dimanche, 26 mars 2006
Adieu l'ami
Je marche dans les rues, des braises plein les mains
Le museau de l'hiver, bien au chaud dans mes poches
Mon cœur un peu transi a pris froid au soleil
Je sais que le printemps y remettra bon ordre
Il me faudra du temps pour oublier la mort.
Elle a fauché plein fouet un de mes amis chers.
On avait beaucoup ri , dans la roue d'un manège,
En prenant des photos, dans les airs et le froid.
Mes larmes sont taries et je serre les dents,
Je ne suis qu'une impasse, inquiète dans le noir,
Cherchant toujours l'ami, souffrant et las de vivre
Qui a mangé du chanvre, au lever d'un jour sombre.
Cet horrible matin, que pouvions-nous pour toi ?
As-tu connu la peur, sur ce nouveau manège ?
Nous étions pourtant là, pour t'aider, te parler.
Mais tu as préféré partir, seul, sans paroles.
Tu nous laisse groggy et nous t'aimons très fort.
Malgré notre chagrin, va, continue ta route.
Des êtres tant aimés vont te prendre la main.
La Lumière t'attend, au bout de ton chemin.
12:15 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Courage, les suicides sont hélas trop courant.
Amitiés
Écrit par : Sabine | mardi, 28 mars 2006
Merci du fond du coeur.
Écrit par : Gaudeamus | mardi, 28 mars 2006
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