lundi, 18 mai 2015
Lait, mensonges et propagande, 2e édition - Thierry Soucca
Dans cette nouvelle édition mise à jour et augmentée de près de 100 pages, Thierry Souccar conforte son enquête sur le lobby laitier et sur les effets réels du lait sur la santé. Il montre comment l'industrie a réussi à faire d'un aliment marginal et mal considéré un pilier incontournable de l'alimentation moderne. Présentés comme " indispensables à la santé des os ", les laitages cachent une réalité moins glorieuse. Vous apprendrez ainsi : Comment le lobby laitier noyaute la communauté scientifique et médicale ; Comment l'industrie laitière a fait croire que la santé des os dépend du calcium laitier ; Pourquoi l'ostéoporose ne diminue pas avec la consommation de lait, et pourquoi au contraire elle progresse ; Pourquoi les amateurs de laitages ont plus de cancers de la prostate ; Pourquoi les chercheurs soupçonnent le lait de favoriser le DIABÈTE de l'enfant ; Comment l'industrie fait croire que le calcium laitier prévient l'obésité ; Pourquoi les besoins en calcium ont été exagérés et quels sont vos besoins réels ; Comment prévenir l'ostéoporose sans se bourrer de lait. Thierry Souccar a réuni des dizaines de nouvelles preuves. II répond aussi aux critiques de l'industrie laitière et à vos nombreuses questions.
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vendredi, 15 mai 2015
La loi des séries, hasard ou fatalité - E.Janvresse & T. de la Rue
Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché ! La journée s'annonçait pourtant bien : vous aviez prévu un barbecue avec des amis. Mais c'est une pluie battante qui vous réveille... Adieu le barbecue : il faut retourner faire des courses. À peine sorti de chez vous, vous crevez un pneu. Vous perdez du temps à changer la roue sous la pluie qui ne cesse pas. Rentré chez vous, après avoir eu bien sûr tous les feux rouges, vous courez pour rattraper votre retard, mais vous glissez dans l'escalier et cassez deux tasses. Peu après, vous vous coupez en épluchant les légumes. Avant la fin de la journée, vous vous disputez avec votre conjoint et cassez encore un verre en rangeant. C'est à croire que le sort s'acharne sur vous.
Pourtant, qui n'a jamais connu une telle avalanche de contrariétés ? Ce type de phénomène est si fréquent que l'on dit souvent qu'«un malheur n'arrive jamais seul». Ce n'est pas spécifique au français : un proverbe analogue existe en anglais : it never rains but it pours.
Dans le langage courant, la répétition de calamités a aussi donné lieu à une expression dont les journalistes sont friands lorsqu'ils annoncent plusieurs catastrophes de nature similaire : il suffit que deux ou trois incendies se déclarent le même jour pour que le présentateur parle de «loi des séries», même si les pavillons brûlés sont distants de plusieurs centaines de kilomètres.
Voici deux exemples largement médiatisés de succession de drames sur lesquels nous reviendrons plus tard. Souvenez-vous :
Le 2 août 2005, un avion d'Air France sort de piste lors de son atterrissage à Toronto et s'enflamme : les 309 passagers en sortent indemnes. Le 6 août, un avion de Tuninter s'abîme en mer à proximité de Palerme : 14 victimes parmi les 39 personnes à bord. Le 14 août, un avion d'Helios Airways percute une montagne près d'Athènes : les 121 passagers sont tués. Le 16 août, un avion de West-Caribbean s'écrase au Venezuela : 160 morts. Le 23 août, un avion de Tans s'écrase en Amazonie : 40 victimes parmi les 98 voyageurs. Face à cette terrible succession de crashs aériens (cinq en vingt-deux jours !), c'est bien sûr la loi des séries qui est invoquée.
Dans un autre domaine, la succession de morts prématurées dans l'entourage des archéologues ayant participé aux fouilles du tombeau de Toutankhamon a suscité beaucoup d'interrogations dans le public et, on l'imagine, beaucoup d'inquiétude parmi les archéologues survivants. La première victime fut Lord Carnavon, le commanditaire des fouilles, qui succomba à une pneumonie moins de six mois après la découverte du sarcophage, en novembre 1923. La rumeur d'une malédiction frappant ceux qui avaient troublé le repos du pharaon se propagea rapidement. Suivant les sources, on a compté de vingt à trente-cinq décès parmi les proches des égyptologues dans les années qui suivirent. Là encore, la loi des séries fut mise en avant.
