure,

malgré son début d’alopécie,

et son pied bot.

Il a fait le hadj, pèlerinage inusité,

pour un homme comme lui handicapé.

Il porte toujours son ulster,

quand il va au dojo.

Je me demande ce qu’il peut bien y faire.

      Je le trouve élégant et très beau.

 

 

Je l’ai revu à la piscine.

Il nageotait et cherchait, de toute évidence,

à se faire cadeauter, par les jeunes nageuses.

Il avait posé un dewar sur ses vêtements.

En bouffant une poire Guyot,

le jus pissa sur sa peau.

 

 

Quand il se releva,

je vis qu’il n’avait plus son pied bot.

Il m’est subitement devenu antipathique.

Ses jugements de kalis doivent être très ciselés, 

pour avoir votre peau.

 

 

Je n’irai pas l’écouter à son tribunal.

Je suis sûr de m’endormir,

où de le détester encore un peu plus, ce vieux beau.

 

Un vrai philosophe

« Bonne est l’action qui n’amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité ».BOUDDHA

 

 

« C’est pour la plupart des hommes un exemple décourageant que la sérénité d’un cochon ».

Anatole France

 

 

Un vrai philosophe

 

 

J’ai adulé le paysan qui binait

et falunait sa terre.

Je serais un dépravé, sous le joug du malin,

si je n’avais étudié la kinase.

 

 

J’ai déjeuné sur l’herbe, avec un fromage d’Herve,

une grappe de sémillon et entouré de lauréoles

 

 

Je n’ai pas besoin de fric.

Un vol de bisets me suffit,

pour admirer avec mon fox,

les beautés qui m’entourent.

 

 

Ce soir je vais jumper au bridge,

après avoir écoté mon tabac,

écrit une épode

et fixer un tangon sur mon bateau,

pour la pêche au thon.

 

 

Il me faut être aussi yin que yang,

et non fat,

même si je ne parle pas le wu.

 

 

 

 

J'ai lu Mao

 

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Timeo hominem unius libri 

 

Je crains l'homme d'un seul livre

 

 

 

 

 

J’ai lu Mao

 

 

Un livre fourbi et chaîné de rouge.

Je le trouve bâclé !

Il ne parle ni de famine, ni de musique nay.

 

 

Je persévérais bien, mais sa lecture

m’enrhume et m’ennuie.

J’écouterais plus volontiers un imam

épris de l’éject ou ixé.

 

 

Je préfère droper mao et cimenter ma pensée,

en la posant sur un tee, pour la propulser,

au pays des aulnes, des tecks, des tutus et des dogons.

mercredi, 11 avril 2007

la Créole

 

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«  J’en ai telle peine au cœur – la vie était si belle jadis ! – telle peine que mon rire doit se changer en pleurs ».

W. von der VOGELWEIDE ( Jadis et Maintenant ).

 

 

La Créole

 

 

La femme du tanneur rengaine sa colère,

contre son homme

qui boit des jetons au pichet,

dans des casinos livides.

 

 

Elle soufre de douleurs pelviennes,

en forme de fuseaux.

 

 

Elle alunerait bien sa colère

dans ses casseroles.

Hélas ! elle n’y peut rien,

son fourneau est noir et glacial.

Elle serre les poings et les dents

pour ne pas pleurer.

 

 

Elle est créole et rêve de malaya.

Ce soir, elle ouvre sa fenêtre

et fugue, pour quelques heures,

dans les étoiles,

avec une larme dans les yeux.

 

 

 

 

 

De la communication

 

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.

« Il suffit qu’il n’y ait ni amour ni haine pour que la compréhension apparaisse claire, comme la lumière du jour dans une caverne ».

Maître Sosan

 

 

 

 

De la communication

 

 

J’ai fait une hoirie

Ce qui n’est pas fâcheux en soi

Mais j’en ai fait une muance.

Je préfère donc me consacrer à une praxis.

 

 

Sous un letchi

J’ai entendu sonner des clochettes.

