coheva42

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 04 décembre 2006

En suivant le ruisseau

En suivant le ruisseau
De notre relation
Je fais à rebours
Le parcours de notre
Trop courte vie virtuelle.
Rituel

À l'abri d'un coffret
Je retrouve & relis tes messages
Que j'ai imprimés
Sur un papier fait main.
Pages après pages,
Découverte

Je suis amoureuse.
Tes grands yeux bleus,
Ta manière d'être
Un enfant terrible
Me parlent
Me chantent toutes les saisons.
Tendresse & passion

Je suis heureuse.
Quand le messager
M'annonce que tu es là
Je me parle alors de baisers volés
Et de nuits affolées & mouillées.
Fantaisie

Mes mots s'habillent
De mille et une nuits.
La séduction
Se transforme en mots
Et en images que je n'ose coquins
Tu te fais amusement
J'écris le charme à ma façon.
Contes & racines

Dans une autre vie,
Réagissant à un monde sans hasard,
Dans une route parallèle
Nous étions-nous croisés
Avais-tu répété à mon oreille
Les mots Je t'aime ?
Avions-nous dessiné
Les plus beaux décors
Sur nos corps ?
Vies & vies passées 

Ginette Villeneuve

jeudi, 30 novembre 2006

Aurobindo

Le mental est une aide

Le mental est l’entrave

Aurobindo


samedi, 11 novembre 2006

JE TE L'AI DIT

JE TE L'AI DIT

Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’oeil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.

 

 

 

PAUL ELUARD

lundi, 06 novembre 2006

Inania verba

25 

 

Tu trouveras tout l'or, au fond de sa cachette

 

Le "puits" n' a rien à voir, seul le saule pleureur

 

Le moine qui y dort a toujours sa couchette

 

La porte de l'église y reçoit le "veilleur".

 

 

26

Tout ce qui est écrit ne se voit que dans l'ombre

 

Le "veilleur" y prend garde ; il est le vrai gardien.

 

Dans le clocher, "cent" cloche, il fait vraiment très sombre.

 

Une inscription se voit, avec un petit chien.

 

 

 

Inanis pecuniae.

 

 

Gaudeamus in sinu

 

Aristote

Augmenter sa puissance à comprendre,

c'est augmenter sa capacité à agir

Aristote

13:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

Extrait de l¹hindouisme Advaïta.

Conduis moi du non-être à l¹être.

Des ténèbres à la lumière.

De la mort à l¹immortalité.

Extrait de l¹hindouisme Advaïta.

13:38 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

Zenji Dôgen

Si tu ne trouves pas la vérité à l'endroit où tu es,


où espères-tu la trouver ?

Zenji Dôgen

13:36 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 29 octobre 2006

Doux frère, mon ami

Doux frère, mon ami, lorsque je ne dors pas,

Mes yeux s'ouvrent comme des fleurs sur ta tombe;

Si je ne puis manger mon pain,

Mon jeûne, comme un saule, pleure sur ta tombe;

Si je ne puis calmer ma soif, sous la chaleur,

Que pour toi elle se charge en source, pauvre voyageur.

 

Où, dans quel pays noir et désolé,

Gît ton pauvre corps, perdu et mort ?

Dans quel paysage dévasté

Ta malheureuse âme va-t-elle errer ?

 

Viens; que mon effort soit ton repos…

Enfouis ta tête dans mes peines,

         Ou plutôt

Prends ma vie et mon sang,

Pour t'acheter un meilleur lit;

Ou prends mon souffle et prends ma mort

Pour t'acheter un meilleur sort.

 

Lorsque les guerriers seront morts,

Et les drapeaux en poussière,

Ta croix et la mienne diront encore

Que le Christ, sur chacune, est mort pour nous deux,

 

Car le Christ, dans le naufrage de ta jeunesse, a sombré

Et dans les ruines de mon printemps a pleuré:

Le prix de Ses larmes, tombant dans ta main faible et solitaire,

 

Te ramènera dans ta terre

Le silence de Ses larmes sonnera

Comme des cloches sur ta tombe étrangère;

Entends-les et reviens; elles t'appellent comme une mère.