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mardi, 12 mai 2015
Pourquoi les hommes ont peur des femmes (2015) - Jean Cournut
" Si les hommes ont peur des femmes et que peut-être ils les envient, en tout cas ils les dominent, toujours en se donnant de bonnes raisons mais sans trop savoir pourquoi. Ils croient le savoir un peu, ils l'avouent parfois, ils le nient presque toujours. En fait les hommes ont peur des femmes parce qu' ils ne savent pas vraiment pourquoi ils en ont peur. " S'appuyant sur une bonne connaissance de la pensée freudienne complétée de nombreuses références littéraires, Jean Cournut analyse les aspects de cette " altérité " engendrant l’œdipe, peur de la castration, domination, refus du féminin... Dans une postface inédite, André Green rappelle le parcours professionnel de Jean Cournut, sa formation psychanalytique, sa place et son rôle dans la Société Psychanalytique de Paris, ses travaux théoriques en collaboration avec Monique Cournut-Janin. Il explique la généalogie du livre, la thèse de Jean Cournut tout en précisant sa propre position et ses différences dans l'interprétation de la pensée freudienne. Cette lecture critique, hommage au psychanalyste disparu, prend ainsi la forme d'une discussion, témoignant de leur commune interrogation, sur l'angoisse devant la différence des sexes.
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samedi, 09 mai 2015
Prendre soin de l'enfant intérieur : Faire la paix avec soi - Thich Nhat Hanh
Vous avez l'impression de ne pas avoir suffisamment confiance en vous ? De manquer parfois de recul face aux épreuves du quotidien ? D'être empêtré dans des angoisses dont vous n'identifiez pas l'origine ? Et si certaines de vos blessures d'enfant vous
empêchaient de construire sereinement votre vie d'adulte ? Référence absolue dans l'enseignement bouddhique international, proposé pour le Nobel de la paix pour son engagement au Vietnam, le maître Thich Nhat Hanh nous offre des solutions pour affronter cette souffrance sourde et en venir à bout. À l'aide d'exercices de respiration, de concentration et de méditation en pleine conscience, il nous enseigne à écouter avec compassion l'enfant qui est en chacun de nous, à reconnaître et accepter avec lucidité les traumatismes du passé, et à lâcher prise. Jetant un pont entre la philosophie bouddhique et la tradition thérapeutique occidentale, un guide profondément rassurant, pour faire enfin la paix avec nous-même.
Notre véritable héritage
Le cosmos est plein de précieux trésors
Je veux t’en offrir une poignée ce matin.
Chaque moment que tu vis est un joyau
Qui resplendit et contient la Terre et le ciel,
L’eau et les nuages.
Tu n’as qu’à respirer doucement
Pour que les miracles apparaissent.
Alors, tu entends l’oiseau chanter,
Les pins murmurer.
Et soudain, tu vois la fleur s’épanouir,
Les nuages blancs dans le ciel bleu,
Le sourire et le regard merveilleux de ton aimé(e).
Toi, la personne la plus riche sur Terre,
Tu erres depuis si longtemps,
Ne sois plus cet enfant pauvre,
Reviens et reçois ton héritage.
Savourons notre bonheur
Et offrons-le à chacun.
Chérissons ce moment présent.
Laissons partir le fleuve de nos détresses
Et choyons la vie présente au creux de nos mains.
Thich Nhat Hanh
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vendredi, 08 mai 2015
Qui est Charlie ? - Sociologie d’une crise religieuse (2015) - Emmanuel TODD
Qui sommes-nous vraiment, nous qui avons affiché une telle détermination dans le refus de la violence aveugle et notre foi dans la République le 11 janvier dernier ?
La cartographie et la sociologie des trois à quatre millions de marcheurs parisiens et provinciaux réservent bien des surprises. Car si Charlie revendique des valeurs libérales et républicaines, les classes moyennes réelles qui marchèrent en ce jour d’indignation avaient aussi en tête un tout autre programme, bien éloigné de l’idéal proclamé. Leurs valeurs profondes évoquaient plutôt les moments tristes de notre histoire nationale : conservatisme, égoïsme, domination, inégalité.
