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mercredi, 10 juin 2015

Maximes sur la guerre - René Quinton

 

maximes sur la guerre.jpgPREMIÈRE PARTIE —

MAXIMES SUR LA GUERRE

Maximes sur la Guerre – I

I.

Les hommes peuvent rêver qu'ils n'aiment point la guerre. La nature aime la lutte et la mort.

C'est à la fleur et dans la plénitude de leur âge que la nature voue les mâles à la mort.

La nature crée des espèces ; elle ne crée pas des êtres. L'espèce est la fin ; l'être n'est que le

serviteur de cette fin. C'est le propre de l'individu de s'abuser sur sa destinée et de croire qu'il est né

pour soi-même.(1)

Seuls, les héros soupçonnent qu'ils ne sont point nés pour eux-mêmes. (2)

La guerre ne transforme point les hommes ; elle les rend à leur fin native. La guerre est l'état

naturel des mâles.

Autant l'homme déteste la mort dans les heures calmes de la vie, autant il l'accepte

naturellement dans la lutte.

Dans l'univers, le service de l'espèce impose aux femelles les charges, les risques de la

maternité. Il impose aux mâles d'un même sang la lutte fratricide, le combat entre soi, la mort s'il le

faut (1). Ce que l'instinct impose, l'animal l'accepte naturellement. Les mâles sont organisés pour

mourir, pour accepter du moins les risques de la mort dans la lutte.

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1. L'homme attache du prix à son existence ; la nature, non.

2. La nature crée des hommes pour être sacrifiés au bien commun ; ce sont les héros.

La nature ne veut point la fécondation ; elle veut la fécondation essentielle. La première mission des mâles n'est pas de se reproduire, mais de s'entre-tuer. Dans l'ensemble du monde vivant, leurs

carnages préludent à l'amour. La femelle propage l'espèce ; le mâle, par sa mort, la sélectionne (2).

La nature, qui en bénéficie, crée les mâles pour s'entre-détruire ; elle leur en donne le goût et la

force de risquer (1).

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1. Dans l'univers, la survie de l'espèce impose aux femelles les charges, les risques de la maternité.

Elle impose aux mâles de même sang le duel de mâle à mâle, le combat sans merci, la mort s'il le

faut.

2. La nature veut que les mâles s'affrontent, qu'ils meurent. Dans l'ensemble du monde vivant, les

carnages des mâles préludent à l'amour. La femelle propage l'espèce ; le mâle, par sa mort, la

purifie.

Le mâle qui meurt sert l'espèce, en laissant à d'autres le soin de la propager.

La nature refuse aux mâles le droit de se reproduire, aux races le droit de se perpétuer. Ce droit,

les mâles et les races doivent le conquérir dans la lutte. Le premier devoir que la nature leur dicte

n'est point de vivre, mais de triompher ou de mourir (2).

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1. Un petit nombre de mâles assurent le service de l'espèce. La nature confie à l'ensemble des mâles

le soin de dénier à chacun d'eux le droit de se reproduire. Elle les dote de cœurs ennemis, afin qu'ils

se mesurent et s'entre-détruisent dans la lutte. L'inimitié des mâles est la loi et le salut de l'espèce. –

La nature ne crée l'espèce qu'en y créant les mâles ennemis ; le mâle, par sa mort, la purifie.

2. Un mâle n'a pas le droit de se reproduire. Une race n'a point le droit de se perpétuer. La

nature veut le règne des forts. Elle affronte les mâles, elle affronte les races, afin de les juger, de les

condamner ou de les conserver.

La charge de mourir est aussi naturelle au mâle, qu'à la femelle la charge de porter. La destinée

des mâles est de mettre en jeu leur vie au service de l'espèce. Tout mâle porte en soi la vocation de mourir (1).

La mort se supporte bien à la guerre. À l'heure de la lutte, l'homme naturel méprise la vie. Elle

n'est plus sa fin. Il cesse d'être son champion pour devenir celui de l'espèce.

