lundi, 09 août 2021
ESPRIT TU ES LÀ !
ESPRIT TU ES LÀ !
Rien à contrôler
l'Esprit est présent,
au dedans,
Mon âme chante
La nuit s'enflamme
de tous mes sens,
Que dire à l'Esprit ?
Il n'est que présence,
Je le laisse m'envahir,
Entre deux pensées
l'Esprit se présente,
Rien à contrôler,
Vide absolu
Bien-être intense
SILENCE
Un autre monde
le merveilleux, l'incommensurable,
l'Amour absolu, infini, lumière bleue, orange,
l’extase au millième de seconde
La vraie vie,
J'existe enfin vraiment,
GAUDEAMUS
14:42 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ARBRE
L'arbre
Grave ton nom
sur l'écorce
l'arbre t'en sera reconnaissant
Son sang sera le tien
et le tien le sien,
Ton nom chantera
dans la sève
et l'arbre
vieillira bien,
Toi tu n'en tirera
que du bien.
GAUDEAMUS
14:22 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
GRECE
GRECE
Dragons rouges
langues de sang
La Grèce n'en finit pas
d'abattre les monstres,
Acres fumées
tueuses de poumons,
La Grèce n'en finit pas
d'avaler les monstres,
Ne jetez pas n’importe où
vos mégots mécréants,
Les forêts vous supplient,
Ne les achevez pas
Elles sont innocentes,
Nous avons besoin d'elles
pour nous changer du dedans,
GAUDEAMUS
13:39 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 juillet 2015
Redeviens un enfant !
Redeviens un enfant !
Il n’y a pas d’abîme, il n’y a que le vide.
Le temps n’est que présent, passé, futur, néant
Le cosmos est immuable, au ciel aucune ride.
La terre un peu se plisse, vieillit ou rajeunit.
Dans mon cœur un oiseau s’entraîne aux vocalises
Ami(e) d’un jour, d’un soir, tu fais en moi ton nid.
En paix, je dors la nuit, oreiller en valise
Où je garde en secret tous mes rêves enfouis.
J’attends la fin du monde, enragé de vitesse
Comme un i immobile, absorbant le bonheur
Un gros dragon de feu me tient toujours en laisse
Je contemple chaos, pauvreté et malheur.
Je suis pourtant heureux, l’amour se laisse vivre.
Rien à me reprocher, à part quelques péchés.
Je me suis converti en lisant de pieux livres.
Les anges m’ont souri et un chien m’a léché.
Je ne suis pas roublard, sauf pour les gros imberbes
Un petit peu coquin et quelque brin menteur.
Le nez de Pinocchio, je manie bien le verbe,
Enfant intelligent mais manipulateur.
Durant mon internat du temps de mes études
Ânonnant grec, latin, piétinant le français
Pour en sortir le jus, jouant les saints, les prudes.
Mes professeurs m’aimaient, certains me cajolaient.
Un soir dans le dortoir des paroles furtives
A mon oreille chaste une envolée de mots.
Je perdis le sommeil, franchissant l’autre rive,
Je découvris la vie, interdite aux puceaux.
Je n’ai cessé de jouir, tel un angelot rose.
Dieu m’a fait trébucher. J’ai rencontré Satan.
Je me suis confessé en faisant quelques poses.
Puis l’Esprit m’a crié : Redeviens un enfant !
Gaudeamus
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vendredi, 27 février 2015
Alfred de Musset
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
[…]
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset
(extrait du poème Tristesse)
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lundi, 28 avril 2008
Bourdin & Co à RMC
Bourdin & Co à RMC
Petit matin au réveil
Bourdin & Co
Sarko et Carla s’amourachent
Prix en hausse
Moral d’un auditeur au plus bas
Pourquoi s’énerver
Il faut rire et s’amuser
Ne pas mentir aux français
Dire toujours la vérité
Solo guitare…
Quand Bourdin & Co me réveillent
Le café aussi me réveille
Un croissant ou deux
Un bon jus d’orange
Je vois la vie en rose
En jaune, en bleu, en blanc…
Saxo blues…
J’ai un coup de blues
Tout fout le camp
C’est plus le moment
Un auditeur a changé de ton..
Solo guitare…
Bourdin & Co se réjouissent
Il faut se bouger !
