vendredi, 04 août 2006
Porte-malheur

Porte-malheur
Elle était jeune
Elle était belle
Le temps n'avait aucune prise sur elle
Elle l'ignorait
Et pensait le contraire
Elle se trouvait laide
L'amour l'a prise par surprise
Il incendia son cœur
Ce fut son malheur
Celui qu'elle aimait
Ne l'aimait pas
Elle alla se pendre un 1er mai
A un brin de muguet.
Un quidam de passage
Lui montra un soleil de pissenlit
Elle lui remit son âme dans un sourire.
14:20 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Ozalik
Écrit par : Ozalik | mardi, 08 août 2006
Pas le temps d'en apprendre les revers...
Saura-t-on jamais ce qui pousse vraiment certains à partir, quand d'autres endurent et passent l'obstacle ? Pourquoi les uns cessent d'y croire au point d'abandonner, quand d'autres résistent, ou se recroquevillent comme chenilles, le temps que passe la douleur ?
La vie a ses caprices, la mort aussi...
Un joli poème, que j'ai pris plaisir à lire, comme d'autres sur ton site... Peut-être un jour passeras-tu par La Tanière des Poètes, j'aurais plaisir à t'y recevoir en tout cas...
Amicalement,
Bifane
Écrit par : Bifane | vendredi, 11 août 2006
Merci pour ta suggestion et, comme tu peux le constater, j'en ai tenu compte...
Écrit par : Gaudeamus | jeudi, 17 août 2006
Avec toutes mes amitiés.
Écrit par : Gaudeamus | jeudi, 17 août 2006
Écrit par : laura | lundi, 28 août 2006
Amitiés
Écrit par : Gaudeamus | lundi, 28 août 2006
Écrit par : laura | mardi, 29 août 2006
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