La France doit-elle vraiment continuer de maltraiter sa jeunesse, rejeter à la périphérie de ses villes les enfants d’immigrés, reléguer au fond de ses départements ses classes populaires, diaboliser l’islam, nourrir un antisémitisme de plus en plus menaçant ?
Identifier les forces anthropologiques, religieuses, économiques et politiques qui nous ont menés au bord du gouffre, indiquer les voies difficiles, incertaines, mais possibles d’un retour à la véritable République, telle est l’ambition qui anime ce livre.
Emmanuel Todd est historien et anthropologue. Il a notamment publié Le Destin des immigrés (Seuil, 1994 et "Points Essais", 1997), Le Rendez-vous des civilisations (Seuil/République des idées, 2007, avec Y. Courbage), Après la démocratie (Gallimard, 2008) et Le Mystère français (Seuil/République des idées, 2013, avec H. Le Bras).
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mercredi, 06 mai 2015
Lettre à Vincent - Éric Godin
Le 14 décembre 2009, Vincent Godin s'enlevait la vie à l'âge de 16 ans. Son père, le peintre et illustrateur Eric Godin, en a perdu pendant longtemps le goût de vivre et de créer. Puis, un jour, encouragé par un ami, Zïlon, il a tenté de mettre, à défaut d'images, des mots sur le geste de son fils. Il en a résulté Lettre à Vincent, sorte de message qu'Eric a glissé dans une bouteille qu'il a ensuite jetée à la mer. Depuis, que ce soit sous la forme d'un essai interactif produit par l'ONF ou par le biais du Web, cette lettre a trouvé sur sa route d'autres naufragés tentés d'imiter Vincent ainsi que des parents survivants en quête d'un baume à l'âme. Un livre utile et précieux. Des mots simples, mais fabuleusement denses, percutants, sur des encres tantôt poignantes, tantôt apaisantes de Zïlon. Les mots germés dans le cœur d'un artiste menotté par la mort. La lettre d'un père à son fils suicidé.
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samedi, 02 mai 2015
Psy d'urgence - 30 récits au cœur de la folie ordinaire – Gérard Tixier
Gérard Tixier est psychiatre et psychanalyste. Il est intervenu pendant plus de 20 ans dans le cadre de l'association "Urgences psychiatrie". Il est co-auteur de plusieurs ouvrages dont Les Paranos : mieux les comprendre chez Payot et Éloge de la déprime : non à la dictature du bonheur ! chez Milan.
"J'arrive lorsque la situation est mûre, au paroxysme du conflit. Dès que je pénètre sur les lieux, je dois percevoir l'intensité et les caractéristiques de la crise, capter les moindres SIGNES (gestes, intonations, expressions) et tenter de dédramatiser. Puis, il me faut décrypter ce qui se joue tout en discernant le rôle de chacun et opter pour une stratégie thérapeutique." À toute heure du jour et de la nuit, Gérard Tixier, psychiatre "urgentiste", parcourt la ville pour apporter à domicile les premiers soins à des personnes atteintes d'une souffrance psychique, d'un choc émotionnel ou de troubles mentaux plus ou moins graves.
30 récits d'intervention "à chaud" nous entraînent au cœur de la folie ordinaire, celle de la détresse affective, mentale, familiale ou sexuelle, et révèlent pour la première fois l'envers du décor d'une société en crise.
Ce témoignage unique a une vertu pédagogique : il donne des clés pour repérer les prémices de troubles majeurs, fournit une méthodologie d'intervention et aide à rétablir le dialogue.
Sommaire:
Je suis vide comme le vent
La voix qui tue
Les dents de l'amour
L'homme sans visage
A double tranchant
Internement aux frontières du réel
Huis-clos sexuel
Le ventre du cyclone
Du haut de la tour
Ma vie est un secret
La vieille dame indignée
Je suis une pourriture
Panique dans la plantation de bananes
Née du mensonge
Sous haute surveillance
Bouchées doubles
L'élu de Dieu
Détruire, dit-il
Je n'arrive pas à me guérir de ma mort
Le cyclotron mental
Pour l'agonie du père
La tête dans la cuvette
On m'a crevée dans l’œuf
L'odeur du complot
Ma douleur et ma foi
Une caresse de mort
Je veux retourner dans ton ventre
Conduisez-moi vite au bout du monde !
