lundi, 04 décembre 2006
En suivant le ruisseau
En suivant le ruisseau
De notre relation
Je fais à rebours
Le parcours de notre
Trop courte vie virtuelle.
Rituel
À l'abri d'un coffret
Je retrouve & relis tes messages
Que j'ai imprimés
Sur un papier fait main.
Pages après pages,
Découverte
Je suis amoureuse.
Tes grands yeux bleus,
Ta manière d'être
Un enfant terrible
Me parlent
Me chantent toutes les saisons.
Tendresse & passion
Je suis heureuse.
Quand le messager
M'annonce que tu es là
Je me parle alors de baisers volés
Et de nuits affolées & mouillées.
Fantaisie
Mes mots s'habillent
De mille et une nuits.
La séduction
Se transforme en mots
Et en images que je n'ose coquins
Tu te fais amusement
J'écris le charme à ma façon.
Contes & racines
Dans une autre vie,
Réagissant à un monde sans hasard,
Dans une route parallèle
Nous étions-nous croisés
Avais-tu répété à mon oreille
Les mots Je t'aime ?
Avions-nous dessiné
Les plus beaux décors
Sur nos corps ?
Vies & vies passées
Ginette Villeneuve
12:40 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 novembre 2006
Aurobindo
Le mental est une aide
Le mental est l’entrave
Aurobindo
10:31 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 novembre 2006
JE TE L'AI DIT
Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’oeil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
PAUL ELUARD
21:52 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 novembre 2006
Inania verba
Tu trouveras tout l'or, au fond de sa cachette
Le "puits" n' a rien à voir, seul le saule pleureur
Le moine qui y dort a toujours sa couchette
La porte de l'église y reçoit le "veilleur".
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Tout ce qui est écrit ne se voit que dans l'ombre
Le "veilleur" y prend garde ; il est le vrai gardien.
Dans le clocher, "cent" cloche, il fait vraiment très sombre.
Une inscription se voit, avec un petit chien.
Inanis pecuniae.
Gaudeamus in sinu
22:40 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (1)
Aristote
Augmenter sa puissance à comprendre,
c'est augmenter sa capacité à agir
Aristote
13:41 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Extrait de l¹hindouisme Advaïta.
Conduis moi du non-être à l¹être.
Des ténèbres à la lumière.
De la mort à l¹immortalité.
Extrait de l¹hindouisme Advaïta.
13:38 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Zenji Dôgen
Si tu ne trouves pas la vérité à l'endroit où tu es,
Zenji Dôgen
où espères-tu la trouver ?
13:36 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 octobre 2006
Doux frère, mon ami
Doux frère, mon ami, lorsque je ne dors pas,
Mes yeux s'ouvrent comme des fleurs sur ta tombe;
Si je ne puis manger mon pain,
Mon jeûne, comme un saule, pleure sur ta tombe;
Si je ne puis calmer ma soif, sous la chaleur,
Que pour toi elle se charge en source, pauvre voyageur.
Où, dans quel pays noir et désolé,
Gît ton pauvre corps, perdu et mort ?
Dans quel paysage dévasté
Ta malheureuse âme va-t-elle errer ?
Viens; que mon effort soit ton repos…
Enfouis ta tête dans mes peines,
Ou plutôt
Prends ma vie et mon sang,
Pour t'acheter un meilleur lit;
Ou prends mon souffle et prends ma mort
Pour t'acheter un meilleur sort.
Lorsque les guerriers seront morts,
Et les drapeaux en poussière,
Ta croix et la mienne diront encore
Que le Christ, sur chacune, est mort pour nous deux,
Car le Christ, dans le naufrage de ta jeunesse, a sombré
Et dans les ruines de mon printemps a pleuré:
Le prix de Ses larmes, tombant dans ta main faible et solitaire,
Te ramènera dans ta terre
Le silence de Ses larmes sonnera
Comme des cloches sur ta tombe étrangère;
Entends-les et reviens; elles t'appellent comme une mère.
de Thomas MERTON dans " La nuit privée d'étoiles".
10:55 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 27 octobre 2006
Tchouang Tseu
Jadis, Tchouang Tseu rêva qu'il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu'il était Tchouang Tseu lui-même. Brusquement il s'éveilla et s'aperçut avec étonnement qu'il était Tchouang Tseu. Il ne sut plus si c'était Tchouang Tseu rêvant qu'il était un papillon, ou un papillon rêvant qu'il était Tchouang Tseu. Entre lui et le papillon il y avait un différence. C'est là ce qu'on appelle le changement des êtres.
22:30 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 octobre 2006
La nuit est finie
Si l’angoisse, parfois, mon Frère, te réveille,
Dans les longues nuits sans sommeil !
Si le ciel étoilé aperçu de ta fenêtre,
Ouvre ton œil sur l'Univers !
A l'image de Pascal, tu vois ta solitude …
N'oublie pas que le monde, plein d'inquiétudes,
A besoin de toi …
Ne fait pas comme les salamandres
Que sont les vieilles bigotes
Passant à travers tout cela sans peines,
Au vide de l'inutile vie qu'elles mènent …
Si l'envie de quitter ce monde cruel te prend,
Dans cette nuit sans rêves.
Pense à tout ce que tu peux faire de bon,
Car tu es devenu un Frère …
Si tu as fait paraître le sourire d'un enfant,
Et tu l'as rendu heureux avec caresse,
Ta journée a été bonne.
Si tu as aidé un être humain dans la détresse,
Si tu l'as allégé de son fardeau, sans qu'il paraisse.
Ta journée a été bonne.
Si à l'homme qui a fauté,
Tu permets qu'il se rachète,
Ta journée a été bonne.
Si tu as fait le bonheur de ton prochain
Sans demander rien en retour, c'est certain,
Ta journée a été bonne.
Œuvrer pour la Paix sans vainqueur,
Payer de ta personne avec ton cœur,
Ta journée a été bonne.
Rappelle-toi le soir où tu as reçu la Lumière …
Homme éclairé. Maître de tes pensées, sans chimère,
Tu es devenu un Frère.
Chasse tes tristes pensées de ta nuit solitaire,
Faire le Bien ; C'est ton But et Espère …
« La Nuit est Finie. »
Poème écrit dans les années 20...Auteur inconnu...
20:45 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 octobre 2006
Ibn Arabi
Ibn ArabiÔ toi qui cherches le chemin qui conduit au secret
Reviens sur tes pas car c'est en toi que se trouve le secret tout entier
20:02 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 04 octobre 2006
Misère est son nom
Misère est son nom.
Les cornettes blanches alignées
Dessinent sur les murs des créneaux protecteurs.
Dans les mouroirs, rideaux sales ou paravents
Râles et chuchotements
On meurt avec les sacrements.
Le puits boit aussi bien dans un seau tout percé
Qu’au creux de la main
Misère
Tu me lèche les mains
Tu n’es pas mon chien, passe ton chemin.
Dans les lavoirs, l’eau se trouble de taches brunes
Les battoirs du soleil se font rageurs
Bras haut levés et corsages dégrafés.
« Femmes, quel Dieu priez-vous donc,
pour être si sûres de vous ?
Vous avez les genoux tellement calleux. »
Naître du mauvais côté
c’est vivre et mourir en bête
Naître du bon côté
c’est vivre et mourir en maître.
D’un côté du soleil,
on se lève bien mieux ou moins bien le matin.
On rit on danse sous le ciel
On sue on meurt sous la terre
Les chevaux aux yeux crevés
Roulent leur tête entre leurs jambes
Soleil noir
Une forêt d’arbres retient des monceaux de terre
Meurtrière
Tout peut s’écrouler à tout moment.
Riches ou pauvres on se chauffe
Comme on peut
Avec des truffes gorgées de sang.
Misère tu me lèches la main
Tu n’es pas mon chien, passe ton chemin.
Les mains se sont alourdies de pierres
Eclairs dans l’air
Des architectes en goguette
Improvisent des barricades hétéroclites
On y danse on y chante
On y râle et on y meurt
Grêle de frelons, d’abeilles
De face ou dans les meurtrières obliques
Le sang est une rivière
L’Internationale est son nom.
Le rouge a beaucoup déteint entre deux lunes.
La carriole du teinturier
N’en finit pas de fouetter le vent
Elle caracole un peu partout dans le monde.
Misère est son nom.
15:35 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (5)
Nuages

