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mercredi, 25 avril 2007

La chute de l’alpiniste

 

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«  La mort, mystère inexplicable, dont une expérience journalière paraît n’avoir pas encore convaincu les hommes »

Benjamin CONTANT ( Adolphe )

 

 

 

 

La chute de l’alpiniste

 

 

 

 

Dans la vallée,

un saxo joue un air funèbre, envoûtant et triste.

Un alpiniste à flanc de montagne pendule,

dangereusement.

Le site grandiose me fait penser

 à un paysage Toltèque.

Je m’agenouille,

comme on s’agenouille devant le Popocatépetl.

Défier la montagne.

Un homme va mourir.

Je le sais par intuition.

Je survole par la pensée son ascension mortelle.

Je voudrais bien lui lancer un joker.

Qu’il se fasse seulement une petite bosse.

Rien à faire.

Rien à dire

Rien à penser

Il va dévisser

Tomber

Tomber

 

 

Mon cœur se met à loqueter.

Porte fermée.

Et puis il s’ouvre.

Je l’accompagne,

pour que sa chute soit plus douce et moins amère.

Il repose là, maintenant, tranquille, dans le glacier.

 

Commentaires

C'est beau et ça fait penser au dormeur du val de Rimbaud, mais bien différent.

Écrit par : Carole | jeudi, 26 avril 2007

C'est très gentil, mais le ne l'ai pas fait exprès et je ne me compare pas, loin de là, à un poète comme Rimbaud que j'admire. Avec Rimbaud, les poètes ont beaucoup à apprendre, ainsi qu'avec bien d'autres... Soyons modestes.

Écrit par : Gaudeamus | vendredi, 27 avril 2007

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