Un auditeur transmet sa positivité
Et tout repart en solo
Je vais grimper aux rideaux
La journée va être chaude
Mon moral est au plus haut
Saxo et guitare dans le soleil …
Un oiseau chante à ma fenêtre
Bourdin & Co ont un punch terrible ce matin…
Il faut se bouger, se prendre par la main…
Je vais aller marcher, frais et joyeux ,dans ce petit matin …Au retour,
Les Grosses Têtes ont intérêt à bien se tenir
Qu’ils ne me foutent pas le moral en l’air
avec les mécontentements des auditeurs
et tous les problèmes politiques…
Il faut se bouger Nom de Dieu !
10:07 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (5)
vendredi, 30 novembre 2007
Haïku du jour
Tanka du jour :
Samedi 01 Décembre 2007
Des feuilles qui glissent
Le vieux se casse en tombant
Le col du fémur
Les jolies feuilles d’automne
Peuvent vous coûter la vie
22:35 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 23 septembre 2007
Conseils ( fâcheux ) à un jeune poète.
« L’art est un jeu. Tant pis pour celui qui s’en fait un devoir ».
Max Jacob “Conseils à un jeune poète”
Conseils ( fâcheux ) à un jeune poète.
Rouscaille, rabote ton verbe
Et fluctuat nec mergitur.
Tu n’es qu’un “poèteux” en herbe
Ô moussaillon les temps sont durs.
Va et travaille l’orthographe
Ta grammaire beugle trop fort.
Tes textes, sur lesquels tu piaffes,
Penchent gravement à bâbord.
Fouine les rimes, synonymes.
Pianote sur le net coquin
Le sérieux, le pusillanime,
Et trifouille dans tes bouquins
Trempe ta plume dans l’acide.
Taille tes crayons au couteau.
Et, pour être certain d’un bide,
Garde tous tes meilleurs morceaux.
Tu deviendras bien un génie.
Tes griffons surgiront plus tard,
Quand ta poésie réunie
Plaira à tous, même aux ringards.
Gaudeamus
12:55 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 juin 2007
Je n'ai songé qu'à toi
Je n’ai songé qu’à toi
Je n'ai songé qu'à toi, ma Belle, l'autre soir.
Quelque chose flottait de tendre dans l'air noir,
Qui faisait vaguement fondre l'âme trop pleine.
Je marchais, on eût dit, baigné dans ton haleine.
Les souffles qui passaient semblaient rouler dans l'air
Un souvenir obscur et tiède de ta chair.
J'aurais voulu t'avoir près de moi, caressante,
Appuyée à mon bras dans ta grâce enlaçante,
Et lente et paresseuse, et retardant le pas
Pour me baiser sans bruit comme on parle tout bas.
L'amour vibrait en moi comme un clavier qu'on frôle
Ô câline d'amour bercée à mon épaule !
Et je t'évoquais toute avec ton grand manteau,
Et la touffe de fleurs tremblante à ton chapeau,
Et tes souliers vernis luisant dans la nuit sombre,
Et ton ombre au pavé fiancée à mon ombre.
Il est ainsi des soirs faits de douceur qui flotte,
De beaux soirs féminins où le cœur se dorlote,
Et qui font tressaillir l'âme indiciblement
Sous un baiser qui s'ouvre au fond du firmament.
Tes yeux me souriaient... et je marchais heureux
Sous le ciel constellé, nocturne et vaporeux,
Pendant que s'entrouvrait, blancheur vibrante et pure,
Mon âme - comme un lys ! - passée à ta ceinture.
Albert Samain (1858-1900) Le Chariot d’Or
Albert Samain
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mardi, 02 janvier 2007
Bonne et heureuse année à tous
16:27 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 décembre 2006
Sacrebleu !
La nuit ne porte pas conseil
Elle éteint les rumeurs intérieures
Elle broie les cerveaux
Elle embaume les corps
La nuit est insipide
Elle est torride à la fois
Et monstrueuse
Elle brise les élans
Et les cauchemars sont ses enfants
J’ai vu Dieu dans mes rêves
Et le démon ricanait
Sulpiciens, dominicains, bénédictins
Et tout le saint-frusquin
Dormez bien et chantez matines et laudes.
De tous vos bréviaires,
De toutes vos prières,
De toutes vos mauvaises et saintes pensées
Faites-en un immense ostensoir
Et que nos âmes reposent en paix.
Que le Seigneur vous bénisse et vous protège.
Amen sacrebleu !
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mercredi, 28 juin 2006
FOOT
FOOT
Une immense clameur escalade le ciel
Un stade en feu, hurlant
Sur des joueurs en shorts, en maillots rouge et blanc
Qui tapent dans un ballon rond,
Avec des cris et des jurons
Chaussettes bien tirées et bandeau sur le front.