Les nuages aux visages masqués
Avancent
Lourds de présages
Cruels parfois
Jamais indifférents
Les nuages nous montrent le chemin
Joyeux ou pleins de menaces
Observe-les
Ecoute-les
Ils sont vraiment vivants
Apprends à les décrypter
Ils sont porteurs de grands messages
Ils ont réponse à toutes tes questions
Ils sont là dans le ciel
Au-dessus de ta tête
Pour toi
Regarde-les et avance.
09:29 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 27 septembre 2006
Les souces de l'Esprit

Les sources de l'Esprit me remplissent de joie.
Le Vent qui souffle en moi est celui des hauteurs.
Une musique douce, une musique claire,
Parmi les herbes bleues, où danse la lumière.
La moindre goutte d'eau comble les océans.
La moindre feuille d'arbre appelle la forêt,
Et l'oiseau dans sa cage échappe à sa prison.
La vie est infinie au cœur de mes cellules.
La femme qui s'en va emporte mon bonheur
Et me laisse au passage une part de son corps,
Le blanc de sa cheville et le bas de son ventre.
La naissance du monde, au plissé de sa robe.
Le ciel est inversé et la terre s'éveille.
La nature est en liesse, au plus profond des pierres.
Le minéral gémit, scintille dans ses veines.
Des êtres merveilleux habitent dans les fleurs.
Le temps est aboli au tympan de la vie
Un nuage s'envole en corolle de pluie
Le ciel tel un miroir reflète le soleil
La lune s'ouvre en deux et fait voir ses trésors
Dans la prairie en fleurs, des filaments de feu
Nettoient toute la terre et jouent avec les elfes.
Dans la mare tranquille, une ondine souriante
Bien assise sur l'eau m'explique son royaume.
Les sources de l'Esprit me remplissent de joie.
Le Vent qui souffle en moi est celui des hauteurs.
Une musique douce, une musique claire,
Parmi les herbes bleues, où danse la lumière.
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14:35 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (4)
Le canard de l'angoisse