Entre deux eaux
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mercredi, 29 avril 2015
Check-Point - Jean-Christophe Rufin
Maud, vingt et un ans, cache sa beauté et ses idéaux derrière de vilaines lunettes. Elle s'engage dans une ONG et se retrouve au volant d'un quinze tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre. Les quatre hommes qui l'accompagnent dans ce convoi sont bien différents de l'image habituelle des volontaires humanitaires. Dans ce quotidien de machisme, Maud réussira malgré tout à se placer au centre du jeu. Un à un, ses compagnons vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence. Et la véritable nature de leur chargement. A travers des personnages d'une force exceptionnelle, Jean-Christophe Rufin nous offre un puissant thriller psychologique. Et l'aventure de Maud éclaire un des dilemmes les plus fondamentaux de notre époque. A l'heure où la violence s'invite jusqu'au cœur de l'Europe, y a-t-il encore une place pour la neutralité bienveillante de l'action humanitaire ? Face à la souffrance, n'est-il pas temps, désormais, de prendre les armes ?
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vendredi, 24 avril 2015
Révoltons-nous - Francis Lalanne
Nous sommes au bord de l'implosion. Précarité, malbouffe, mondialisation outrancière, conflits, rupture sociale, dérèglement climatique, goinfres financier... autant de plaies béantes à nos portes, aux pieds de notre vie. Notre société n'est plus en mesure de nous garantir nos besoins minimum. Gauche ou droite, même politique, même hommes aux mêmes places. L'envahisseur est le même. Nous sommes assiégés, prisonniers, asservis de la plus grande guerre de l'humanité. Ce livre est libre, nous pouvons, nous devons, le partager et l'échanger, le faire savoir au plus grand nombre. C'est un tract résistant largué sur notre monde, qui hurle "nous ne sommes plus seuls, nous sommes unis". Par ses mots qui aussi les nôtres, Francis Lalanne nous propose une vraie vision, un autre futur, une autre voie. Vers une autre société que nous pouvons bâtir. Mais avant de bâtir, nous devons nous dresser et nous indigner contre ce monde qu'une petite élite nous a volé. Vraies proposition, idées novatrices, analyses sans concession, regard lucide. Véritable profession de foi, ce livre nous montre la voix : "Révoltons-nous !" Ce livre est libre. Vous pouvez le partager et l'échanger, le faire connaître au plus grand nombre. Ce livre est un manifeste pour l'action envoyé à tous ceux qui ne veulent plus courber l'échine, à tous ceux qui ne sont plus dupes, à tous ceux qui veulent résister : se révolter. Ce livre est un tract résistant largué sur les ondes, une voix qui vous assure que vous n'êtes plus seuls, que nous sommes unis. Que la résistance s'organise et se dresse contre le système; pour la France réelle.
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mardi, 21 avril 2015
Anaïs Nin - Venus Erotica
Anaïs Nin : Venus Erotica
1969, Stock
Surtout connue pour son journal (qui compte plus de 15 000 pages), Anaïs Nin a écrit en 1940 des récits érotiques à la chaîne, sur les commandes d’un mystérieux collectionneur. Ce dernier prétendait livrer ses histoires à un mécène qui souhaitait garder l’anonymat. Qu’il ait été une invention du collectionneur pour ne pas avoir à se justifier ou un homme en chair et en os, le mécène demandait de toute façon à chaque nouvelle, plus de sexe et moins de poésie. Nin en était arrivée à détester son " bienfaiteur ", qui voulait séparer tout sentiment de l’acte sexuel ; mais elle continuait d’écrire, car ces rentrées d’argent lui étaient indispensables.
Trente ans plus tard, Anaïs Nin retrouve ces nouvelles. Elle estime alors que ses textes sont dignes d’intérêt et que sa voix s’y fait tout de même entendre. Elle rassemble quelques récits et les fait publier sous le titre de Venus Erotica.
