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mardi, 28 février 2006

Prière indienne

A tous ceux que j'aime et qui m'aiment...

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi.
Soyez reconnaissants pour les belles années.
Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez
seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.

Je vous remercie de l’amour que chacun m’a démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine,
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue…

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher,
je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez
clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.

Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas.

Je suis les milles vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer.
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort(e).

- Prière indienne -









lundi, 27 février 2006

Erik Pigani

« Que pourriez-vous faire aujourd’hui
pour mettre un peu de magie dans votre vie ? »

Erik Pigani

 

10:04 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 23 février 2006

Pour l'amour d'Ilan

 

Aux poteaux de la nuit,

Les barbares t'ont supplicié,

Massacré, crucifié.

Au nom de quels intérêts ?

Au nom de quelle religion ?

 

Ta maman à genoux les a suppliés

Et  restera à jamais, meurtrie, éplorée.

Ainsi que tous ceux qui t'aiment.

Ilan, tu seras vengé dans la dignité.

Aujourd'hui et chaque jour à venir,

Un grand cri de toutes les communautés :

Juives, musulmanes, chrétiennes,

A ta mémoire Ilan, contre la non violence

Cette barbarie qui n'a pas de nom.

 

Je dépose sur ton tombeau

Une brassée de roses blanches.

Que ta belle colombe aille porter

La Paix, l'Amour,

Dans tous les endroits de ta tendresse.

 

O Israël ! tu pleures ton enfant.

Tes larmes sont les nôtres.

Que son martyr, change nos cœurs en bien,

En hurlant contre toutes les cruautés

Les barbaries, les guerres, les violences,

D'où qu'elles viennent et de qui elles viennent.

 

Tes souffrances, Ilan, n'auront pas été vaines.

Elles rassemblent tous les hommes.

Elles éveillent leur conscience.

Une cohorte de justes se lève,

Pour apporter, plus d'Amour, de Justice sur la terre.

Que ton âme repose en paix.

.

 

mercredi, 22 février 2006

Infinitude

Rongeur furtif

Gravitation lente

Le temps prend son temps

L'horloge gratte son arbre

Bruit d'une arme qu'on arme

Inquiétude de l'ombre

Clarté sur les plats

Noir dans les creux

Avance de pas

Dos au mur

Bruit énorme sans bruit

Une poutre enfonce le néant

Douleur, stupeur, tourbillons,

Douceur, apaisement

Emerveillement

Une lumière dans le tunnel

Des brassées d'amis par milliers

Infinitude  je te souris.

 

18:25 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (4)

mardi, 21 février 2006

Les volatiles malades de la grippe

 

medium_grippe03.jpg

 

Canards, poulets, volailles en tous genres

Vous êtes la cible des biologistes,

Vétos, écolos et tutti  quanti.

Ils guettent chaque jour votre trépas

Pour vous disséquer, avec gants et masques,

Connaître les causes de votre mal.

On ne vous a jamais tant étudiés !

 

Ils vous enferment dans des poulaillers

Grillagés, cadenassés à souhait.

Loin des vertes prairies et du ciel bleu,

Des ruisseaux, du chant maudit des oiseaux.

On vous inocule tous les vaccins

Surtout contre l'influenza aviaire,

Pour votre survie et la financière…

 

Petits ou grands écrans épargnez-nous

Tous les volatiles dépenaillés,

Bec ouvert, yeux vitreux, plumage terne,

Le cou pendant, malades ou crevés.

 

Sinon, nous n' allons plus avoir envie

De consommer vos viandes infectées.

Nous sommes déjà tristes et malades

De ne plus voir nos chers gallinacés

Gambader, picorer et caqueter.

Misère! Déjà dans les élevages,

On casse les œufs, on broie les poussins.

Les consommateurs sont trop incertains.

 

Médias, soyez vigilants, calmez-vous.

Laissez les experts faire leur boulot,

Tordre le cou à cette sale grippe.

Souhaiteriez-vous annoncer à tort

La grande peste pour l'humanité ?

http://www.grippeaviaire.gouv.fr/

 
 
 

 

lundi, 20 février 2006

Le festin de pierre

                                               

 

Je vois les somptueux palais       

De Rome et de la Grèce antique,     

Entre tes seins lourds dérobés.                  

 

Le lac des cygnes et les flamands roses  

 ne sont rien à côté.  

Les singes au cul vert et rouge t’ont léchée.                                  

J’ai senti sur toi leur haleine   

De poivre et de laine mouillée. 

 

Que pensent les cloches à manivelles  

Qui tournent très souvent autour de toi ?                   

Rien ne peut m’échapper,                          

Dans l’iceberg de mon cœur.                    

Les éléments tordus de mes neurones           

N’ont rien à envier

Aux forçats enchaînés.              

 

Moi seul sait que tes cuisses sont de verre                

Ta bouche de granit grenât.                      