La guerre n'est point un défi à la nature. Il n'est point contre nature pour le mâle de tuer son

semblable ; il n'est point contre nature pour le mâle d'être tué par son semblable. La loi qui régit les

rapports des mâles à l'intérieur d'une même espèce est une loi de meurtre et de risque. La guerre est

un chapitre de l'amour.

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1. La nature n'aime pas les mâles. – À l'intérieur de chaque espèce, les mâles ont la mission de

s'entre-tuer pour le salut de l'espèce.

Les mâles de la même espèce ont une ivresse à s'entre-déchirer. L'ivresse de la guerre est une

ivresse de l'amour.

L'égoïsme est le faux calcul. La guerre rappelle soudain aux hommes qu'ils ne sont point nés

pour eux-mêmes.

Les êtres ne sont beaux qu'en amour et à la guerre, parce que le dévouement et l'abnégation sont

les deux vertus de l'amour et de la guerre, et les assises de la beauté morale (1).

Il y a des êtres qui croient s'aimer et savent qu'ils ne mourraient point l'un pour l'autre.

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1. La guerre donne aux hommes la beauté morale que la maternité donne aux femmes.

Le pacifisme est un attentat à l'honneur. L'homme n'a qu'une majesté, qui est de savoir mourir.

Le pacifisme la lui dénie (1).

La force qui pousse les hommes au feu est une des plus puissantes du monde. Elle domine celle

qui les pousse à l'amour. Il est peu d'amours sur la terre pour lesquels on soit prêt à mourir. L'amour

du pays en est un (2).

Qui n'a pas désiré mourir n'a jamais aimé.

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1. Le pacifisme est le frère du malthusianisme.

2. L'amour de la Patrie est un amour ombrageux qui ne supporte point d'être nommé. C'est un

amour qui réconcilie tous les hommes, un amour d'accord avec l'honneur, le seul amour auquel

l'honneur permette de se laisser aller.

Ce n'est pas pour atteindre des sommets que des hommes gravissent les montagnes. Le

côtoiement de la mort est si doux, qu'à défaut de la guerre, l'homme s'invente dans des jeux des

occasions de mourir (1).

Aucune espèce animale n'apporte à la mort plus de frénésie que l'homme. Aucune ne s'épure ni

ne s'entre-tue davantage. Chez l'animal, il n'y a que les instincts qui s'affrontent ; chez l'homme, il y

a les idées. Une croyance qui diffère porte en soi un ordre de mort. Tout idéal est un prétexte à tuer

(2).

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1. Les voluptés du risque sont si impérieuses que, la vie de société abolissant certains dangers,

l'homme s'en crée d'artificiels pour s 'exposer et en jouir.

2. Aucune espèce animale n'apporte à la mort plus de frénésie que l'homme. C'est parce qu'il outre

la nature que l'homme outre la mort.

Les voluptés peuvent remplir le monde ; ce sont les idées qui le mènent (1).

La nature ne commande aux êtres de vivre que pour servir. Servir est la fin ; vivre n'est que le

moyen. L'instinct de conservation est au mâle ce que la prudence est à une troupe dans une marche

d'approche. Il amène vivant, à pied d’œuvre, pour le combat, sa fin dernière, l'être créé pour lutter et

mourir.

Les instincts de vivre et de reproduire sont les instincts mineurs. L'instinct de servir est l'instinct majeur. Que m'importe que tu vives, si tu ne me sers ; que tu reproduises, si tu n'engendres que des

morts ! Ma volonté est la vie. Je la jette dans la lice entre les mâles. Fuis, triomphe ou succombe,

mais ne me donne que des serviteurs qui continueront à servir mon désir. Je suis le gardien de la

durée ; je t'ai associé à mon oeuvre : c'est peu que pour m'en payer tu consentes au risque et à la mort.

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1. Les êtres ne sont que le serviteur de l'idée. – La mort volontaire est un tribut de l'homme aux idées. – Les races se fondent sur les idées.

Il faut que l'amant obéisse à des fins puissantes pour tuer tout ce qu'il aime (1). Le mâle tue la

femelle souillée, comme le mâle. Plutôt point de progéniture qu'une progéniture qui ne soit mienne.

