lundi, 20 février 2006
Le festin de pierre
Je vois les somptueux palais
De Rome et de la Grèce antique,
Entre tes seins lourds dérobés.
Le lac des cygnes et les flamands roses
ne sont rien à côté.
Les singes au cul vert et rouge t’ont léchée.
J’ai senti sur toi leur haleine
De poivre et de laine mouillée.
Que pensent les cloches à manivelles
Qui tournent très souvent autour de toi ?
Rien ne peut m’échapper,
Dans l’iceberg de mon cœur.
Les éléments tordus de mes neurones
N’ont rien à envier
Aux forçats enchaînés.
Moi seul sait que tes cuisses sont de verre
Ta bouche de granit grenât.
D’autres que moi ne savent pas
Que ton ventre couvert de lierre
Gémit sous mes tenailles, mes ébats.
Tu ries à la rivière emperlée dans la mousse
Que j’ai mis à ton cou, un jour de grand orage. .
Je n’ai pas eu besoin de Cupidon.
Tes fesses de reine
Jouissent de mes larmes.
Je hais les pigeons impolis
Qui fientent et forniquent
Sur ta prunelle aveugle.
Viens un soir dans mes bras.
Notre festin, sera un vrai festin de roi
Et tu seras ma reine et je serai ton roi.
Un festin de pierre et de lierre.
Le plus merveilleux,
Jamais contemplé des étoiles.
22:50 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
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