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samedi, 04 février 2006

Je est un autre...

 

Je divague souvent dans des contrées austères,

Sous un ciel  de métal, où mon esprit se perd.

Je est  vraiment un autre. Aux confins de ces terres

Des êtres mystérieux s’emparent de mes vers.

 

Il faudra bien un jour arrêter ma toupie.

Partir à tout jamais, sans espoir de retour.

Tirer ma révérence : adieu la compagnie,

Errer au marécage, au pays des vautours. 

 

Il me faudra goûter, de ce carton putride,

Attendant ce soleil, caché, présent en moi.

Il jaillira d’un coup, de mon corps apatride.

Je le serrerai fort, pour calmer mes émois.

 

Ce soleil radieux irradiera mon âme

Et je n’aurai plus peur, car enfin délivré

De ce carcan hideux où souvent je me pâme

Pauvre hère perdu, au milieu des crevés.

 

Mon départ imminent, s'inscrit dans les étoiles

Dans mon jardin, les fleurs caressent doucement

Ma belle âme araignée, accrochée à la toile

La  jacinthe me chante l'air pour un amant

                                                                                   

Je ne suis pas pressé de quitter l’éphémère
Les rêves de maya emplissent mes sabots

J’avoue, en vérité, j'aime ton giron, terre,

Ma douce prostituée, aux mensonges si beaux.

 
 
 
 
 

Commentaires

J'aime...
Et j'aime rarement
Merci

Écrit par : L'Autre | samedi, 04 février 2006

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