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lundi, 04 décembre 2023

La mort ri

Au royaume des mystères, là où la vie fait une pause,

La Mort, en chef d'orchestre, porte sa grande faux.

Elle a l'air sérieux, mais entre nous, c'est un job rude,

À chaque coin de rue, elle prend des selfies avec la Faucheuse.

 

La Mort, c'est un peu comme un chauffeur de taxi éternel,

Qui t'emmène vers une destination mystérieuse, essentiel.

On dit qu'elle a un sens de l'humour plutôt macabre,

Elle aime jouer à cache-cache, mais avec une carte sans barre.

 

Un jour, elle a organisé une fête costumée au paradis,

Tous les grands personnages étaient là, même Elvis.

On a vu des clowns, des cow-boys, et même un dinosaure,

La Mort a ri tellement fort, elle en a eu des courbatures.

 

Elle m'a dit un jour : "La vie, c'est comme une glace qui fond,

Profite du cornet avant que le chocolat ne parte au plafond."

Elle a un faible pour les blagues de squelettes,

Chaque Halloween, elle fait des farces aux squelettes des années précédentes.

 

Alors, amis mortels, prenez la vie avec un sourire,

Car même la Mort, quelque part, doit bien rire.

Elle est peut-être effrayante, mais elle sait s'amuser,

C'est une farceuse, cette faucheuse, qu'on n'ose pas trop défier.

 

gaudeamus chatgpt

mercredi, 12 juillet 2023

Et patati et patata !

Et patati et patata !

 

C'est la joie en haut

c'est l'enfer en bas

il faut choisir

que vous le vouliez ou pas

Le bonheur est en haut

les emmerdes sont en bas

mourir est ce qu'il y a de mieux

pour se projeter en haut

Mais si vous voulez rester en bas

les emmerdes deviendront de pire en pire

Si vous voulez sauter le pas

pour aller en haut

il vous faut laisser votre guenille en bas

Vous verrez la lumière en haut

vous laisserez l'obscurité en bas

Vous verrez les anges en haut

vous laisserez les crétins en bas

Tout ce qui est en haut est vachement mieux

que ce qui est en bas.

Je ne vous demande pas de me croire

Allez vérifier en haut

délivrez vous du bas.

Et patati et patata !

 

Gaudeamus

 

 

samedi, 25 octobre 2008

La poupée vaudou et le choc en retour

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La poupée vaudou est un truc fou !

 

Rien n’est innocent.

Rien n’est insignifiant.

Rien n’est inoffensif.

Tu la piques, et la repiques avec tes aiguilles,

Et ta poupée te balance le choc en retour.

 

La poupée vaudou est un truc fou !

Tu lui piques le cou,

Et tu te casses le cou.

Tu lui piques la tête ou les couilles,

Et t’as le choc en retour.

 

Tes castagnettes partent en couille.

T’as beau crier, hurler : ouille ! ouille ! ouille !

Trop tard t’es devenu dingo.

La poupée vaudou est un truc fou !

Tu lui piques le dos,

 

Et ça te gratouille, et te gargouille de partout.

Tu auras beau crier : Au secours !

Trop tard, c’est le choc en retour.

T’as rien à craindre Sarko.

Occupe-toi tranquillement de sauver l’euro.

 

Je peux t’en parler savamment, crois-moi.

On m’a fait le coup de la poupée vaudou.

Mon piqueur est cadenassé à vie chez les fous.

Il jure jour et nuit comme un pestiféré.

La peau lui part en lambeaux de la tête aux pieds.

 

Ah! Bien puni mon piqueur de poupées.