On croise dans ces histoires toutes sortes de personnages : des timides, des brutaux, des pervers et des fétichistes, des hermaphrodites, des nymphomanes et des frigides, des voyeurs… Ils prennent tous place dans des nouvelles qui, à bien des égards, ressemblent à celles de Maupassant (les situations étranges, les personnages cyniques ou sordides qui foisonnent).
EXTRAIT
"Je veux t’apprendre quelque chose, tu veux bien ? " dit Millard.
Il glissa un doigt en moi.
"Maintenant, je veux que tu te contractes autour de mon doigt. Il y a un muscle, tout au fond, que l’on peut faire jouer autour du pénis. Essaie."
J’essayai. Son doigt était une vraie torture. Comme il ne le remuait pas, j’essayai de bouger à l’intérieur de mon ventre, et je sentis le muscle dont il parlait s’ouvrir et se refermer autour du doigt, très faiblement au début.
Millard dit :
" Oui, comme ça. Fais-le plus fort, plus fort."
Et je le fis, ouvrant, refermant, ouvrant, refermant. On aurait dit une bouche minuscule à l’intérieur, pressant ses lèvres autour du doigt. Je désirais le prendre tout entier, le sucer. Et je continuai d’essayer.
Puis Millard me dit qu’il allait me pénétrer sans bouger et qu’il faudrait que je continue à serrer à l’intérieur. J’essayais de me coller à lui de plus en plus fort. Le mouvement m’excitait et je me sentais tout au bord de l’orgasme, mais après m’être collée à lui plusieurs fois, avalant son pénis, il se mit soudain à gémir de plaisir, poussant plus vite car il ne pouvait plus se retenir. Je me contentais de poursuivre ces contractions intérieures, et je sentis monter en moi l’orgasme, venant des profondeurs merveilleuses de mon corps, tout au fond de mon ventre."
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Anaïs Nin « Vénus Erotica » : « Le basque et le bijou »
Lecture érotique : extrait du roman d’Anaïs Nin « Vénus Erotica » : « Le basque et le bijou »
Se souvenir, lire, pour sentir, des textes évoquant la sensualité, l’attirance des corps envoûtés par l’incandescence des plaisirs qui s’offrent en vague déferlante…
Une voie royale pour nourrir son imaginaire, faire respirer ses fantasmes, et faire vivre son imagination aux confin de la folie… si douce…
Voici alors aujourd’hui un extrait tiré de la nouvelle « le basque et le bijou » de Vénus Erotica, écrit par Anaïs Nin.
…Soudain le Basque ouvrit la porte. Il salua en disant :
« Vous vouliez un homme : me voici. » Il jeta ses vêtements.
Viviane le regarda avec gratitude. Il se rendit compte qu’elle était en chaleur.
Deux virilités la combleraient bien mieux que ce jeu anodin.
Il se jeta entre les deux femmes.
Partout où se posaient les yeux du couple d’étrangers, il se passait quelque chose de captivant. Une main qui écartait des fesses pour y glisser un doigt inquisiteur. Une bouche qui se fermait sur un pénis fier et bondissant. Une autre bouche suçant un sein. Visages disparaissant sous une poitrine ou enfouis dans une toison pubienne. Jambes enserrant une main caressante. Verge luisante apparaissant soudain avant de replonger dans la chair humide. Corps entremêlés où les muscles de l’homme disparaissaient.
Il se passa alors une chose étrange. Bijou était allongée sous le Basque. Viviane était, pour un instant, délaissée. Le Basque était étendu sur cette femme qui s’ouvrait sous lui comme une fleur de serre, parfumée, humide, avec un regard lascif et des lèvres mouillées, une femme pleinement épanouie, mûre et voluptueuse ; cependant, son pénis en caoutchouc se dressait entre eux deux et le Basque était pris d’une étrange sensation. Ce pénis touchait le sien et défendait, telle une lance, l’accès au ventre de Viviane. Il ordonna, presque en colère : « Enlève-le » Elle glissa ses mains sous son dos, dénoua la ceinture et tira sur le pénis pour l’enlever. Alors le Basque se jeta sur Bijou, et elle, qui avait encore le pénis à la main, plaça ce dernier sur les fesses de l’homme qui l’avait maintenant pénétrée. Lorsqu’il se souleva pour s’enfoncer encore en elle, elle glissa le pénis en caoutchouc entre ses fesses. Il bondit, telle une bête sauvage, et l’attaqua encore plus violemment. Chaque fois qu’il se relevait, il se trouvait pris par derrière. Il sentait les seins de Bijou s’écraser sous sa poitrine, son ventre à la peau ivoire respirer sous le sien, ses hanches contre les siennes, son vagin l’engloutir tout entier ; et chaque fois qu’elle enfonçait le pénis en lui, il sentait à la fois ses propres remous intérieurs et ceux de Bijou. Il avait l’impression que cette double sensation allait le rendre fou. Viviane les regardait, haletante. Le couple de voyeurs, toujours habillés, s’était jeté sur elle et se frottait à elle frénétiquement, beaucoup trop troublés pour essayer de chercher une ouverture.