D’autres que moi ne savent pas                           

Que ton ventre couvert de lierre                  

Gémit sous mes tenailles, mes  ébats.

 

Tu ries à la rivière emperlée dans la mousse   

Que j’ai mis à ton cou, un jour de grand orage.   .  

 

Je n’ai pas eu besoin de Cupidon.     

Tes fesses de reine  

Jouissent de mes larmes.

Je hais les pigeons impolis  

Qui  fientent et forniquent  

Sur ta prunelle aveugle. 

 

Viens un soir dans mes bras.  

Notre festin, sera un vrai festin de roi            

Et tu seras ma reine et je serai ton roi.    

Un festin de pierre et de lierre.                        

Le plus merveilleux,  

Jamais contemplé des étoiles.   

 

mercredi, 15 février 2006

Maître Eckhart

"Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu'il te
  donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre." 
  Maître Eckhart

14:10 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

OCEANO NOX

 
 

Fricassées de marins

Aux pompons alcooliques

En bordées de vauriens

Aux sexes mécaniques

Jurons jupitériens

Ecarte les  que j'te nique

Au fond des sous-marins

Musique océanique

Et les mains vont bon train

Sur l'anguille érotique

Dans les placards mesquins

Aux pin-up pathétiques

Le regard très lointain
Oh rien de romantique !
 

La soupe brasse les marins

Vomissures  diarrhéiques

Pour la pâtée des requins

Aux infos télescopiques

Des messages lointains

Pas toujours sympathiques

L'océan fouette les marins

Souvent schizophréniques

Qu'on  pris un sale grain

Dans des orages cyclothymiques.

 

Mais voici que d'horribles crapoussins

Aboyeurs, pas très catholiques,

Sur un horizon  de feu, surgissent en essaim 

Au présage sombre et dramatique

Et retournent, d'un coup, nos p'tits marins

Dans les fonds profonds, pour un requiem océanique.

Gaudeamus

 
 

Espoir

Espoir

je cherche une ville si petite
que l'ennui ne pourrait y habiter

je cherche une maison si minuscule
que la tristesse ne pourrait s'y cacher

je cherche un logis si étroit
que l'angoisse ne pourrait y pénétrer

je cherche une chambre si basse
que la solitude ne pourrait s'y coucher

je cherche un regard si bleu
que ma peine pourrait s'y noyer

je cherche un sourire si doux
que je pourrais m'y loger

et je vais de ville en ville
et je frappe de porte en porte

partout d'où je viens
partout où je vais
on me dit d'aller plus loin
que là-bas je trouverai bien

Yves Brillon



mardi, 14 février 2006

Francis Blanche

Il est très bien, dans une fable,
De faire parler un camembert.
Son style est coulant, agréable,
Et puis il fait si bien les vers."
Francis BLANCHE

22:16 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

Valentin à Valentine

 

 

 

 

 

"L'amour ce n'est jamais trop long ; c'est toujours trop court"

Gaudeamus

 

Valentin à Valentine

 

Ce soir pour la Saint-Valentin,

Nous dînerons en amoureux,

Accompagnés d'un bon champagne

Celui que tu aimes le mieux.

Nous allumerons des bougies

Pour que je vois briller tes yeux.

Une musique langoureuse

Avec la mer et le ciel bleu.

Nous danserons comme des fous

Cœur à cœur et bouche à bouche.

Nous aurons la tête qui tourne,

Franchement même un peu pompette

Mais c'est le Bon Saint qui le veut,

Pour Lui la joie est dans la chair.

Nous finirons dans notre chambre,

D'un bleu et d'un jaune très tendre,

Pour y boire un alcool de feu.

Je tomberai tes dessous fins

Avec des doigts de magicien.

Les draps auront été changés

Pour qu'ils soient frais et parfumés.

Ils seront couleur lavande

Pour calmer un peu nos élans.

Nous nous enroulerons dedans,

Nus, dans cette pâte vivante,

Avec des plis, des creux, des bosses,

Comme la forme de nos corps,

Noués, dénoués, jamais repus.

Je t'offrirai tout mon amour

De baisers, de câlins, de cris

Qui seront les tiens et les miens,

Avec des oiseaux dans nos mains

Et sur nos lèvres du jasmin.

Quand viendra le petit matin,

Nos corps tout auréolés d'or,

Chanteront un hymne à l'aurore.

Merci à Toi, ô très Grand Saint,

Car ce soir, comme chaque année,

Seront conçus et par milliers,

Des poupons rieurs et joufflus,

Des Valentins, des Valentines.

Plus tard, quand ils sauront aimer,

Ils fêteront, à leur façon,

Chaque quatorze février :

Ce jour sacré et très coquin

Qu'on dit de la Saint-Valentin.

jeudi, 09 février 2006

Prophète Mahomet

 

 

On t'a mis une bombe sur la tête

Et de la poudre à canon plein le nez.

Dans ton Coran c'est un grand sacrilège

D'avoir droit de te caricaturer.