Son rituel infernal d’acupuncture, et ses incantations,

Sur une poupée avec des aiguilles miniatures,

L’ont envoyé tout droit à des séances de tortures…

Quant à moi, je vais de ce pas, tranquillement, piquer un roupillon…

 

GAUDEAMUS

mardi, 08 juillet 2008

Je lis

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JE LIS

 

Je lis par dessus ma tête

Je lis pour m’endormir

Je lis pour oublier

Je lis pour m’écraser

Je lis pour lire tout simplement

Je lis pour m’évader du monde

Je lis pour écrire

Je lis pour me distraire

Je lis pour mieux déféquer aux WC

Je lis pour emmerder mon voisinage

Je lis pour faire semblant d’être intelligent

Je lis pour me relaxer

Je lis pour user mes livres

Je livre pour éviter de jacasser

Je lis pour plagier

Je lis pour ramasser un incipit

Je lis pour avoir des idées

Je lis pour découvrir un autre monde

Je lis pour rire

Je lis pour pleurer

Je lis pour me faire plaisir

Je lis pour me masturber

Je lis pour composer des chanons

Je lis debout, assis ou couché

Je lis en faisant le poirier

Je lis en mangeant

Je lis en buvant

Je lis en faisant l’amour

Je lis en faisant du vélo

Je lis en faisant du tremplin

Je lis tout le temps pour passer le temps

Des romans policiers

Des romans d’amour

Des romans d’aventures

Des traités de philo

Des livres d’histoire

Des livres ésotériques

Des livres d’art

Des livres de médecine

Des livres de psychologie

Des livres de cuisine

Des livres de jardinage

Des livres d’architecture

Des livres de droit

Des livres de science fiction

Des BD obscènes ou non

Des livres porno

Des biographies de saints

Des livres de bricolage

Des livres de poésies

Des livres pour apprendre des langues

Des livres de géographie

Des histoires extravagantes

Des histoires fantastiques

Des histoires qui font peur…

Et puis merde si j’en ai oublié, vous n’avez qu’à compléter…

Je vais me coucher …pour lire…

   

 

mercredi, 02 juillet 2008

Une amie chère

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Une amie chère

 

 

Ma télé réfléchit pour moi

Ma télé habite chez moi

Et comment ? j’en suis tout baba !

Elle s’assied dans mon fauteuil

Elle boit mes apéritifs

Ainsi que ma bière perso

Elle avale tous mes biscuits

Elle dîne dans mon salon

Elle s’endort sur mes coussins

Elle fait l’amour à ma place

Des baisers aux femmes que j’aime

Elle invite même des hommes

Que je mettrais volontiers dehors

Je n’y peux rien elle est la reine

En grande ou petite tenue

Elle règne dans ma maison

Se moque de mes habitudes

De mes opinions politiques

Et de mes convictions religieuses

Je vais finir par être athée

Apolitique et luxurieux

Pornographe  et homosexuel

Me remettre à fumer des clopes

Et à me saouler aux alcools forts

 

 

Ma télé était grasse et ronde

La voici plate et aguichante

Robe à haute définition

Tonitruante et audacieuse

Elle dort au pied de mon lit

Bien plus fidèle que mon chien

Elle a un avantage et non des moindres

Elle ne fait aucun crottin

Aucun pipi aucun désordre

Elle marche au doigt et à l’œil

Et ferme sa gueule d’un clic

Puis la rouvre d’un claque

Ma télé me rend très heureux

Elle pense et agit pour moi.

Que demander de plus…

Elle est ma reine et je suis son roi

Hélas ! elle ne me prend pas dans ses bras.

 

 

 

 

jeudi, 15 mai 2008

Smiles

8 :-)     une petite fille

 

 

:-{}     avec du rouge à lèvres

 

 

:-#       portant un appareil dentaire

mercredi, 14 mai 2008

Le diable et le Saint-Esprit

Le diable et le Saint-Esprit

 

Trouve le trou de l’enfer,

Au fin fond du paradis.

Jette tes regards dans le cercle,

Et vide ton esprit.

Inutile de t’armer d’un fusil.

Il suffit de franchir le cercle,

De respirer quelques saletés,

Et d’un peu souffrir.

 

Comment veux-tu atteindre la connaissance

Du Saint-Esprit,

Si tu n’as pas un peu souffert,

Et respirer l’air pollué de l’enfer ?