Point de monde qui ne me ressemble.

Ma vertu est la vertu. C'est peu que rien ne m'égale ; rien ne me ressemble. L'imperfection du

monde vient de ce que nul n'y est créé à ma ressemblance (2).

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1. Il faut bien que le mâle qui tue obéisse à des fins puissantes pour sacrifier tout ce qu'il aime. – La

joie de tuer est profonde. Il y a dans le meurtre un assouvissement de l'instinct, une volupté de

l'âme.

2. L'ordre de la nature est de haïr qui n'est point soi, ou ne collabore point avec soi. – Chaque être

doit défendre sa cause, jouer son jeu, et par conséquent mépriser les autres, les haïr, les trouver mal.

Le bien n'est autre que moi.

Le nouvel époux tolère mal les enfants du premier père. La haine du mâle pour la progéniture

d'un autre mâle est telle qu'il la mange.

L'amant pardonne parfois aux filles de l'autre père.

La haine est la grande affaire de la vie. Les sages qui ne haïssent plus sont mûrs pour la stérilité

et pour la mort.

La figure du mâle qui combat est hideuse. Elle respire le vice et intime l'ordre de frapper. Le

mâle est horrible au mâle. Il est ce qui doit être exterminé.

1. Tes enfants me plaisent, si je ne t'aime. Mais si je t'aime ? L'amant qui aime hait les enfants du père.

L'ennemi le plus mortel du mâle est le mâle de sa propre espèce. Ce n'est pas à l'agneau que le

loup est terrible. C'est pour le loup d'abord que le loup est le loup.

Voluptés du corps : rancœurs, remords. L'être sait qu'il trahit. Il n'est de béatitude que de l'âme,

et de lauriers que de l'espèce (1).

 

La recherche du bonheur est impie. etc.(aux lecteurs et lectrices d'en juger...Gaudeamus)

mardi, 09 juin 2015

Arrêter de se raconter des histoires : L'art de rester un enfant jusqu'au bout et de mourir idiot - François Bocquet

ARRETER DE SE RACONTER DES HISTOIRES.jpgArrêter de se raconter des histoires : L'art de rester un enfant jusqu'au bout et de mourir idiot Editions Performances (8 novembre 2013) Ce livre raconte l'histoire d'un vieux pays (que nous nommerons la Gaule) qui aime à se raconter des histoires. Ce pays se trouve aujourd'hui dans la situation d'un enfant qui ne veut pas grandir dans l'espoir de conserver indéfiniment les privilèges merveilleux dont il bénéficie. L'infantilisme y est une idéologie, l'infantilisation des masses une tradition savamment entretenue par les élites. Si ce pays veut demeurer ou redevenir un pays libre, il lui faut aujourd'hui faire sa révolution pour devenir adulte et s'insérer enfin dans le monde tel qu'il est. Ce livre raconte aussi le chemin d'apprentissage de l'individu quand il bascule de l'état enfant à l'état adulte en s'éveillant à la réalité, à sa réalité. Il explore, au-delà des libertés conquises par la révolution personnelle, les issues de l'adulte avancé qui doit, s'il ne veut pas mourir idiot, apprendre la réconciliation, l'art de danser en rythme avec tous les fragments de son puzzle extérieur ou intérieur. Ce chemin de l'intégration lucide concerne enfin les entreprises traditionnelles, hiérarchisées comme à l'époque industrielle, qui ne pourront survivre qu'avec moins de procédures idéales, plus de réalisme et plus d'agilité. Ce triple livre s'inscrit ainsi au carrefour d'une problématique individuelle atemporelle et de problématiques managériales ou nationales très actuelles. Il dénonce la triple illusion des nations, des entreprises et des enfants gâtés qui se racontent des histoires. Il propose une solution : apprendre à vivre avec l'incertitude.

06:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 03 juin 2015

Acculé au mur...

 

 

 

Le parisien.jpeg

Acculé au mur

Il préfère se pendre

Un bon maire honnête.

