vendredi, 13 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Vendredi 13 juillet 2007
Sous mon édredon
Je compte tous les moutons
Rêves décousus
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 12 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Jeudi 12 juillet 2007
Porteur de soleil
Noires tes mains et tes joues
En boulets de feu
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mercredi 11 juillet 2007
Le chat bouillonne
Il fait bien chaud dans ton ventre
Quand l’enfant va-t-il naître ?
08:00 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mardi 10 juillet 2007
Le jour s’est éteint
La chandelle brûle vite
Cire sur tes joues.
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Lundi 09 juillet 2007
Mais que veut le vent ?
Il va, il vient, il mugit.
Adieu mon amour..
04:51 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 juillet 2007
Haiku du jour
Haiku du jour :
Dimanche 08 juillet 2007
Une mouche s’affole
Derrière les rideaux de pluie
Elle va mourir
19:25 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Samedi 07 juillet 2007
Le soleil a bu l’oiseau.
Et tout étonné,
Il renaît dans l’eau.
14:24 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 juillet 2007
Fidenti animo ou fidens animi
Fidenti animo ou fidens animi
Je suis resté longtemps sans donner de nouvelles,
Mais dites-vous que le mystère est éternel…
Vous serez riches, je vous le promets…
Il faut seulement percer le secret…
1
Qu’attends-tu voyageur pour chercher dans le foin
La vieille y est assise, au mitan de la ruelle
Elle cherche le « son » qui arrive de loin
Embrasse-lui les pieds, et tends-lui ton écuelle.
2
La mort a fait son œuvre, il y a bien longtemps.
Le curé s’est marié, avec la jolie bonne
Qui s’était confessée après « faire l’enfant ».
Il n’était pas de lui, sans en faire une tonne.
3
Il l’accepta en fils ; Dieu le voulut ainsi
À Paris il trouva une âme charitable
Lui parla de Jonas et de tous ses amis
Qui l’avaient bien caché, dans la « crèche ou l’étable ».
4
Le trésor y était, mais ils l’ont déplacé.
Il le fallait pourtant au profond de la terre.
Pourquoi parler d’énigme. Au soleil de l’été,
Cherchez, vous trouverez, sur le cadran solaire.
« Mens nostra capit quae sit natura aeterna ».
( Notre esprit comprend ce que c’est que l’éternité de la nature).
Gaudeamus in sinu
23:20 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 juillet 2007
Le Robot recyclé
« Si les robots s’humanisaient, les êtres humains se robotiseraient-ils ? »
Paul Guth ( Le Mariage du Naif)
Le Robot recyclé
Le robot, sur le gril, fit : meuh !
Ligueur d’une ligue virtuelle,
Il créait des BD cruelles,
Et ne se sentait pas heureux.
Il ne servit pas de grillade,
Mais à réciter des prières
Restaurées, pleines de mystères
Et mixées de pantalonnades.
Il dansa sur le gril brûlant,
Secoué de mille sonneries,
Racontant des grivoiseries,
Avec sa langue de serpent.
On crut vraiment sa mort venue.
Balancé tout chaud aux enfers,
On en fit un bon mâchefer.
Mais pour lui la déconvenue :
On le tassa, le concassa,
Sans prière anthume ou posthume,
Pour le mélanger au bitume,
Et combler les raspoutitsas.
Fini l’époque glorieuse
Des belles encres de couleurs.
Entre les mains de bricoleurs,
Sa vie est devenue merdeuse .
Ecrabouillé de toutes parts,
Comme vêtement d’autoroute,
On le pollue, ça le dégoûte !
Sa vie est celle d’un bagnard,
En pleine déroute….
14:15 Publié dans Textes/Poèmes coucous désemprisonnés | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 04 juillet 2007
La Juive
« Dieu a tout créé, Dieu a créé le racisme. Mais Dieu a aussi créé l’antiracisme.
Avec tout le respect que je lui dois, Dieu est un sacré fouteur de merde ».
Philippe Geluck (extrait de la bande dessinée : Le Chat à Malibu).
« Tout espèce re racisme conduit inévitablement à l’écrasement de l’homme ».
Jean Paul II ( Entrez dans l’Espérance).