Pour avancer dans la connaissance,

Il faut avoir un peu souffert,

Et perdre un peu ses esprits.

Ne t’inquiète pas pour l’enfer.

Le diable avec sa queue est très pris.

Il te laissera passer le cercle.

Innocent et pur, si tu l’es,

Il te prendra pour le Saint-Esprit.

 

Crois-moi, j’ai passé le cercle.

Le diable a ricané et il m’a souri.

Rien à craindre.

J’étais en ce temps là innocent et pur.

Il m’a confondu avec le Saint-Esprit…

 

samedi, 08 mars 2008

Tous ces gens perdus

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Ne les oublions pas demain

mercredi, 31 octobre 2007

Halloween

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Halloween

 

 

Dans leurs longs et amples draps blancs,

Ils vont et viennent dans le vent,

Porteurs d’humour ou de frayeur.

Les enfants pacifient en chœur,

Avec ces fantômes horribles

Pour gagner leurs faveurs risibles :

Des bonbons poisseux, poussiéreux.

Même le Caprice des Dieux

N’en ferait pas tout un fromage.

Pourtant les sonnettes font rage…

 

 

jeudi, 09 août 2007

Hippocrate et les dentistes

L'intéressé comprendra... 

 

Hippocrate et les dentistes

 

Hippocrate est très urticant.

Il a chamboulé tout l’insane,

Et produit mon étonnement.

Les dentistes sont tous des ânes.

 

Je dirais plutôt tous des cons.

Ces grands carabins hypocrites

Font toujours des apparitions,

Dans des thèses qu’ils ont écrites

 

Qu’ils gardent dans leur USB,

Telle une paire de chaussures

Qu’on prend soin de ne pas user,

Pour ne pas la jeter aux ordures

 

Leurs théories sont sans valeur

J’ai mordu à leurs conneries

Pour hélas mon plus grand malheur :

Ils m’ont édenté pour deux caries.

 

Hippocrate a toute mon affection

Avec lui au moins j’aurais gardé toutes mes dents

 

Histoire racontée et vécue par un patient…

     

jeudi, 29 mars 2007

Citoyens, faites le bon choix...

 

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Citoyens, faites le bon choix

 

Ils se battent, ils se déchirent

Pour la Marianne de demain

Ils s’envoient des boules de suie

A pleine langue, à pleines mains

                       

Ségo -  De gauche –Drapeau français et la Marseillaise pour tous –Dents blanches- En  tailleur chic. La rose au poing !

Sarko – De droite – Ex-flic de France- Interdit dans les banlieues – Prononce des  vilains mots. 

Bayrou  - Démocrate Chrétien – Un  centre qui boîte à droite et à gauche – Frondeur en  tracteur rouge.

Le Pen  D’extrême droite –Diabolisé par tous – Admirateur de Jeanne d’Arc –Chasser  les intrus hors de France !

 

Français crêpez-vous le chignon

Cela ne durera qu’un temps

Celui des deux tours d’élections

Pour élire votre Président.

 

Les autres petits candidats

Avec leurs sondages très bas

Auront bien sûr leur mot à dire :

Fustiger, dénoncer, maudire…

 

C’est une minorité électorale

A ne surtout pas dédaigner

Leurs voix seront comptées, pesées,

Pour le couronnement final.

 

Chers électeurs et électrices,

Les candidats vous vendent bien leur salade

Vous êtes choyés, écoutés

Sondés comme si vous étiez des malades

 

Tant mieux, mais un conseil quand même :

Méfiez-vous des “démocrasseux ”

De la “perversion sondagière”

Et de toutes  fausses promesses.

 

Allez !Aux urnes citoyens ! 

Faites le bon choix et…  Bon Vent !