 

L'autre à la FIFA salue

Je pars et je vous emmerde.

 

18:45 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

Le foot, je t'en fous!

 

le monde.jpg

 

 

Le foot, je t'en fous!

Je resserre ma cravate

Pour ne pas me pendre.

18:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

Tu causes...Tu causes...

 

 

 

CAUSEUR.jpeg

Tous égaux, mon cul !

Je suis plus petit que lui

Et pas les yeux bleus.

18:17 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 31 mai 2015

L'emploi est mort, Vive le travail ! Entretien avec Ariel Kyrou - Bernard Stiegler (2015)

l'emploi 'est mort.jpg


L’automatisation, liée à l’économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n’aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l’emploi – et donc du salariat. Faut-il s’en alarmer ? N’est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ?
Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s’emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c’est toute notre économie qui est à reconstruire – et c’est l’occasion d’opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l’exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Cela suppose de repenser le travail de fond en comble pour le réinventer – comme production de différences redonnant son vrai sens à la richesse. Dans l’Anthropocène que domine l’entropie, et qui annonce la fin de la planète habitable, le travail réinventé doit annoncer et inaugurer l’ère du Néguanthropocène – où la néguentropie devient le critère de la valeur au service d’une toute autre économie.

Bernard Stiegler est philosophe. Il vient de faire paraître La Société automatique, 1. L’avenir du travail (Fayard, 2015).
Ariel Kyrou est essayiste, rédacteur en chef du site Culture Mobile. Son dernier livre, écrit avec Mounir Fatmi : Ceci n’est pas un blasphème (Dernière Marge/Actes Sud, 2015).

 

 

Travailleur, Chômeur

Entropie, néguentropie

Bof ! Ferme ta gueule.

 

 

11:38 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 29 mai 2015

Apple, Bitcoin, Paypal, Google : la fin des banques ? : Comment la technologie va changer votre argent – Philippe Herlin

 

 

 

Comment la technologie va changer votre argent.jpgApple, Bitcoin, Paypal, Google : la fin des banques ? : Comment la technologie va changer votre argent. Après le lancement de PayPal il y a plus de 10 ans, il y a eu un "creux", mais depuis peu de nombreuses initiatives émergent sur le marché des paiements. Tout récemment encore, Apple faisait son entrée dans le domaine avec son iPhone 6. Philippe Herlin montre comment la technologie va changer notre façon de payer et de gérer notre argent, comment les banques vont être soumises à une nouvelle concurrence, quelles nouvelles opportunités, mais aussi quels risques, font naître ces évolutions. C'est un réel basculement de notre quotidien qui s'annonce, avec une interrogation en filigrane : les banques seront-elles la sidérurgie de la prochaine décennie ?

 

Si tu es malin

Tu vas pouvoir t’enrichir

Et bye bye ta banque

12:17 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 27 mai 2015

Le nouveau savoir-vivre malin – Catherine Dupin & Laurence Dupin

savoir vivre malin.jpgLe nouveau savoir-vivre malin – Catherine Dupin & Laurence Dupin
LEDUC.S (12 avril 2014) 208 pages

Combien de bises ? Comment organiser un dîner parfait ? Et séduire un prince dans les règles de l'art ? Qui paye l'addition lors d'un déjeuner de travail ? Suivez ce guide concret pour maîtriser les nouveaux codes de la réussite.

- Au quotidien : savoir faire les présentations, être un convive apprécié, entretenir son réseau personnel…

- Au travail : tenir son rang en réunion, la bonne attitude en open space...

- En ligne : Facebook, Twitter, e-mails... pour avoir le bon ton. 

- En couple : aborder, réussir son premier rendez-vous, assurer sur les sites de rencontres... 

- Pour chaque situation, les choses à faire/à ne pas faire, les erreurs à éviter à tout prix et, en début de chaque partie, des quiz pour évaluer le travail à rattraper !


Le petit plus : téléchargez gratuitement les bons conseils pour choisir la bonne tenue au bon moment : rendez-vous en fin de livre !


