mercredi, 25 avril 2007
Corps à corps
« L’amour est un je ne sais quoi, qui vient de je ne sais où, et qui finit je ne sais comment »
Mademoiselle de Scudéry
Corps à corps
Dans tes yeux d’ilménite, tu bavoches
les estampes à venir de nos ébats amoureux.
Nous finirons couchés dans nos elbeufs,
tissés avec un ros.
enlacés et collés tous les deux,
comme dans le jard d’une rivière profonde.
Avec tes longues tresses de cheveux,
je jouerai au quipo.
Pendant ce temps, notre westie,
le mamelouk de garde,
s’expliquera avec le chat dans les dahlias.
Je ne suis pas un homme couard.
Je jette de temps en temps du lest,
et je saumure mes sentiments,
en dégustant des nems et du vin fort.
A l’inverse, toi, tu préfères ce qui est ovin,
en buvant une ale mousseuse.
20:40 Publié dans Textes/Poèmes coucous désemprisonnés | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Etonnant tableau, étonnant poème !
Écrit par : aliscan | lundi, 30 avril 2007
L'imagination en poésie et en peinture est toujours surprenante. Je est un autre... et qui nous habite ?
Écrit par : Gaudeamus | lundi, 30 avril 2007
Les commentaires sont fermés.