 

Gaudeamus

                 

lundi, 26 mars 2007

Soliloques d'un clochard céleste

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Medny Ansky

Le clochard

 

Les soliloques d’un clochard céleste

 

Je voulais être prêtre

Et terminer curé

Où chanoine où évêque

Cardinal mais pas Pape

Pour ça il me fallait

L’appui d’une sous-pape

Enchâssée, bien cirée :

Thérèse de Lisieux

Où Sainte Bernadette

Soit être curé d’Ars

Le Père de Foucauld

Où Saint -François d’Assise

Où Saint-François de Sales

Surtout pas franc-maçon

Il vaut mieux être un gueux

L’envoyé du bon Dieu

Chargé d’une mission

Comme cette Pucelle

Sur les murs d’Orléans

Qui entendait des voix

Avec seule ambition :

Faire oindre à Reims le roi

Qui n’était qu’un couillon !

 

Je voulais être prêtre

Et terminer curé

Où chanoine où évêque

Cardinal mais pas Pape

Pour ça il me fallait

L’appui des cardinaux

Fumer des cigarettes

Crachant des fumées blanches

Avec préservatifs

De couleur améthyste.

Mais je rêve, je rêve

Je ne suis qu’un pauvre hère

Avec quatre sous-papes

Un  litron de vin rouge

Des mégots de trottoir

Un quignon de pain sec

Et les fonds de poubelles

 

Je fais surtout la manche

Aux portes des églises

Pour les enterrements

Je gagne deux fois rien !

Macchabées de misère !

Pour les mariages chics

Parfois des biffetons

Les noceurs sont sympas

Ils sont déjà bien pleins

Emoustillés, salaces,

Echauffés du croupion

La messe du dimanche

C’est plutôt le carême !

La quête rafle tout

Y compris les boutons

J’ai fermé les baptêmes

Les chiards n’ont pas un rond

Les familles pressées

Et les dragées trop dures

Pour mes dents dessoudées

 

J’attends toujours qu’un ange

M’apporte un pardessus

Du pognon à gogo

Une chemise propre

Des chaussettes de laine

De beaux souliers vernis

Le pied ! une soutane !

Et les saints sacrements…

Pourquoi faire bon Dieu !

Amen !  ta fraise ! sacrebleu !

 

Merde ! les cloches sonnent

Il faut me mettre en place !

Et me rendre invisible

On va ouvrir la porte

Me regarder d’un œil

Me bousculer du pied

M’envoyer en enfer

Une petite vieille

C’est la seule qui m’aime

Elle va s’arrêter

Me donner quatre sous

Marmonner sa  prière

Me sourire en partant

Je viens surtout pour elle

Car  elle serait triste

Si je n’existais pas.

J’suis sa bonne conscience

Et pour finir, j’irai

Nettoyer les étoiles

En dormant sur un banc

 

Blabla ! blabla ! blabla !….

Ronron ! ronron ! ronron !

 

Gaudeamus

                               

 

 

vendredi, 23 mars 2007

Grand corps rêveur

 

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Grand corps rêveur

 

 

Tu habilles ton grand corps,

Comme tu habillerais un arbre.

Les autres à côté ne sont que des épouvantails.

Les saisons n’y changent rien.

Au printemps tu bourgeonnes de partout,

Une primevère à la boutonnière,

Des fleurs de forsythia entre les dents.

 

 

En été la mer te coiffe et te décoiffe.

Nu dans le soleil tu observes les grillons.

En automne tu emplis tes poches de feuilles mortes,

Et tu proclames aimer particulièrement cette saison.

L’hiver ton grand corps est bien souvent malade.

Le feu dévore tes pensées, dans l’âtre de ta maison.

La neige a une odeur de champignons desséchés.

Tu dis : vivement le printemps ! et tu penses à l’été,

En souhaitant que l’automne te ramène à la raison.

 

 

Ton grand corps soulève des passions.

Tu vis dans un rêve de concupiscence.

Les femmes te regardent, te sourient,

Echangent avec toi un petit brin de conversation.

Et s’enfuient bien vite quand tu leur parles de sentiments.

Sache ô grand corps qu’elles ne s’agitent

Que pour  les grandes passions, sur des hommes

Au corps rond, visage souriant, débonnaire,

Avec un gros ventre, au  portefeuille garni de pognon.