La Juive
La juive dans les lupulines
Fuit les pogroms et les tueurs
Lâchée même par ses copines
Elle craint les inquisiteurs
Ses larmes sont d’un tout autre âge.
Ses frayeurs laissent indifférent.
On en fera pas un tapage.
Etre juif est trop malséant !
Soudain des cris des aboiements
Ouf !On a débusqué la juive
On va l’envoyer dans les camps,
D’une façon expéditive.
Ses souliers, ses dents, ses cheveux
Permettront à quelques enfants
De passer un noël plus joyeux,
Loin des barbelés allemands.
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lundi, 02 juillet 2007
Un Général de Terre à Terre
« Un âne à deux pieds peut devenir général et rester âne ».
Comtesse de Ségur ( Le Général Dourakine).
Un Général de Terre à Terre
Le général dans le jardin
Aperçoit quatre pics à glace
Plantés au milieu des jasmins :
« Dans ce jardin rien n’est en place !».
Dit-il, en arrachant les pics.
« Ce n’est pas comme dans l’armée
De terre. Là, tout tombe à pic,
Dans mon unité, bien-aimée .
L’armée c’est l’uniform-ité,
Où règne discipline et ordre.
Depuis que je suis marié
Ma femme reste sous mes ordres ».
Tout à coup, par enchantement,
Le jardin entier se bouleverse,
En quatre temps trois mouvements.
Le grand chef part à la renverse !
Un délicieux charivari…
Le général, sans état d’âme,
Tranche manu militari
De brûler tout au lance-flammes.
La générale le traita
De militaire d’opérette.
Apeuré, il se retrancha,
Et pris la poudre d’escampette
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dimanche, 01 juillet 2007
La Momie
« Les morts ne connaissent pas la honte, mais ils puent horriblement ».
Anton Tchékhov ( Carnets)
La Momie
La momie se réveilla un peu saoule.
Son sépulcre éclata comme un œuf.
En un éclair, elle se libéra de ses bandelettes,
et se rua dans les luzernes.
A son front, un nævus brillait comme un diamant.
Ses lèvres, gercées par le froid du tombeau
dessinaient un ovale parfait, vert de moisissure.
Elle traînait une horrible odeur de cadavre.
Les gens du village, fascinés par la momie,
restaient muets .
Le fossoyeur, péon d’origine,
qui ne craignait ni les vivants,
et encore moins les morts,
tenta de la dompter.
Il la somma de retourner dans son tombeau.
La momie le pris pour un fada
et le traita de déchet.
Elle le regarda fixement dans les yeux,
et l’hypnotisa…
Elle lui ordonna de se coucher dans son tombeau.
Il obtempéra.
Depuis, la momie, armée d’une faux,
décide de la vie et de la mort des villageois.
Elle siége au tribunal.
Personne ne contredit ses sentences.
« Tout contestataire ira coucher avec le fossoyeur ».
Dixit la fossoyeuse.
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samedi, 30 juin 2007
Message de Sagesse
« La conscience est cette voix intérieure qui nous avertit qu’il y a peut-être quelqu’un en train de nous regarder ».
Henri Louis Mencken
Message de Sagesse
L’automne était déjà bien avancé
Je regardais au loin la mer houleuse,
et même très déchaînée.
Deux bateaux lutaient
dans les gerbes des vagues.
L’un touait l’autre,
ahanant dans leur marche,
pour atteindre un port éloigné.
Ils disparaissaient et réapparaissaient
dans le creux des vagues,
comme s’ils allaient sombrer
Soudain un homme âgé,
habillé d’un jean et d’un sweat-shirt,
se trouva à mes côtés.
« Voyez-vous jeune homme, me dit-il,
apparition et disparition n’existent qu’à la surface,
comme des vagues sur la mer ».
Je me retournai et je me retrouvai seul sur la plage.
L’homme s’était aussi vite éclipsé qu’il m’était apparu.
Troublé, je méditai et je compris ce que le Sage en moi
avait cherché à me transmettre.
Toutes nos réponses sont en nous, à toute heure.
Il suffit de faire silence, de méditer,
et d’écouter notre voix intérieure.
