dimanche, 18 décembre 2005
Père Noël Chinois
Cette année, c’est certain, notre Père Noël
Sera un vrai chinois, la hotte toute pleine
De produits made in Chine, aux inconditionnels
Computers, DVD, jouets. Ah ! quelle veine !
Tout le monde en aura, même des écrans plats :
Des petits et des grands, en toute garantie.
De un jusqu’à trois ans, n’ayez aucun tracas.
Belle fabrication, nos bottes bien remplies.
Transformons en thé noir, notre bon vieux pinard
Et mangeons la salade, en pinçant les baguettes
Et buvons du saqué, entre copains au bar
Adieu verveine, marc et hideuses fourchettes.
Dans tous les magasins, on commerce chinois
Pleins feux dans les rayons, sur le sport, les chaussures
Les montres, le textile. On mange pékinois
On s’habille à Hongkong, pas de demi-mesure.
Nos poupées ont les yeux en amande et bridés
Vendons leur nos Airbus, couleur jaune citrouille.
La fée halloween va les métamorphoser,
En gros dragons ailés.Nos chinois morts de trouille !
On nous copie partout, à Pékin, à Shanghai.
On refait nos produits, contrefaçons parfaites.
Tous nos fruits du terroir, le miel et même l’ail.
Restons français, vivons chinois, faisons la fête.
Et Joyeux Noël !
Gaudeamus
16:00 Publié dans HUMOUR - IRONIE | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Bravo, c'est très drôle et bien d'actualité.
Vous faites de la poésie bien construite ce qui n'est pas toujours le cas aileurs...
Cordialement
Écrit par : Paulette | lundi, 19 décembre 2005
Merci Paulette. Tous les poètes s’expriment avec leur style et leurs émotions. Aujourd’hui, la poésie dites moderne ou libre est aussi contraignante qu’hier , elle a ses règles . Il ne suffit pas de faire des rimes sans mesures et des mesures sans rimes et bancales…En poésie, il est bien difficile d’être satisfait, on peut toujours faire mieux. Il y a quelques livres comme celui que vous me citez dans votre e-mail sur la technique poétique. .Je le connais, je l’ai lu et relu et encore relu. On pourrait être découragé, mais comme en peinture il ne faut pas craindre de faire et refaire. Je me garde bien de critiquer la poésie qu’on trouve sur les blogs et sur Internet, en général. Souvent je me sens bien petit à côté. Les grands d’hier ou d’aujourd’hui ont eu et ont aussi leur faiblesse. Pour progresser, il faut aussi les lire et les relire. Dites à votre petit fils de ne pas se décourager. Si on a la passion de l’écriture, on ne peut que bien écrire.
Avec toutes mes amitiés.
Écrit par : Gaudeamus | mardi, 20 décembre 2005
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