L’herbe bleue voltige sous les crampons
Ils jouent leur vie les grands, au jeu des grands enfants
Les vaincus seront hués, jetés à la géhenne
Les vainqueurs adulés et portés en triomphe.
Corps désarticulés, couverts de sueur chaude
La nuit torride et rouge aboie au pied des buts
Mon dieu qu’il fait lourd !
Brusquement, je me réveille en sursaut
Un ballon flotte au-dessus de mon lit
Un ange me sourit
Le gardien de mon âme
Tient dans ses mains le globe étincelant de ma vie.
10:15 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 15 avril 2006
Mort où est ta victoire ?
Mort où est ta victoire ?
La terre s'est ouverte
Plaie béante aux langues de feu
Le Ressuscité a jailli dans son corps de lumière
La souffle de l'Esprit rédempteur
Resplendit sur la terre et dans les cieux.
Mort où est ta victoire ?
Mort tu es vaincue.
Nous sommes toutes et tous des ressuscités
Encore faut-il entrer dans la nouvelle matière
Et découvrir notre corps glorieux.
Le Christ s'est levé
Le Christ règne sur la terre
Il nous dit que nous sommes des êtres de lumière
Que notre âme est immortelle
Que nous sommes tous des dieux.
http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=6408&ru...
12:55 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 26 mars 2006
Adieu l'ami
Je marche dans les rues, des braises plein les mains
Le museau de l'hiver, bien au chaud dans mes poches
Mon cœur un peu transi a pris froid au soleil
Je sais que le printemps y remettra bon ordre
Il me faudra du temps pour oublier la mort.
Elle a fauché plein fouet un de mes amis chers.
On avait beaucoup ri , dans la roue d'un manège,
En prenant des photos, dans les airs et le froid.
Mes larmes sont taries et je serre les dents,
Je ne suis qu'une impasse, inquiète dans le noir,
Cherchant toujours l'ami, souffrant et las de vivre
Qui a mangé du chanvre, au lever d'un jour sombre.
Cet horrible matin, que pouvions-nous pour toi ?
As-tu connu la peur, sur ce nouveau manège ?
Nous étions pourtant là, pour t'aider, te parler.
Mais tu as préféré partir, seul, sans paroles.
Tu nous laisse groggy et nous t'aimons très fort.
Malgré notre chagrin, va, continue ta route.
Des êtres tant aimés vont te prendre la main.
La Lumière t'attend, au bout de ton chemin.
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vendredi, 17 mars 2006
Un village et deux enterrements
Un village et deux enterrements
Il fait plus noir qu'au fond d'un puits.
Il fait plus noir que du charbon.
L'église au loin sonne le glas,
Pour un inconnu du village.
Il y aura beaucoup de monde.
Les gens aiment les respectables.
Ils ont pouvoir sur les vivants.
Le potard guette l'ordonnance
Et le médecin le malade.
Le gros boucher le bon vivant.
Le charcutier, le gros cochon.
Le coiffeur guette les hirsutes
Les deux cafés les croque-morts.
Et le curé son goupillon,
Son requiem de tradition.
Le p'tit village tout entier
A pris une tête d'enterrement.
Le cimetière est en beauté
Pour y loger cet inconnu.
Il y aura beaucoup de monde.
Les gens aiment les respectables,
Ils ont pouvoir sur les vivants.
L'église au loin sonne le glas.
C'est la fin de l'enterrement.
Le p'tit village tout entier
Reprend sa tête de tous les jours,
Sa tête de bon vivant.
Demain les cloches sonneront,
A pleines volées dans le ciel,
Pour des mariés très inconnus.
Il y aura beaucoup de monde.
Les gens aiment les respectables,
Ils ont pouvoir sur les vivants.
Le p'tit village tout entier
Aura la tête en tourbillon.
Les deux cafés seront ouverts,
Pour un tout autre enterrement :
Celui d'une vie de garçon !
13:55 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 20 février 2006
Le festin de pierre
Je vois les somptueux palais
De Rome et de la Grèce antique,
Entre tes seins lourds dérobés.
Le lac des cygnes et les flamands roses
ne sont rien à côté.
Les singes au cul vert et rouge t’ont léchée.
J’ai senti sur toi leur haleine
De poivre et de laine mouillée.
Que pensent les cloches à manivelles
Qui tournent très souvent autour de toi ?
Rien ne peut m’échapper,
Dans l’iceberg de mon cœur.
Les éléments tordus de mes neurones
N’ont rien à envier
Aux forçats enchaînés.