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vendredi, 29 juin 2007
Un Modigliani jalousé
« Rien n’est pire que la méchanceté ou la bonté pure .Il faut qu’elles s’encanaillent ».
François Bott
« Méchanceté s’apprend sans maître »
Proverbe allemand
« Les maladies qui proviennent de la méchanceté du cœur féminin sont :une indocilité sans modestie, la colère facile, le goût de médire, la jalousie, l’intelligence courte ».
Kaïbara Ekikenn ( La grande science pour les femmes).
Un Modigliani jalousé
Le maître fut fort honoré
qu’on lui confiât un Modigliani à restaurer.
Les couleurs commençaient à emboire
Il réunit ses élèves,
et leur expliqua l’art de la restauration.
Une jeune coréenne, prude, trouva le portrait
un peu trop dévêtu.
Les autres élèves se moquèrent d’elle.
Elle se trouva toute honteuse.
Le maître généreux lui trouva des excuses :
Trop jeune et issue d’une autre culture…
Les élèves femmes envieuses
firent la moue.
L’artiste peintre leur donna, comme sujet,
des fleurs dans un vase.
Les garçons auraient préféré un nu féminin.
Tous les élèves se mirent au travail,
sur leur chevalet.
Le maître félicita la coréenne,
assez ostensiblement
Dès qu’il eut le dos tourné,
une élève la bouscula.
Elle s’écroula sur son chevalet,
le visage tout barbouillé de couleurs.
Elle se mit à pleurer.
Le maître vint la consoler,
avec une tape amicale sur la joue.
Devant les élèves ébahi(e)s,
Il lui confia la restauration du Modigliani.
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Lao-Tseu
Lao-Tseu
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jeudi, 28 juin 2007
Les Tricheurs
« Les tricheurs ne connaissent pas la vraie joie de gagner ».
Maurice Sachs ( Derrière Cinq Barreaux)
Les tricheurs !
Ils font partie d’un holding,
pratiquent une certaine goétie,
aux cartes biseautées.
Mézig, je ne m’y laisse pas prendre !
Ils se shootent aux lambics,
livrés directement de Belgique.
Leur télex est truqué.
Leurs pagers toujours ouverts :
Au cas ou, le yeti pourrait les appeler,
pour s’associer.
Ils ne signent leurs forfaits qu’avec un bic,
effaçable.
Les juifs !
Leurs tarifs prohibitifs enflent,
au rythme de leur déraison.
Leur pinard est laiteux.
Pas de limite, pas de crainte pour eux.
Pour l’instant !
Ils pondent de gros et mauvais œufs.
Ils finiront bien par s’étouffer à force de gonfler.
Mézig du fisc, je suis payé pour les surveiller.
Mon heure viendra pour les pincer.
J’en fais le serment, enfin, si on m’en laisse le temps…
09:36 Publié dans Textes/Poèmes coucous désemprisonnés | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 juin 2007
On ne badine pas avec l’amour…
« Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants ».
Apollinaire
On ne badine pas avec l’amour…
En Allemagne, j’étais un welche*.
Je portais pourtant un futal
De qualité, sans être Belge.
J’osai quand même aller au bal
Musette…
J’y rencontrai une grisette.
On a dansé un bal d’enfer,
Tous deux, de guinguette, en guinguette,
À visage bien découvert
Nus corps et âme…
Je lui ai déclaré ma flamme,
Et proposé la rédowa *.
Elle me fit une réclame :
Chéri, dansons une java
Noise…
Ah ! elle était bien Bavaroise.
Déçu, satisfait à la fois…
Je compris qu’elle était bourgeoise.
Moi, je n’étais qu’un villageois.
De vivre…
Je bus donc à en être ivre.
Elle se mit à boire aussi
Avec beaucoup de savoir-vivre
J’en fais ici le vrai récit
Détaillé…
Je sus vite où elle était née.
Ses parents avaient un château
Châtelains, dignes, fortunés.
Elle avait donc un beau trousseau
De chemises…
J’évitai donc les paillardises,
En leur parlant des négondos*.
Je leur donnai la convoitise
De l’Amérique eldorado
Ma terre promise…
Dans leur parc plein de vantardise
Et de cygnes dans leur étang
Ils m’avouèrent avec franchise
Qu’ils n’avaient plus un sou vaillant
Rien d’impossible…
Aussi, j’avouai l’irrémissible :
J’étais marié avec enfants.