 

 

Ne pleure pas ô grand corps !

Les femmes épouvantails aiment les décadents de ton espèce.

Fais leur un doigt de causette

Un trône de tes genoux

Et surtout enlève leurs lunettes

Avant de leur conter fleurette

Elles pourraient se réveiller au grand jour.

jeudi, 04 janvier 2007

"Vieubonome"

”Vieubonome” 

 

Je suis vieux et malade

Mais pas foutu

Du moins pas encore !

La nuit je dors mal

Mais le ciel est étoilé

Le jour le soleil brille

Et  les amis m’appellent

Mon chien me fait la fête

Et mon chat se laisse caresser

Je suis vieux et malade

Mais pas foutu

Du moins pas encore

Je vais clopin-clopant au cimetière

Voir les ami(e)s qui y sont

Et je leur dis de ne pas s’en faire

Ils me reverront bientôt

Jeune et en bonne santé

Mais pas encore !

Le facteur m’apporte des nouvelles

Mais pas celles du cœur.

Internet est ma planète

Je vais y voir les vivants et les morts

Et je dépose parfois mes peines

Et mes joies dans les forums

J’ai un pseudo : « Vieubonome »

Si vous m’y rencontrez

Faites-moi un clin d’œil !

Ma femme beaucoup plus jeune

M’a quitté pour des cieux plus cléments

Elle m’a complètement oublié…

Elle me trouvait taciturne et grognon

Et au lit trop entreprenant.

Mes deux enfants et mes trois petits enfants

Viennent me voir seulement à la saison des cerises

Ils vivent loin de France et m’écrivent

Et me téléphone pour ainsi dire jamais

Je suis un vieux bonhomme malade

Mais pas foutu

Du moins pas encore

J’ai toujours des rêves d’amour et de grandeur

Vous verrez je finirai en Seigneur

Sur un grand coup d’épouvante

Qui me conduira au milieu des anges.

Où je connaîtrai enfin le vrai bonheur...    

mercredi, 27 septembre 2006

Le canard de l'angoisse

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Sous un ciel bleu

Pirouettes

Pirouettes

Envolée de plumes

D'un pauvre canard

Assaisonné de plomb

Sous la mitraille

Et plouf !

Le bec dans l'étang.

   

Un chien aboie

Se mouille le poil

Et ramène dans sa gueule

Sa proie

Aux pieds du chasseur

Qui tient sous son bras

Son fusil ouvert

Encore tout fumant.

 

La chasse est grande ouverte

Tuer est de bon aloi

C'est la loi

Le Créateur n'a rien fait de beau

Sous les cieux

Aussi faut-il mettre le chaos

Dans ce qu'il croit avoir fait de mieux.

Le chasseur est le Maître du monde.

 

Allez! ! Le chien aux pieds !

 

http://www.coinbd.com/bd/albums/resume/2895/le-canard-de-l-angoisse/le-canard-de-l-angoisse.html

   

lundi, 20 mars 2006

C'est le printemps !

 

   

Dans l’automobile écarlate

Se trémoussent deux amoureux

Il a les joues rouge tomate

Elle a le regard langoureux

 

C’est le cinéma de grand-père

Avec le relief, la couleur

Voici le son oh bonne mère !

Un coup de klaxonne en plein cœur

 

Toute la nature bourgeonne

Les oiseaux flûtent le printemps

Le dieu Priape s’époumone

Sur les braises de ses vingt ans.

vendredi, 06 janvier 2006

Mariez-vous !

 

 

Ta taille est com’ ton anneau à serviette

Peint à ton nom, sur un morceau de bois.

Je l’aperçois sur la table et les miettes

De ton festin que tu as fait sans moi.

 

Tu es partie vivre une autre aventure

Qui tenaillait, depuis longtemps, ton cœur,

En me laissant tes miettes en pâture.

Bof ! je t’attends, tu reviendras en pleurs,

 

Me murmurer à l’oreille : « je t’aime »

Et retrouver tes miettes, ton anneau

Ta serviette, ton assiette, la même,

Avec dedans un anneau bien plus beau :

 

Une alliance gravée aux initiales

De notre amour retrouvé et heureux.

