mercredi, 22 février 2006
Infinitude
Rongeur furtif
Gravitation lente
Le temps prend son temps
L'horloge gratte son arbre
Bruit d'une arme qu'on arme
Inquiétude de l'ombre
Clarté sur les plats
Noir dans les creux
Avance de pas
Dos au mur
Bruit énorme sans bruit
Une poutre enfonce le néant
Douleur, stupeur, tourbillons,
Douceur, apaisement
Emerveillement
Une lumière dans le tunnel
Des brassées d'amis par milliers
Infinitude je te souris.
18:25 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Superbe ! Que dire d'autre. J'aime vraiment
Écrit par : Liogrande | mercredi, 01 mars 2006
Merci
Écrit par : Gaudeamus | mercredi, 01 mars 2006
J'aime beaucoup ce poème sur la fin de vie, brutale ou non... L'au-delà nous promet l'émerveillement, comme vous j'en suis certaine.
Écrit par : Caprice desdieux | mercredi, 30 août 2006
Je te salue, o Mort! Libérateur céleste ;
Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste
Que t'a prêté longtemps l'épouvante ou l'erreur.
LAMARTINE, Premières Méditations.
Écrit par : Gaudeamus | mercredi, 30 août 2006
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