Un buggy passait

et j’ai compris d’où cela venait.

Le conducteur me proposa des zamias.

Je lui répondis que mes patates et ma moelle

étaient bien meilleures.

Il me dévisagea outragé.

Il en cassa ses lunettes dans leur étui.

C’était un homme veule.

 

 

Plus loin, un keuf mesurait le weber,

avec un instrument bizarre.

Je lui demandai ce qu’il faisait.

Il me répondit que c’était pour faire jaser.

 

 

Je l’invitai à venir avec moi manger un far,

dans un restaurant breton.

Il me répondit : Na !

Je suis descendu de mon cocotier.

Depuis j’attends

que les hommes soient plus tolérants

et plus communicants.  

  

Une journée western, comme les autres…

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« Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l’actrice ».

Gary Cooper

 

 

 

 

Une journée western, comme les autres…

 

 

Je ne parle pas l’aléoute

Mon cheval non plus d’ailleurs.

Je lui ai quand même mis un abot,

pour plus de sécurité.

Je le dresserai ainsi plus facilement.

Il ne me rejouera plus son funk

que je déteste .

 

 

Dans les champs, des paysans dépiquent le blé.

Le soleil rougeoie sur mon cheval alezan.

J’ai remisé mes colts d’or au vestiaire.

Je prends mon chapeau de paille,

m’allonge dans l’herbe et j’attends…

Une femme blonde, jeune et plutôt jolie,

s’avance en chantonnant.

J’ai la prémonition que ma journée sera bonne,

à moins qu’un mauvais vent s’en mêle,

et embrouille ma moisson.

 

 

mardi, 10 avril 2007

Où sont mes gènes ?

 

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« L’hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient.

De temps en temps, l’un deux met la tête à la portière et vient nous causer toutes sortes d’ennuis »

O.-W. HOLMES, Sélection du Reader’s Digest.

 

 

 

 

Où sont mes gènes ?

 

 

Je m’enjuive dans ma Mecque !

Pouf !

Je m’intéresse plus aux jeunes filles,

avec de petites tresses

que pour la culture Nazca.

 

 

Je n’y peux rien, ce sont mes gènes.

Je suis dans mon « zef ».

Je reste sur mes positions de fer.

Je ne crains pas la sidérose.

Je blute la farine dans mon moulin.

GO !

 

 

Le soir je me fais une infusion,

avec un nouet,

et la sirote, en direction de la Qibla.

 

 

Dans la nuit un chat lyre,

et parsème ses pleurs dans mes fleurs.

Pouf !

Je plonge dans mes draps,

et me voilà au pays des Nazcas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’isard, le chasseur, le Logos et l’ânier

 

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«  C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas »

Victor Hugo

 

 

L’isard, le chasseur, le Logos et l’ânier

 

 

Un chasseur trop zélé

visa un isard dans un horst.

Son œil excité et jouisseur

infecta la montagne d’un coup de fusil

Mortel !

L’isard ondoya dans les airs

frappé dans son saut grandiose

et s’écroula dans un bruit de tonnerre.

 

 

Le Logos ferma les yeux :

Tout être vivant doit mourir.

C’est le destin de mes bouffons.

Ne sont-ils pas égaux ?

 

 

Un ânier qui passait par là

avait déjà vu une antilope

se faire terrasser par un chasseur.

Il jura haut et fort que ce crime ne resterait pas

impuni.

Que pouvait-il faire ce pauvre homme,

Sinon se crever le gosier en vain ?

 

 

Tu Piges ? (2 )

Tu Piges ? (2) (  élucubrations politiques du moment…)

 

Tous les matins

Je rabourdin et je relkabache

Avec ma zapette à main

Et blabla bla  sur les politicards

Leur soi-disant programme et leur meilleur

Pour nous autres pôvres frustrés du nombril

Tu piges ?

Je ne sais pas pour qui je vais voter

Ce que j’sais mon bulletin j’vais m’le foutre

Dans les burnes !