 

de Thomas MERTON dans " La nuit privée d'étoiles".

 

vendredi, 27 octobre 2006

Tchouang Tseu

Jadis, Tchouang Tseu rêva qu'il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu'il était Tchouang Tseu lui-même. Brusquement il s'éveilla et s'aperçut avec étonnement qu'il était Tchouang Tseu. Il ne sut plus si c'était Tchouang Tseu rêvant qu'il était un papillon, ou un papillon rêvant qu'il était Tchouang Tseu. Entre lui et le papillon il y avait un différence. C'est là ce qu'on appelle le changement des êtres.

22:30 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 14 octobre 2006

La nuit est finie

La  Nuit  est   Finie

 

 

 

Si l’angoisse, parfois, mon Frère, te réveille,

 

Dans les longues nuits sans sommeil !

 

 

 

Si le ciel étoilé aperçu de ta fenêtre,

 

Ouvre ton œil sur l'Univers !

 

 

 

A l'image de Pascal, tu vois ta solitude …

 

N'oublie pas que le monde, plein d'inquiétudes,

 

A besoin de toi …

 

 

 

Ne fait pas comme les salamandres

 

Que sont les vieilles bigotes

 

Passant à travers tout cela sans peines,

 

Au vide de l'inutile vie qu'elles mènent …

 

 

 

Si l'envie de quitter ce monde cruel te prend,

 

Dans cette nuit sans rêves.

 

Pense à tout ce que tu peux faire de bon,

 

Car tu es devenu un Frère …

 

 

 

Si tu as fait paraître le sourire d'un enfant,

 

Et tu l'as rendu heureux avec caresse,

 

Ta journée a été bonne.

 

 

 

Si tu as aidé un être humain dans la détresse,

 

Si tu l'as allégé de son fardeau, sans qu'il paraisse.

 

Ta journée a été bonne.

 

 

 

Si à l'homme qui a fauté,

 

Tu permets qu'il se rachète,

 

Ta journée a été bonne.

 

                                         

 

Si tu as fait le bonheur de ton prochain

 

Sans demander rien en retour, c'est certain,

 

Ta journée a été bonne.

 

 

 

Œuvrer pour la Paix sans vainqueur,

 

Payer de ta personne avec ton cœur,

 

Ta journée a été bonne.

 

 

 

Rappelle-toi le soir où tu as reçu la Lumière …

 

Homme éclairé. Maître de tes pensées, sans chimère,

 

Tu es devenu un Frère.

 

 

 

Chasse tes tristes pensées de ta nuit solitaire,

 

Faire le Bien ; C'est ton But et Espère …

 

 

 

                « La Nuit est Finie. »

 

 

 

Poème écrit dans les années 20...Auteur inconnu...

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

20:45 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 12 octobre 2006

Ibn Arabi

Ô toi qui cherches le chemin qui conduit au secret
Reviens sur tes pas car c'est en toi que se trouve le secret tout entier

Ibn Arabi  

20:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 04 octobre 2006

Misère est son nom

medium_0.2.jpg

 

 

Misère est son nom.

   

Les cornettes blanches alignées

Dessinent sur les murs des créneaux protecteurs.

Dans les mouroirs, rideaux sales ou paravents

Râles et chuchotements

On meurt avec les sacrements.

 

Le puits boit aussi bien dans un seau tout percé

Qu’au creux de la main

Misère

Tu me lèche les mains

Tu n’es pas mon chien, passe ton chemin.

 

Dans les lavoirs, l’eau se trouble de taches brunes

Les battoirs du soleil se font rageurs

Bras haut levés et corsages dégrafés.

« Femmes, quel Dieu priez-vous donc,

pour être si sûres de vous ?