Le Basque glissait d’avant en arrière. Le lit se balançait avec eux – étroitement enlacés, emboîtés l’un dans l’autre, tandis que le corps voluptueux de Bijou sécrétait toujours plus de miel. Des ondes les traversaient de la pointe des cheveux au bout des orteils, qui emmêlaient. Leurs langues ressemblaient à des pistils. Les cris de Bijou montaient en spirale sans fin, ah, ah, ah, ah, de plus en plus forts, plus amples, plus sauvages. Le Basque y répondait en s’enfonçant chaque fois un peu plus profondément. Ils ne prêtaient aucune attention aux corps enroulés tout près d’eux ; il fallait qu’il la possède jusqu’à l’anéantissement – Bijou, cette putain, avec son corps aux mille tentacules, tantôt sur lui, tantôt sous lui, qui semblait être partout à l’intérieur de lui, avec ses doigts, avec ses seins.
Elle poussa un cri, comme s’il venait de l’assassiner. Elle était sur le dos. Le Basque se releva, ivre, brûlant ; sa verge toujours en érection, rouge, enflammée. Les habits en désordre de l’étrangère l’excitèrent. Il ne pouvait pas voir son visage qui était caché par sa jupe relevée. L’homme était couché sur Viviane et lui faisait l’amour. La femme était étendue sur eux, les jambes en l’aire. Le Basque la fit descendre par les jambes pour la prendre. Mais elle cria et se releva. Elle dit : « Je voulais seulement regarder. » Elle arrangea ses vêtements. L’homme abandonna Viviane. Tout échevelés, ils saluèrent cérémonieusement, et quittèrent la pièce.
Bijou était assise et riait, ce qui rendait ses yeux plus étroits et allongés. Le Basque dit : « on leur a donné un bon spectacle. (…) »
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Anaïs Nin
Publié deux ans après sa mort, en 1979, le second recueil de nouvelles érotiques, Les Petits Oiseaux (suite de Venus Erotica) d’Anaïs Nin poursuit son observation du plaisir féminin.
Ouvrages de commande, Venus Erotica et Les Petits Oiseaux ont été écrits dans les années 1940 à raison de un dollar la page… Pourtant, Anaïs Nin se réjouit de dépeindre la sexualité de son époque et ces nouvelles, textes courts et efficaces, lui donnèrent l’occasion de s’exprimer sur le désir et le plaisir, au féminin.
Bisexuelle, mariée, entretenant des relations amoureuses et sexuelles avec des couples, multipliant amants et maîtresses, Anaïs Nin affichait une sexualité des plus décomplexées pour la première moitié du vingtième siècle !
Les quatorze nouvelles qui composent le second volume de ses écrits érotiques (impubliables de son vivant) s’inspirent de ses origines européennes (la sulfureuse est tout de même née à Neuilly-sur-Seine et le vieux continent apparaît comme le comble de l’exotisme et des mœurs légères) et brossent autant de portraits de jeunes femmes qui n’ont plus de gêne à prendre du plaisir sexuel.
Kiki de Montparnasse par Man Ray, 1922.
“À mon grand étonnement, j’avais découvert en rentrant à la maison, que j’étais mouillée entre les cuisses. Je n’en avais rien dit à ma mère. J’en avais conclu que je devais être une grande sensuelle et que cette humidité entre les cuisses annonçait de grands dangers pour l’avenir. En réalité, j’avais l’impression d’être une prostituée. ”
Extrait de Un Modèle.