Nous connaîtrons la laisse conjugale

Et les enfants que nous ferons à deux.

 

De nos amours et de notre existence,

Il en sera tels les couples unis.

Nous mènerons nuit et jour une danse,

Faite d’amour, joie, de haine, d’ennuis.

 

Danses tangos, macabres, séguedilles.

Vieillir en couple, à trois, quatre, on s’en fout !

Buvons, dansons, avec ou sans béquilles.

Pour vivre à deux, il faut être un peu fous !

 

*C’est moi qui vous le dit…

 

Divorcer pourquoi pas ? On peut aussi danser,

A deux, trois, quatre, et plus. Bien ou mal mais en couples.

L’union est carnaval, joyeux, triste, insensé,

Grande marche nuptiale, en pingouins pas très souples.

 

*Malgré tout, je vous crie de bon cœur : Mariez-vous !…

         

Mise en garde

Copier, plagier c’est mal, mais demander c’est bien,

Sinon, vous subiriez, tel l’écrivain Tallien :

Copieur sans foi ni loi qui par un beau matin

A chopé deux grands maux : une vilaine lèpre

Et un mal de la main, appelé Dupuytren.

jeudi, 05 janvier 2006

Maître du Temps

Maître du temps

 

Incorrigible présent

Non, rien ne peut t’arrêter.

Chaque seconde t’imprègne

D’ennui ou de folie tendre,

Ton grappin toujours présent.

J’attends serein le verdict,

L’étoile collée au front.

   

Veux-tu de moi le matin ?

Le soir, je ne suis pas libre.

Fragile château de cartes

Un souffle de vent subit

Peut m’écarter de ma route

Mais je n’en frémirai pas.

 

Comme Socrate mon maître

J’attends serein le verdict

En surveillant chaque pas.

La moulinette du temps,

Ah ! voudrait bien se mouvoir,

Dans mes mains aux paumes d’ombre,

 

Mais moi seul en suis le maître.

 

Je boirai cette ciguë

Pour me délivrer du temps

Quand je le déciderai

Il appartient à moi seul

De tourner la moulinette

J’en serai toujours le maître.

 

Mais voilà qu’une faux noire

Apparaît à ma fenêtre.

Ne serait-ce pas le temps,

Ce vieux temps qui me poursuit ?

Si tu n’es pas froussard, entre !

Je vais te tordre le cou,

 

Car je suis toujours mon maître,

Le seul maître de mon temps…

         

 

dimanche, 18 décembre 2005

Père Noël Chinois

 

Cette année, c’est certain, notre Père Noël

Sera un vrai chinois, la hotte toute pleine

De produits made in Chine, aux inconditionnels

Computers, DVD, jouets. Ah ! quelle veine !

 

Tout le monde en aura, même des écrans plats :

Des petits et des grands, en toute garantie.

De un jusqu’à trois ans, n’ayez aucun tracas.

Belle fabrication, nos bottes bien remplies.

 

Transformons en thé noir, notre bon vieux pinard

Et mangeons la salade, en pinçant les baguettes

Et buvons du saqué, entre copains au bar

Adieu verveine, marc et hideuses fourchettes.

 

Dans tous les magasins, on commerce chinois

Pleins feux dans les rayons, sur le sport, les chaussures

Les montres, le textile. On mange pékinois

On s’habille à Hongkong, pas de demi-mesure.

 

Nos poupées ont les yeux en amande et bridés

Vendons leur nos Airbus, couleur jaune citrouille.

La fée halloween va les métamorphoser,

En gros dragons ailés.Nos chinois morts de trouille !

   

On nous copie partout, à Pékin, à Shanghai.

On refait nos produits, contrefaçons parfaites.

Tous nos fruits du terroir, le miel et même l’ail.

Restons français, vivons chinois, faisons la fête.

 

Et Joyeux Noël !

 

Gaudeamus