Vous avez les genoux tellement calleux. » 

 

 

Naître du mauvais côté

c’est vivre et mourir en bête

Naître du bon côté

c’est vivre et mourir en maître.

D’un côté du soleil,

on se lève bien mieux ou moins bien le matin.

 

On rit on danse sous le ciel

On sue on meurt sous la terre

Les chevaux aux yeux crevés

Roulent leur tête entre leurs jambes

Soleil noir

Une forêt d’arbres retient des monceaux de terre

Meurtrière

Tout peut s’écrouler à tout moment.

Riches ou pauvres on se chauffe

Comme on peut

Avec des truffes gorgées de sang.

 

Misère tu me lèches la main

Tu n’es pas mon chien, passe ton chemin.

 

Les mains se sont alourdies de pierres

Eclairs dans l’air

Des architectes en goguette

Improvisent des barricades hétéroclites

On y danse on y chante

On y râle et on y meurt

Grêle de frelons, d’abeilles

De face ou dans les meurtrières obliques

Le sang est une rivière

L’Internationale est son nom.

 

Le rouge a beaucoup déteint entre deux lunes.

La carriole du teinturier

N’en finit pas de fouetter le vent

Elle caracole un peu partout dans le monde.

 

Misère est son nom.

15:35 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (5)

Nuages

 

medium_brunuages139b.jpg

 

Les nuages aux visages masqués

Avancent

Lourds de présages

Cruels parfois

Jamais indifférents

Les nuages nous montrent le chemin

Joyeux ou pleins de menaces

Observe-les

Ecoute-les

Ils sont vraiment vivants

Apprends à les décrypter

Ils sont porteurs de grands messages

Ils ont réponse à toutes tes questions

Ils sont là dans le ciel

Au-dessus de ta tête

Pour toi

Regarde-les et avance.

09:29 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 27 septembre 2006

Les souces de l'Esprit

 

 

medium_Sans_titre4.jpg

 

Les sources de l'Esprit me remplissent de joie.
Le Vent qui souffle en moi est celui des hauteurs.
Une musique douce, une musique claire,
Parmi les herbes bleues, où danse la lumière.

La moindre goutte d'eau comble les océans.
La moindre feuille d'arbre appelle la forêt,
Et l'oiseau dans sa cage échappe à sa prison.
La vie est infinie au cœur de mes cellules.

La femme qui s'en va emporte mon bonheur
Et me laisse au passage une part de son corps,
Le blanc de sa cheville et le bas de son ventre.
La naissance du monde, au plissé de sa robe.

Le ciel est inversé et la terre s'éveille.
La nature est en liesse, au plus profond des pierres.
Le minéral gémit, scintille dans ses veines.
Des êtres merveilleux habitent dans les fleurs.

Le temps est aboli au tympan de la vie
Un nuage s'envole en corolle de pluie
Le ciel tel un miroir reflète le soleil
La lune s'ouvre en deux et fait voir ses trésors

Dans la prairie en fleurs, des filaments de feu
Nettoient toute la terre et jouent avec les elfes.
Dans la mare tranquille, une ondine souriante
Bien assise sur l'eau m'explique son royaume.

Les sources de l'Esprit me remplissent de joie.
Le Vent qui souffle en moi est celui des hauteurs.
Une musique douce, une musique claire,
Parmi les herbes bleues, où danse la lumière.










.

14:35 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (4)

Le canard de l'angoisse

medium_le_canard_de_l_angoisse.jpg

      

Sous un ciel bleu

Pirouettes

Pirouettes

Envolée de plumes

D'un pauvre canard

Assaisonné de plomb

Sous la mitraille

Et plouf !

Le bec dans l'étang.

   

Un chien aboie

Se mouille le poil

Et ramène dans sa gueule

Sa proie

Aux pieds du chasseur

Qui tient sous son bras

Son fusil ouvert

Encore tout fumant.