Sarko, Sego tous les deux des opuscules

Mal lavés mal torchés, rabocheurs, bagarreurs,

Ma pension, y  vont  m’la fourrager au trognon !

Sûr à cent mille pour cent !

La France avec eux s’rait dans une merdasse !

Tu piges ?

Le Pen  un pourri zonard, l’œil mauviasse !

Un serpent à sonnette quoi ! j’aime pas les cafards !

Tu piges ?

Bayrou l’entourloupe il chaloupe à droite à gauche

Y me donne la vomissure dla mer

Son tracteur, sûrement une merde du dernier siècle

Il nous ferait une France d’arrière saison.

Tu piges ?

Les huizautres des tartufes, des tumvois comjtevois,

Des pourcentageux pas glorieux, des crapouilleux

Tu piges ?

Moi, la politique j’m’en tape la savate

Tu vois mecton , j’suis pt’être con mais pas couillon

Les candidats à la franchtouille, j’en fais de la cambouille

Tu piges ?  (à suivre...)

       

17:00 Publié dans Tu piges ? | Lien permanent | Commentaires (2)

À la recherche d’isocardes

 

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« En fait d’amour, vois-tu, trop n’est pas même assez »

Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

 

 

À la recherche d’isocardes

 

 

J’oublie la planète et ses misères,

quand je vogue sur mon skif.

Dans une crique, j’irai

à la recherche d’isocardes,

avec mon tuba et ma combinaison.

 

 

Le temps de mes fouilles,

mon kart est tapi près du coef,

sous un bougainvillée en fleurs.

 

 

Hé ! je fais un “blot”, en assurant mes arrières.

Je veux pouvoir revenir sur terre.

 

 

Sous son parasol de salicornes,

la femme du saunier se pare de diamants.

Son dos nu me fait penser à un violon.

 

 

Ô Mon amour, tu n’auras aucun regret,

je t’offrirai les cœurs les plus beaux,

tous ceux qui se meurent pour toi sous la mer.

lundi, 09 avril 2007

Moralité

Moralité

 

Un arbre uni ramé se vantait

d’accueillir sous sa branche

un chien zain qui se prenait pour un patineur.

 

En faisant des lutzs à gogo,

il cassa la branche par mégarde.

 

L’arbre se mit à huer, à parler éwé,

à dépérir sur son tronc.

 

Il s’écroula un beau matin dans un soupir,

sur des girolles.

 

Moralité : N’accueillez jamais un chien zain sous votre branche.

Tu piges ?

Je recopie fidèlement les radotages d’un  surnommé « Tu piges ? », car il termine invariablement ses phrases  par cette interrogation. Il est sans âge, célibataire, possède une vaste maison très ancienne et un jardin encombré de mille objets hétéroclites, ramassés au cours de ses déplacements. Il soliloque, il divague, il déblatère. Ex-titi parisien, ex-légionnaire, clodo à une époque, on ne sait trop ...Il vit d’une pension militaire et de petits boulots (ça paye mon pastaga ! dixit Tu piges ?)Autodidacte de télé, de radios, de journaux, c’est un philosophe à sa façon, mis au rebus de la société et pourtant avec parfois des traits de génie , de poète, de vagabond. Mal écouté, rejeté, on se moque de lui, on l’évite, malgré qu’il soit assez beau garçon et plutôt intelligent. Enfin, c’est ce que moi je pense…

 

Tu piges ? ( élucubrations sexuelles et autres...)

 

Je refuse d’aller au septentrion

Le rabuge du fretin quoi ?

L’avare a mangé son écourgeon.

Je lui ferai avaler son moignon.

Quand le crachin pue le crottin

Garde-toi de radoubler.

En préséance tu me réponds brulcave !

Moi je te répond t’es qu’un cave,

Qu’a soif de purin aux segments !

Tu te vermiches et marre !

J’afourche les riboulons à prénettes.