Moi seul sait que tes cuisses sont de verre
Ta bouche de granit grenât.
D’autres que moi ne savent pas
Que ton ventre couvert de lierre
Gémit sous mes tenailles, mes ébats.
Tu ries à la rivière emperlée dans la mousse
Que j’ai mis à ton cou, un jour de grand orage. .
Je n’ai pas eu besoin de Cupidon.
Tes fesses de reine
Jouissent de mes larmes.
Je hais les pigeons impolis
Qui fientent et forniquent
Sur ta prunelle aveugle.
Viens un soir dans mes bras.
Notre festin, sera un vrai festin de roi
Et tu seras ma reine et je serai ton roi.
Un festin de pierre et de lierre.
Le plus merveilleux,
Jamais contemplé des étoiles.
22:50 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 février 2006
OCEANO NOX
Fricassées de marins
Aux pompons alcooliques
En bordées de vauriens
Aux sexes mécaniques
Jurons jupitériens
Ecarte les que j'te nique
Au fond des sous-marins
Musique océanique
Et les mains vont bon train
Sur l'anguille érotique
Dans les placards mesquins
Aux pin-up pathétiques
Le regard très lointainOh rien de romantique !
La soupe brasse les marins
Vomissures diarrhéiques
Pour la pâtée des requins
Aux infos télescopiquesDes messages lointains
Pas toujours sympathiques
L'océan fouette les marins
Souvent schizophréniques
Qu'on pris un sale grain
Dans des orages cyclothymiques.
Mais voici que d'horribles crapoussins
Aboyeurs, pas très catholiques,
Sur un horizon de feu, surgissent en essaim
Au présage sombre et dramatique
Et retournent, d'un coup, nos p'tits marins
Dans les fonds profonds, pour un requiem océanique.
Gaudeamus
13:30 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 07 février 2006
Hommage à ton visage
Visage perdu, visage arraché,
Visage reçu, visage remodelé,
Visage vivant !
Les masques ont quitté ta nuit.
Ô femme, tu es la plus belle !
Tu embellis nos journées.
Toutes les fleurs de la terre
ne suffiraient pas à combler ton bonheur
ni le nôtre
Ô beauté ! infinie, retrouvée.
Tes Pygmalions méritent bien d'être encensés.
Merci de nous permettre
d'admirer ton visage ensoleillé.
http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060118.OBS2546.html
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samedi, 04 février 2006
DIS PAPA... ?
Un bouquet de plumes
Dans un ciel d'acier
L'oiseau tombe en vrille
Le chasseur l'a touché
Le feu a roussi les feuilles du peuplier
La fin de cette journée traîne
Une odeur de fumier
La fourche est bien trop lourde pour le soulever.
Tiens, j'ai des perles de sang
Au bout des doigts
J'attendrai
Que l'hiver déshabille les bois,
Pour les essuyer.
Nuit sans étoiles
Un chat-huant s'est pendu
Maladroitement
En voulant crier.
Dans l'âtre de la cheminée
Les bûches dansent contentes
Elles vont quitter un monde parfait
Mais sans joie.
Comme chaque soir,
La télévision touille la même soupe,
Epicée et amère.
Dis papa, pourquoi les gens sont aussi méchants?
11:00 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (2)
Je est un autre...
Je divague souvent dans des contrées austères,
Sous un ciel de métal, où mon esprit se perd.
Je est vraiment un autre. Aux confins de ces terres
Des êtres mystérieux s’emparent de mes vers.
Il faudra bien un jour arrêter ma toupie.
Partir à tout jamais, sans espoir de retour.
Tirer ma révérence : adieu la compagnie,
Errer au marécage, au pays des vautours.
Il me faudra goûter, de ce carton putride,
Attendant ce soleil, caché, présent en moi.
Il jaillira d’un coup, de mon corps apatride.
Je le serrerai fort, pour calmer mes émois.
Ce soleil radieux irradiera mon âme
Et je n’aurai plus peur, car enfin délivré
De ce carcan hideux où souvent je me pâme
Pauvre hère perdu, au milieu des crevés.
Mon départ imminent, s'inscrit dans les étoiles
Dans mon jardin, les fleurs caressent doucement
Ma belle âme araignée, accrochée à la toile
La jacinthe me chante l'air pour un amant
Je ne suis pas pressé de quitter l’éphémère
Les rêves de maya emplissent mes sabots
J’avoue, en vérité, j'aime ton giron, terre,
Ma douce prostituée, aux mensonges si beaux.
06:15 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (1)