 

La chasse est grande ouverte

Tuer est de bon aloi

C'est la loi

Le Créateur n'a rien fait de beau

Sous les cieux

Aussi faut-il mettre le chaos

Dans ce qu'il croit avoir fait de mieux.

Le chasseur est le Maître du monde.

 

Allez! ! Le chien aux pieds !

 

http://www.coinbd.com/bd/albums/resume/2895/le-canard-de-l-angoisse/le-canard-de-l-angoisse.html

   

vendredi, 08 septembre 2006

Inclinat dies

medium_puits2.gif

Inclinat dies

 

23

Rêve le vent, la pluie, l'automne est bien présent.

Le très vieux châtaignier, et les très vieux chênes

Vont perdre leur feuillage. Allez donc nuitamment

Fouiller dans le verger, attenant au domaine.

 

24

Un puits et sa poulie ouvriront le "cachot".

Le trésor y est bien. Sans parchemin, bernique!

Il se trouve au château, dans la chambre du haut,

Sous une pierre plate, au visage hiératique.

 

Findere viam

 

Gaudeamus in sinu

 

Si mes vers...

SI MES VERS…

 

Seigneur ! mon inspiration décline, mon naturel se montre stupide, et tout pour moi s'embrouille.

Ma volonté aspire à atteindre les vérités, mais je m'en trouve écarté.

Toute la nuit je cherche l'inspiration, mais elle ne fait que me fuir tout en s'épanchant.

Les mots s'agitent dans mon esprit, la composition s'égare, les rimes se hérissent.

Je passe plus d'un an à trier mes vers, a-t-on jamais vu des poèmes d'un an jugés mauvais et rejetés ?

Je les tiens cachés aux gens compétents, et prends garde à ne les montrer en aucune occasion.

Les vers sont une marchandise dont la popularité dépend du bon accueil qu'on leur fait ; en cela le bon poète et l'intrus sont égaux.

Si mes vers te parviennent languissants, sans apprêts, futiles et verbeux, ils seront fiers d'être

par toi agréés, et pour cela je serai toujours éloquent.

 

Extrait de l'"Autobiographie" d' Ibn Kaldûn, Gallimard / La Pleiade.

19:00 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 07 septembre 2006

Henri Bosco

"On n'atteint à la paix du cœur, si elle est de ce monde, que par le travail inlassable, la déception fréquente, et le sentiment d'une juste humilité."

Henri Bosco, "Le Mas Théotime", p.415.

20:25 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 04 août 2006

Porte-malheur

 

medium_auff514.2.jpg

 

 

Porte-malheur

 

Elle était jeune

Elle était belle

Le temps n'avait aucune prise sur elle

Elle l'ignorait

Et pensait le contraire

Elle se trouvait laide

L'amour l'a prise par surprise

Il incendia son cœur

Ce fut son malheur

Celui qu'elle aimait

Ne l'aimait pas

Elle alla se pendre un 1er mai

A un brin de muguet.

Un quidam de passage

Lui montra un soleil de pissenlit

Elle lui remit son âme dans un sourire.

 

vendredi, 21 juillet 2006

Serpit rumor

 

medium_le_mat.gif

 

 

 

Contemnere aliquem, pericula, mortem.

 

20

Souviens-toi du lieu-dit, l’eau du puits y pétille.

Dans l’autel de la Vierge, y dort un parchemin.

Au fond de la chapelle, regarde la  coquille,

Et avec ta boussole, au nord prend le chemin.

 

21

Le "serpent" ne mord pas. Attends qu’il fasse sombre.

La cruauté du lieu éloigne les curieux.

Les fossés sont profonds, "1300" le nombre…

Il est très important. Ce nombre est impérieux.

 

22

Le Mat y est passé, chiens galeux à ses trousses.

Pèlerin au bourdon, tu trouveras la fleur

De lys, celle du roi qui troussa une Rousse.

Il faut t'en dire un peu, car trop porte malheur.

 

Serpit rumor

 

Gaudeamus in sinu