TOUTES LES RÈGLES DU SAVOIR-VIVRE VERSION XXIème SIÈCLE !

 

 Un baiser de main

Une flûte de champagne

Et le coup est joué.

15:45 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

Lâcher prise : Se recentrer, prendre du recul et voir la vie autrement – Paul-Henri PION

 

Prends des bottes rouges

Pique du nez dans les blés

Tu lâcheras prise.

 

LACHER PRISE.jpg

 

 

Lâcher prise : Se recentrer, prendre du recul et voir la vie autrement – Paul-Henri PION
Editeur Eyrolles (1 janvier 2015) 168 pages

"Ne renonce jamais, lâche prise, et la voie s'éclaire", telle est la proposition de ce livre. Car nous avons du mal à vivre le moment présent, accaparés que nous sommes par nos conditionnements intérieurs.

Original et créatif, ce guide vous invite à apprendre à lâcher prise, pour ne plus subir les circonstances et rester acteur de votre vie, au travail, dans votre couple, avec vos enfants... Exemples et exercices à l'appui, vous découvrirez outils et techniques pour aborder sereinement toutes les situations et accueillir le changement avec agilité.

-Définitions
-Cas expliqués
-Pistes d'action

15:34 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 26 mai 2015

Friedrich Nietzsche

 

Le bonheur, quel qu’il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement.

 

Friedrich Nietzsche

14:27 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 25 mai 2015

Faut-il réformer l’islam ? Oumma élève enfin le débat avec M. Noureddine Aoussat

 

Esprit-actu_réforme_Islam-1024x575.jpg

Je ne peux reprocher à l’excellent M. Aoussat que de manquer un tout petit peu de virulence pour dénoncer ces clowns qui n’ont aucune compétence religieuse comme il l’a parfaitement souligné : G. Bencheikh est physicien et n’a rien à voir avec la théologie ; T. Ramadan et son BTS de 2 ans à Al-Azhar est encore plus risible ; T. Oubrou le frère la truelle également n’a aucune formation théologique ; est-il utile de rappeler le métier de sociologue de O. Marongiu-Perria ? Ils sont tellement pathétiques que même H. Charlegoumi est meilleur qu’eux au niveau de la formation, c’est dire !

Pour ce qui est de la définition de théologien, elle est très simple et connue de tous les musulmans en terre d’islam. Il n’y a qu’en Occident où n’importe quel pitre peut s’improviser et se déclarer imam et représentant de la communauté musulmane, immédiatement adoubé par le ministère de l’Intérieur et la DCRI ! C’est consternant de bêtise, mais assez compréhensible lorsque l’on sait ce qui se trame derrière. Un théologien musulman orthodoxe, c’est en général une personne d’une certaine noblesse, dont l’enseignement a été transmis de façon héréditaire, de grand-père à fils et arrière-petit-fils… C’est une vie entière dédiée à la religion, avec mémorisation par cœur du texte sacré coranique, je dis bien par cœur, mais également des milliers d’autres : ahadiths prophétiques, paroles des compagnons, histoire, droit, jurisprudence, poésie et proverbes… Ce qui est particulièrement frappant et d’une grande violence, c’est l’absence totale de spiritualité chez ces personnages médiatiques hexagonaux, si l’on ose assez maladroitement et vainement la comparaison avec les chouyoukh du bled ! C’est tellement inapproprié que j’en ai honte et m’en excuse auprès d’eux ! L’islam véritable s’incruste dans l’âme du croyant qui incarne ce qu’il lit et pense, l’ensemble rayonnant autour de lui une aura qui rassure et impose le respect. D’aucuns appellent cela la Baraka ! Je défie quiconque de déceler la moindre étincelle de baraka dans les faciès d’un Oubrou, d’un Ramadan ou pire encore, d’un Félix « Le Renifleur » Marquardt ! Comprenne qui pourra, car ceci est une question de paradigme.