Pourtant, Anaïs Nin dénonce l’ignorance des jeunes femmes quant aux choses du sexe ainsi que le refus de leur offrir une éducation de ce type.
“Je croyais que le sexe de la femme était intérieur et j’ignorais l’existence du clitoris.” Extrait de Un Modèle.
L’effarouchement décrit ci-dessus est vite effacé au profit du plaisir sans honte. Les personnages d’Anaïs Nin n’ont que les craintes et la gêne transmises par leur époque et leur éducation mais lâchent toute convention dans les bras d’un-e partenaire audacieux-se.
Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, les jeunes mariées devaient combler leur époux sans prendre de plaisir puisque ce dernier était associé aux maîtresses, aux femmes de petite vertu.
Dans Hilda et Rango, Anaïs Nin met en scène un couple hétérosexuel au sein duquel, l’homme laisse la jeune femme faire ce qu’elle souhaite de lui afin qu’elle prenne du plaisir. Perturbée, la jeune femme n’y parvient pas, s’acharnant à le faire jouir plutôt que d’écouter son corps.
Photo : Julia Restoin-Roitfeld
Lina évoque un personnage lesbien, qui ne sait assumer son désir pour son amie et devient brute avec elle. Ce personnage touchant se refuse pourtant à se dire homosexuelle et dans ce dialogue criant, avoue son désir de changer de sexe :
“-Mais que veux-tu, Lina, que veux-tu ? -Je ne veux pas que tu aies des amants. Je déteste te voir avec des hommes. -Mais pourquoi détestes-tu autant les hommes ? -Ils possèdent quelque chose que je n’ai pas. J’aimerais avoir un pénis pour pouvoir te faire l’amour. -Mais il y a d’autres façons de faire l’amour avec une femme. -Mais je ne le veux pas. Je le refuse.”
Extrait de Lina.
La nouvelle suivante, Sirocco, décrit un couple lesbien dans une ouverture fallacieuse pour laisser choir le lecteur vers une situation toute autre sur le passé hétérosexuel de celle au “physique de Viking”. L’écrivaine aime à piéger son lectorat, jouer de la tension sexuelle instaurée, suggérer puis tout montrer. On salue son audace d’offrir une voix féminine à la littérature érotique avec un style ravissant où il n’est ni question de romantisme, ni de fidélité ni d’orientation sexuelle. Du plaisir, juste, du plaisir.
Angie
Les Petits Oiseaux d’Anaïs Nin, Éditions Stock, 1980
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lundi, 20 avril 2015
Charlotte - David Foenkinos
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
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jeudi, 16 avril 2015
L'enfer de Matignon - Raphaëlle Bacqué
Un voyage extraordinaire dans les couloirs de Matignon, raconté par ceux qui l'ont vécu.
Extraordinaire parce que l'auteur a réussi à obtenir, pour la première fois, le témoignage de tous les Premiers ministres qui s'y sont succédé depuis 30 ans.
C'est donc à travers leur regard qu'on pénètre dans les bureaux du pouvoir.
On y découvre l'obsession des médias (jusqu'à la servilité ), l'absurde centralisation qui fait remonter à Matignon les décisions les plus minuscules (nomination d un sous-préfet !), les relations foncièrement perverses que le régime a institué entre le président et le Premier ministre, l'incroyable consanguinité qui organise la distribution des hauts postes, la versatilité des conseillers (des projets lancés sans se préoccuper de l'application des lois), les agendas surchargés volontairement par la bureaucratie.
Un document passionnant agrémenté d'anecdotes parfois extravagantes.
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mardi, 14 avril 2015
On va dans le mur... Agnès Verdier-Molinié
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lundi, 13 avril 2015
LA CONDITION HUMAINE D'APRES JOB
LA CONDITION HUMAINE D'APRES JOB
Pour ceux qui n'ont lu du
livre de Job que les trois premiers chapitres. Job n'est pas autre chose
que le Juste souffrant, qui se lamente, certes, mais s'abstient
soigneusement de " pécher par les lèvres ».