Ils se montrèrent inflexibles.
J’étais pour eux un intrigant
Et madré…
Elle s’appelait Mariethé
J’ai fait mes adieux, en pleurant
Pleurs de croco bien calculés
Et j’ai pris mon sac d’émigrant.
Grand Dieu !…
« Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge ». Baudelaire
*Welche : n.m. Anc. Étranger pour les Allemands.
*Rédowa : n..f.. Danse ancienne à trois temps.
*Négondo : n.m. Érable Américain.
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mardi, 26 juin 2007
Le Zouave de Jésus
« Le despote n'est le maître qu'aussi longtemps qu'il est le plus fort » (Rousseau).
Le Zouave de Jésus
Le zouave rentra dans la pagode.
Pour parler tranquille à Jésus.
Bernique ! Et pas de prospectus.
Il se trouvait aux antipodes.
Il aurait voulu moufeter,
Contre ce Jésus et sa clique.
Il décida de rester stoïque,
Et de ne plus se lamenter.
Ce Jésus aurait pu l’aider.
Il restait sourd à ses prières,
Pour sortir de la pétaudière
Où sa colère l’avait mené.
Sur Sao Tomé et Principe,
Le dictateur compte le tuer :
Le zouave veut le destituer,
Ainsi que toute son équipe.
Le zouave enfonça sa capote,
Et pris le chemin de la mer
En essayant d’y voir plus clair,
Pour éliminer le despote.
Soudain il prit sa décision
Il sera vainqueur ou martyre
Il s’embarqua sur un navire
Et lança une rébellion
Avec cent mille mercenaires
Embrigadés d’un peu partout
Il déferla avec courroux
Pour une épopée légendaire.
Il décapita le tyran,
Fit construire une grande église,
Décréta religion unique
Jésus qui se trouvait dedans..
Tous les habitants s’y accommodent…
Ils ne pipent mot…
Sinon, le zouave les embastille, les tue ou les torture…
À son tour c’est un vrai tyran…
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Un paysan au-dessus de tout soupçon
« Chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu’un ».
Agatha Christie
« Le plus lâche des assassins, c’est celui qui a des remords ».
Jean-Paul Sartre ( Les Mouches)
Un paysan au-dessus de tout soupçon
Dans le fenil, le foin se repoudre en mauve.
Le soleil est à son couchant.
Le paysan m’annonce :
« C’est un ciel d’esquimau. Demain il fera beau ».
Avec une alêne, il se met à percer
le harnais de son cheval.
Les trous ne sont pas assez hauts.
Soudain, il se donne une gifle furieuse.
Les mouches l’agacent.
Dans le fenil, elles sont déchaînées à l’envi
contre le paysan.
Il sort du fenil en maugréant :
« Vous savez, me dit-il il, je ne me bile pas.
Les êtres nuisibles, je sais les amorcer.
Rien ne m’émeut. Je les tue à mains nues.
Même ma bourgeoise se tient à carreau ».
Il s’arrête pour se rouler une cigarette.
Je lui rétorque :
« Vous êtes un drôle de rigolo ! ».
Il me répond :
« C’est ce qu’on dit de moi. C’est sans doute vrai.
J’ai 70 balais et je n’ai jamais tué une mouche, ni tiré un perdreau ».
Je lui lance en riant :
« Dans ce cas, vous êtes un assassin au-dessus de tout soupçon ».
Il me regarde avec des yeux méchants :
« C’est ben vrai ça ! Venez ! on va arroser ça ! Faut ben tuer le temps ! ».
Je me suis fait un ami de ce paysan. Je l’appelle monsieur Victor.
C’est peut-être le plus finaud des assassins, sans remords…
On dit qu’il a zigouillé des boches pendant la guerre,
et qu’il trousse sa femme à la hussarde.
( ce sont les mauvaises langues bien sûr…)
Prudent, je reste donc sur mes gardes…comme sa femme…
05:35 Publié dans Textes/Poèmes coucous désemprisonnés | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 juin 2007
WOODY ALLEN
11:48 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (1)