C'est un mensonge fort bien accepté !

Quelques mosquées crachent sur tes paroles,

Incitant leurs fidèles à la guerre

A brûler les drapeaux de nos cités.

Les minarets sont des paratonnerres,

Pour protéger Allah d'une fatwa

De mort qui pourrait bien lui arriver.

Le muezzin lâche toutes ses sourates,

Belles colombes pour se faire tuer.

Prends garde à toi prophète Mahomet,

Certains imams portent des mitraillettes.

Ces faux amis veulent t'assassiner.

mardi, 07 février 2006

Hommage à ton visage

 

 

Visage perdu, visage arraché,

Visage reçu, visage remodelé,

Visage vivant !

Les masques ont quitté ta nuit.

Ô femme, tu es la plus belle !

Tu embellis nos journées.

Toutes les fleurs de la terre

ne suffiraient pas à combler ton bonheur

ni le nôtre

Ô beauté ! infinie, retrouvée.

Tes Pygmalions méritent  bien d'être encensés.

Merci de nous permettre

d'admirer ton visage ensoleillé.

 

 

http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060118.OBS2546.html

 

 

samedi, 04 février 2006

DIS PAPA... ?

 

 

Un bouquet de plumes

Dans un ciel d'acier

L'oiseau tombe en vrille

Le chasseur l'a touché

 

Le feu a roussi les feuilles du peuplier

 

La fin de cette journée traîne

Une odeur de fumier

La fourche est bien trop lourde pour le soulever.

 

Tiens, j'ai des perles de sang

Au bout des doigts

J'attendrai

Que l'hiver déshabille les bois,

Pour les essuyer.

 

Nuit sans étoiles

Un chat-huant s'est pendu

Maladroitement

En voulant crier.

 

Dans l'âtre de la cheminée

Les bûches dansent contentes

Elles vont quitter un monde parfait

Mais sans joie.

 

Comme chaque soir,

La télévision touille la même soupe,

Epicée et amère.

 

Dis papa, pourquoi les gens sont aussi méchants?

 

Je est un autre...

 

Je divague souvent dans des contrées austères,

Sous un ciel  de métal, où mon esprit se perd.

Je est  vraiment un autre. Aux confins de ces terres

Des êtres mystérieux s’emparent de mes vers.

 

Il faudra bien un jour arrêter ma toupie.

Partir à tout jamais, sans espoir de retour.

Tirer ma révérence : adieu la compagnie,

Errer au marécage, au pays des vautours. 

 

Il me faudra goûter, de ce carton putride,

Attendant ce soleil, caché, présent en moi.

Il jaillira d’un coup, de mon corps apatride.

Je le serrerai fort, pour calmer mes émois.

 

Ce soleil radieux irradiera mon âme

Et je n’aurai plus peur, car enfin délivré

De ce carcan hideux où souvent je me pâme

Pauvre hère perdu, au milieu des crevés.

 

Mon départ imminent, s'inscrit dans les étoiles

Dans mon jardin, les fleurs caressent doucement

Ma belle âme araignée, accrochée à la toile

La  jacinthe me chante l'air pour un amant

                                                                                   

Je ne suis pas pressé de quitter l’éphémère
Les rêves de maya emplissent mes sabots

J’avoue, en vérité, j'aime ton giron, terre,

Ma douce prostituée, aux mensonges si beaux.

 
 
 
 
 

Que veulent les hommes ?

 

 

 

Mon poing au pelochon, à tête de requin.

Graver un myosotis au lobe de l'oreille.

Brailler un chant paillard lorsque tombe la nuit.

Faut bien tuer le temps plutôt que les baleines.

 

 

La barque du pêcheur ballotte sur les flots.

La lamproie va mourir et oublier la mer.

Chasser et massacrer est à l'ordre du jour

Tous les loups et les ours vont quitter notre terre.

 

 

Une perle d'étoile est nichée dans un lys.

Un chat émerveillé regarde un oiseau mort.

Rien ne vaut une vie, au bas même du cœur.

 

 

L'enfant casse ses jouets, comme le fait son père.

Les cerisiers en fleurs ont envie de pleurer;

Ils voudraient bien savoir ce que veulent les hommes.

jeudi, 02 février 2006

Un évangile pour un enfant

J'ai vu hier mille corbeaux dans un champ.

C'est pas possible dit son ami,

Comment as-tu pu les compter ?

Sur mes doigts.

Ce n'est pas possible lui dit son ami :

Tu n'as pas assez de doigts ?

Si, j'ai pris mes dix doigts,

et  les dix doigts de tous ceux que j'aime :

Mon père, ma mère, mon frère, ma sœur,

Un africain, un chinois, un indien, un papou, un américain.

 
 

Tu pourras le faire toi aussi demain.

Les mille corbeaux reviennent dans le même champ tous les matins.

 

Son ami s'en alla triste,  il ne pouvait pas :

Il s'était fâché avec son frère le jour même…