Tu crois peut-être que j’emboise 

Le marchand de pruneaux à brelettes ?

Non mais, mes rouplaquettes sont nickel, crois-moi.

Tu piges ?

 

T’en fais pas j’me passe de beaux jours

A péter à l’embouchure des ragondins.

Un jour la planète me congratulera.

A califourchon sur ma couette,

Je  zigounerai à pleines branlettes.

Et les punks m’emmèneront à la grand-messe,

Vomir sur les perroquets à rouspétance.

Tu piges ?

Bof !toi,  tu croustades ton gigolo à pédales,

Mais t’as tout ton temps pour graboter ses sandales.

Gerbe fiston ! Gerbe ! et branche ton casque à roulettes.

Tu sais t’es gerbeau, mais fais attention  à ton croupignon !

Tu piges ?

 

Moi c’que j’t’en dis t’en fais du cresson.

Le ramouchot m’a pris pour le chanteur,

Celui qui sperme à la grosse caisse,

Pendant que sa gosse se gochemine dans sa niche

De son club à poisson perso neige.

Vierge sûrement pas, mais salope sûr !

Tu penses quand même pas que je vais m’la faire au persil ?

J’me la bouffes telle quelle à croupignon.

Tu piges ?

Je dysarthrie un colifichet (je déblaque quoi !)

Mais tu me comprends, sur la fin des harpions,

J’en ai plus que mon compte.

J’embusque, j’embusque pour la grande Ginette.

Elle m’a fait un baiser et j’en ai fait une explosion,

A toute la planète. Paf ! Elle m’en a fait un moutard !

Tu piges un peu ? Moi avec un mouflet à trompette !

J’écourte un max mecton !

Allez à la revoyure ! et protège tes constellations !

Je te fais pas de dessin, tu piges ?  (à suivre…)

         

 

 

20:55 Publié dans Tu piges ? | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 05 avril 2007

Hôpital SILENCE !

 

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Hôpital SILENCE !

 

 

Parallélépipèdes

Tous les mêmes

Forteresse

Espace clos

Ouvert à tous les vents

Stérilisé

Naître, Guérir, Mourir

La chance tourne selon le vent.

 

 

Hôpital SILENCE !

Combattre l’ennemi du dedans

Le chasser du dehors

Staphylocoques

Abhorrés !

Blouses immaculées

Masquées

Seringues uniques à jeter

Sida

Hépatite virale

Sang contaminé

Phase terminale

Vivre avec ! 

 

Hôpital SILENCE !

On ouvrir, on  ferme, on rouvre, on referme,

On Coud, on découd, on recoud,

Endormir,

Mauvais  réveil !

Nausée, vomir,

Naître, Guérir, Mourir,

Qu’importe on ferme les portes

Noria des jours tous les mêmes

Monotonie abject

Rire, pleurer, verdict accepté ou non

Peur au ventre, diarrhée,

Compter les jours

Température 39°

Contagieux !Garder le lit !

Ici on soigne les corps.

Les âmes ?

Inconnues, on ne les opère pas.

 

Hôpital SILENCE !

Aujourd’hui on trépasse

Le linge sale on le lave et on le repasse.

 

 

Hôpital SILENCE !

Les jours, les nuits n’en finissent pas

Les stéthoscopes s’en balancent.

 

 

18:30 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)

Une bouteille à la mer...

 

À celle qui comprendra et le lira peut-être…

 

Tu as coupé le fil,

Le fallait-il vraiment ?

Ton choix indéfectible,

De bon sens sûrement.

 

Tes courriels routiniers,

Bien moins faits pour l’amour,

Mais plus pour l’amitié,

M’auraient porté secours.

 

Quand vient mon désarroi

Le chat sur ma fenêtre

Me sert de baromètre

C’est du beau temps pour toi.

 

Alors comme dans le sonnet de Félix Arvers :

Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :

"Quelle est donc cette femme?" et ne comprendra pas.

 

Gaudeamus

18:30 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)