Sous un ciel bleu
Pirouettes
Pirouettes
Envolée de plumes
D'un pauvre canard
Assaisonné de plomb
Sous la mitraille
Et plouf !
Le bec dans l'étang.
Un chien aboie
Se mouille le poil
Et ramène dans sa gueule
Sa proie
Aux pieds du chasseur
Qui tient sous son bras
Son fusil ouvert
Encore tout fumant.
La chasse est grande ouverte
Tuer est de bon aloi
C'est la loi
Le Créateur n'a rien fait de beau
Sous les cieux
Aussi faut-il mettre le chaos
Dans ce qu'il croit avoir fait de mieux.
Le chasseur est le Maître du monde.
Allez! ! Le chien aux pieds !
http://www.coinbd.com/bd/albums/resume/2895/le-canard-de-l-angoisse/le-canard-de-l-angoisse.html
10:40 Publié dans HUMOUR - IRONIE | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 08 septembre 2006
Inclinat dies

Inclinat dies
23
Rêve le vent, la pluie, l'automne est bien présent.
Le très vieux châtaignier, et les très vieux chênes
Vont perdre leur feuillage. Allez donc nuitamment
Fouiller dans le verger, attenant au domaine.
24
Un puits et sa poulie ouvriront le "cachot".
Le trésor y est bien. Sans parchemin, bernique!
Il se trouve au château, dans la chambre du haut,
Sous une pierre plate, au visage hiératique.
Findere viam
Gaudeamus in sinu
19:35 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (5)
Si mes vers...
SI MES VERS…
Seigneur ! mon inspiration décline, mon naturel se montre stupide, et tout pour moi s'embrouille.
Ma volonté aspire à atteindre les vérités, mais je m'en trouve écarté.
Toute la nuit je cherche l'inspiration, mais elle ne fait que me fuir tout en s'épanchant.
Les mots s'agitent dans mon esprit, la composition s'égare, les rimes se hérissent.
Je passe plus d'un an à trier mes vers, a-t-on jamais vu des poèmes d'un an jugés mauvais et rejetés ?
Je les tiens cachés aux gens compétents, et prends garde à ne les montrer en aucune occasion.
Les vers sont une marchandise dont la popularité dépend du bon accueil qu'on leur fait ; en cela le bon poète et l'intrus sont égaux.
Si mes vers te parviennent languissants, sans apprêts, futiles et verbeux, ils seront fiers d'être
par toi agréés, et pour cela je serai toujours éloquent.
Extrait de l'"Autobiographie" d' Ibn Kaldûn, Gallimard / La Pleiade.
19:00 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 septembre 2006
Henri Bosco
"On n'atteint à la paix du cœur, si elle est de ce monde, que par le travail inlassable, la déception fréquente, et le sentiment d'une juste humilité."
Henri Bosco, "Le Mas Théotime", p.415.
20:25 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 août 2006
Porte-malheur

Porte-malheur
Elle était jeune
Elle était belle
Le temps n'avait aucune prise sur elle
Elle l'ignorait
Et pensait le contraire
Elle se trouvait laide
L'amour l'a prise par surprise
Il incendia son cœur
Ce fut son malheur
Celui qu'elle aimait
Ne l'aimait pas
Elle alla se pendre un 1er mai
A un brin de muguet.
Un quidam de passage
Lui montra un soleil de pissenlit
Elle lui remit son âme dans un sourire.
14:20 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (7)
vendredi, 21 juillet 2006
Serpit rumor

Contemnere aliquem, pericula, mortem.
20
Souviens-toi du lieu-dit, l’eau du puits y pétille.
Dans l’autel de la Vierge, y dort un parchemin.
Au fond de la chapelle, regarde la coquille,
Et avec ta boussole, au nord prend le chemin.
21
Le "serpent" ne mord pas. Attends qu’il fasse sombre.
La cruauté du lieu éloigne les curieux.
Les fossés sont profonds, "1300" le nombre…
Il est très important. Ce nombre est impérieux.
22
Le Mat y est passé, chiens galeux à ses trousses.
Pèlerin au bourdon, tu trouveras la fleur
De lys, celle du roi qui troussa une Rousse.
Il faut t'en dire un peu, car trop porte malheur.
Serpit rumor
Gaudeamus in sinu
20:35 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (6)