Quant à la question : est-ce que seuls les théologiens ont la légitimité de réformer l’islam ? C’est comme si on s’interrogeait sur la légitimité qu’ont les médecins indépendants de Big Pharma de mettre à jour et réviser les données récentes de la science médicale. Cette question n’a donc aucun sens ! On remarque que M. Omero Marongiu-Perria fait une petite allusion à nos travaux vers la fin de la vidéo, ce qui prouve que la vérité les dérange et les atteint en plein cœur. La fondation Kawakibi est une fumisterie maçonnico-laïcarde dirigée par un producteur de rap cocaïnomane, Félix Marquardt ! Point. Il faut pouvoir le dire sans difficulté ni crainte puisque c’est la vérité. L’islam n’a que faire de ces néo-convertis imbéciles et n’a aucune leçon à recevoir d’eux surtout lorsqu’ils exhalent, à mille lieues à la ronde, l’infiltration et la subversion .

Néanmoins, on peut observer un débat plus équilibré et bien plus crédible organisé enfin par OummaTV, contrairement aux autres vidéos qui ne laissaient pas de doute sur la volonté manifeste de l’équipe de OummaTV.


Au programme de l’Esprit d’actu, la diffusion dans son intégralité du débat « Faut-il réformer l’islam » entre l’imam Noureddine Aoussat, auteur du livre « Le vrai visage du prophète Mohammed » et Omero Marongiu-Perria, spécialiste de l’islam et membre de la fondation Al Kawakibi dont l’objectif est d’organiser le premier Forum Mondial pour la Réforme Islamique à Paris en janvier 2016.

 

http://www.lelibrepenseur.org/faut-il-reformer-lislam-oum...

 

 

19:14 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

Aie confiance en toi...

 

 

NEON.jpg

Aie Confiance en toi

Si l'amour est une faille

La lumière passe.

15:50 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

Fête des morts (BD) - Olivier Cinna & Stéphane Piatzszek

 

Fete des morts.jpg

 

Serge est un flic français, chargé par sa hiérarchie de collaborer avec la police cambodgienne dans sa traque des pédophiles. Lourd, massif, aimable comme une porte de prison, il est au Cambodge pour observer et écrire des rapports. Il enquête donc, avec l'aide de Varanat, un lieutenant de Phnom Penh qui est aussi coiffeur (un salaire de flic ne nourrit pas son homme !), sur ces Français qui viennent consommer de la chair fraîche et bon marché. Mais les rapports, Serge, ce n'est pas vraiment son truc. Pour lui, si ces pédophiles sont des tordus, des dégueulasses, la lie de l'humanité, ils ne peuvent sévir que grâce à des réseaux. Alors, il met ses grosses mains et ses grands pieds dans le plat. Et il semblerait bien que ce plat nauséabond se mijote dans certaines cuisines de la respectable bourgeoisie qui, en plus de prostituer les enfants, n’hésite pas à en faire le trafic grassement monnayé...

15:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 23 mai 2015

dans le jardin du haut

 

garden-sculpture-58437_640.jpg

Dans le jardin du haut

J'y puise bien plus d'amour

Qu'au jardin du bas

20:40 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 20 mai 2015

Pierre Dac

«Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.»

 

Pierre Dac

09:53 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 19 mai 2015

280 produits naturels pour se surpasser – Ronald Mary (Presses du Châtelet)

 

 

280 produits.jpgNous désirons tous vivre au maximum de nos possibilités, mais la pression que nous subissons nous prive périodiquement de tout ou partie de nos ressources. Stress et fatigue sont des « maladies modernes » bien souvent liées à notre mode de vie. Ce livre présente d'abord les substances naturelles ayant des vertus stimulantes sur le plan physique et/ou intellectuel (plantes, vitamines, minéraux, compléments alimentaires, super aliments...).
Il fait ensuite le tour des principaux produits composés, disponibles en pharmacie, PARAPHARMACIE, magasins bio, avec leur composition, les modalités d'utilisation courantes et les cibles d'action privilégiées. Avec des rubriques : « pour un tonus durable », « pour un coup de fouet rapide », « pour tordre le coup à la fatigue nerveuse », « pour retrouver un sommeil réparateur », « pour booster les neurones », « pour stimuler la sexualité », « pour doper naturellement les sportifs », « pour des enfants toujours au top », « pour le tonus des seniors »...

09:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 18 mai 2015

Lait, mensonges et propagande, 2e édition - Thierry Soucca

 

Lait.jpgDans cette nouvelle édition mise à jour et augmentée de près de 100 pages, Thierry Souccar conforte son enquête sur le lobby laitier et sur les effets réels du lait sur la santé. Il montre comment l'industrie a réussi à faire d'un aliment marginal et mal considéré un pilier incontournable de l'alimentation moderne. Présentés comme " indispensables à la santé des os ", les laitages cachent une réalité moins glorieuse. Vous apprendrez ainsi : Comment le lobby laitier noyaute la communauté scientifique et médicale ; Comment l'industrie laitière a fait croire que la santé des os dépend du calcium laitier ; Pourquoi l'ostéoporose ne diminue pas avec la consommation de lait, et pourquoi au contraire elle progresse ; Pourquoi les amateurs de laitages ont plus de cancers de la prostate ; Pourquoi les chercheurs soupçonnent le lait de favoriser le DIABÈTE de l'enfant ; Comment l'industrie fait croire que le calcium laitier prévient l'obésité ; Pourquoi les besoins en calcium ont été exagérés et quels sont vos besoins réels ; Comment prévenir l'ostéoporose sans se bourrer de lait. Thierry Souccar a réuni des dizaines de nouvelles preuves. II répond aussi aux critiques de l'industrie laitière et à vos nombreuses questions.

 

 

19:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 15 mai 2015

La loi des séries, hasard ou fatalité - E.Janvresse & T. de la Rue

 

 

LA LOI DES S2RIES.jpgIl y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché ! La journée s'annonçait pourtant bien : vous aviez prévu un barbecue avec des amis. Mais c'est une pluie battante qui vous réveille... Adieu le barbecue : il faut retourner faire des courses. À peine sorti de chez vous, vous crevez un pneu. Vous perdez du temps à changer la roue sous la pluie qui ne cesse pas. Rentré chez vous, après avoir eu bien sûr tous les feux rouges, vous courez pour rattraper votre retard, mais vous glissez dans l'escalier et cassez deux tasses. Peu après, vous vous coupez en épluchant les légumes. Avant la fin de la journée, vous vous disputez avec votre conjoint et cassez encore un verre en rangeant. C'est à croire que le sort s'acharne sur vous.
Pourtant, qui n'a jamais connu une telle avalanche de contrariétés ? Ce type de phénomène est si fréquent que l'on dit souvent qu'«un malheur n'arrive jamais seul». Ce n'est pas spécifique au français : un proverbe analogue existe en anglais : it never rains but it pours.
Dans le langage courant, la répétition de calamités a aussi donné lieu à une expression dont les journalistes sont friands lorsqu'ils annoncent plusieurs catastrophes de nature similaire : il suffit que deux ou trois incendies se déclarent le même jour pour que le présentateur parle de «loi des séries», même si les pavillons brûlés sont distants de plusieurs centaines de kilomètres.
Voici deux exemples largement médiatisés de succession de drames sur lesquels nous reviendrons plus tard. Souvenez-vous :
Le 2 août 2005, un avion d'Air France sort de piste lors de son atterrissage à Toronto et s'enflamme : les 309 passagers en sortent indemnes. Le 6 août, un avion de Tuninter s'abîme en mer à proximité de Palerme : 14 victimes parmi les 39 personnes à bord. Le 14 août, un avion d'Helios Airways percute une montagne près d'Athènes : les 121 passagers sont tués. Le 16 août, un avion de West-Caribbean s'écrase au Venezuela : 160 morts. Le 23 août, un avion de Tans s'écrase en Amazonie : 40 victimes parmi les 98 voyageurs. Face à cette terrible succession de crashs aériens (cinq en vingt-deux jours !), c'est bien sûr la loi des séries qui est invoquée.
Dans un autre domaine, la succession de morts prématurées dans l'entourage des archéologues ayant participé aux fouilles du tombeau de Toutankhamon a suscité beaucoup d'interrogations dans le public et, on l'imagine, beaucoup d'inquiétude parmi les archéologues survivants. La première victime fut Lord Carnavon, le commanditaire des fouilles, qui succomba à une pneumonie moins de six mois après la découverte du sarcophage, en novembre 1923. La rumeur d'une malédiction frappant ceux qui avaient troublé le repos du pharaon se propagea rapidement. Suivant les sources, on a compté de vingt à trente-cinq décès parmi les proches des égyptologues dans les années qui suivirent. Là encore, la loi des séries fut mise en avant. 

15:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 12 mai 2015

Pourquoi les hommes ont peur des femmes (2015) - Jean Cournut

 

 

 

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" Si les hommes ont peur des femmes et que peut-être ils les envient, en tout cas ils les dominent, toujours en se donnant de bonnes raisons mais sans trop savoir pourquoi. Ils croient le savoir un peu, ils l'avouent parfois, ils le nient presque toujours. En fait les hommes ont peur des femmes parce qu' ils ne savent pas vraiment pourquoi ils en ont peur. " S'appuyant sur une bonne connaissance de la pensée freudienne complétée de nombreuses références littéraires, Jean Cournut analyse les aspects de cette " altérité " engendrant l’œdipe, peur de la castration, domination, refus du féminin... Dans une postface inédite, André Green rappelle le parcours professionnel de Jean Cournut, sa formation psychanalytique, sa place et son rôle dans la Société Psychanalytique de Paris, ses travaux théoriques en collaboration avec Monique Cournut-Janin. Il explique la généalogie du livre, la thèse de Jean Cournut tout en précisant sa propre position et ses différences dans l'interprétation de la pensée freudienne. Cette lecture critique, hommage au psychanalyste disparu, prend ainsi la forme d'une discussion, témoignant de leur commune interrogation, sur l'angoisse devant la différence des sexes.

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samedi, 09 mai 2015

Prendre soin de l'enfant intérieur : Faire la paix avec soi - Thich Nhat Hanh

 

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Vous avez l'impression de ne pas avoir suffisamment confiance en vous ? De manquer parfois de recul face aux épreuves du quotidien ? D'être empêtré dans des angoisses dont vous n'identifiez pas l'origine ? Et si certaines de vos blessures d'enfant vous
empêchaient de construire sereinement votre vie d'adulte ? Référence absolue dans l'enseignement bouddhique international, proposé pour le Nobel de la paix pour son engagement au Vietnam, le maître Thich Nhat Hanh nous offre des solutions pour affronter cette souffrance sourde et en venir à bout. À l'aide d'exercices de respiration, de concentration et de méditation en pleine conscience, il nous enseigne à écouter avec compassion l'enfant qui est en chacun de nous, à reconnaître et accepter avec lucidité les traumatismes du passé, et à lâcher prise. Jetant un pont entre la philosophie bouddhique et la tradition thérapeutique occidentale, un guide profondément rassurant, pour faire enfin la paix avec nous-même.

 

Notre véritable héritage

 

Le cosmos est plein de précieux trésors

Je veux t’en offrir une poignée ce matin.

Chaque moment que tu vis est un joyau

Qui resplendit et contient la Terre et le ciel,

L’eau et les nuages.

 

Tu n’as qu’à respirer doucement

Pour que les miracles apparaissent.

Alors, tu entends l’oiseau chanter,

Les pins murmurer.

Et soudain, tu vois la fleur s’épanouir,

Les nuages blancs dans le ciel bleu,

Le sourire et le regard merveilleux de ton aimé(e).

 

Toi, la personne la plus riche sur Terre,

Tu erres depuis si longtemps,

Ne sois plus cet enfant pauvre,

Reviens et reçois ton héritage.

 

Savourons notre bonheur

Et offrons-le à chacun.

Chérissons ce moment présent.

Laissons partir le fleuve de nos détresses

Et choyons la vie présente au creux de nos mains.

 

Thich Nhat Hanh

 

 

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