Rien n'est plus faux que cette image. Job est aussi un
blasphémateur et un révolté. Accusé par ses amis de cacher quelque
crime secret dont ses malheurs seraient le châtiment, il ne peut se
défendre qu 'en mettant en cause la justice divine - ce qu 'il fait, a
deux ou trots reprises, avec une singulière véhémence et une amertume
inoubliable.
Voici les versets j à 22 du chapitre 14, dans la traduction de
Louis Segond.
QUESTION DU MALHEUR EST POSEE
Un arbre a de l'espérance :
quand on le coupe, il repousse,
il produit encore des rejetons ;
Quand sa racine a vieilli dans la terre,
quand son tronc meurt dans la poussière,
il reverdit à l'approche de l'eau,
il pousse des branches comme une jeune plante.
Mais l'homme meurt, et il perd sa force ;
L'homme expire, et où est-il ?
Les eaux des lacs s'évanouissent,
les fleuves tarissent et se dessèchent :
ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus,
il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront,
il ne sortira pas de son sommeil.
Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts,
m'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée
et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi !
Si l'homme une fois mort pouvait revivre,
j'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances,
jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
Tu appellerais alors, et je te répondrais,
tu languirais après l'ouvrage de tes mains.
Mais aujourd'hui tu comptes mes pas,
tu as l’œil sur mes péchés ;
mes transgressions sont Hées en un faisceau,
et tu imagines des iniquités à ma charge
La montagne s'écroule et périt,
le rocher disparaît de sa place,
la pierre est b r o y é e par les eaux
et la terre emportée par leur courant ;
Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.
Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va ;
tu le défigures, puis tu le renvoies.
Que ses fils soient honores, il n'en sait rien :
qu'ils soient dans l'abaissement, il l'ignore.
C'est pour lui seul qu'il éprouve la douleur dans son corps,
c'est pour lui seul qu'il ressent la tristesse dans son âme.
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samedi, 11 avril 2015
Le principe - Jérôme Ferrari (Actes Sud)
ce qui lui valut d'obtenir le prix Nobel de physique en 1932, un jeune aspirant philosophe désenchanté
s'efforce, à travers la destinée de cet homme de science exceptionnel confronté à la montée du nazisme
puis à ses menées lors de la Seconde Guerre mondiale, de prendre la mesure du mal toujours à l'oeuvre
dans le monde contemporain tout en tentant d'assumer l'incomplétude et les défaillances de sa propre existence.
Avec ce roman qui fait entrer en résonance les tragédies du dernier conflit mondial et une modernité
rongée par les passions économiques, Jérôme Ferrari met en scène, telle une chute d'Icare toujours
recommencée, la rencontre obstinément compromise entre l'âme de l'homme et la mystérieuse beauté
du monde, que ne cessent de confisquer le dévoiement de la théorie en pratique et la corrosion des
splendides innocences premières.
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jeudi, 09 avril 2015
Le Jeu Cosmique - Stanislav Grof
«Comment notre univers fut-il créé ? Notre monde n'est-il rien d'autre que le produit de processus mécaniques mettant en jeu une matière inerte et sans âme ? Devons-nous admettre l'existence d'une intelligence cosmique supérieure comme responsable de la création et de l'évolution du cosmos ?» A partir de nombreux récits de voyages hors de la conscience ordinaire, étonnants par leur richesse culturelle et symbolique, Stanislav Grof aborde des questions qui mettent en jeu le cosmos et l'esprit, la nature du processus créateur et de l'homme même, mais aussi des problèmes comme la morale, la sexualité, la réincarnation. Nourri de quarante années de recherches sur les états non ordinaires de la conscience, à partir d'expériences psychédéliques ou dans le cadre des séances de «respiration holotropique» dont il est l'initiateur, Stanislav Grof élargit désormais son champ d'investigation psychologique en exposant les découvertes d'ordre philosophique et métaphysique qui en découlent. Le Jeu cosmique s'avère un ouvrage fondamental, chaînon manquant entre les recherches de C. G. Jung sur les archétypes et l'inconscient collectif, et la tradition de la «philosophie éternelle» d'Aldous Huxley.
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mardi, 07 avril 2015
Pouvoirs spirituels et psychiques - Michel Coquet (2011)
Pouvoirs spirituels et psychiques Essai
d'explicationdes miracles et pouvoir paranormaux
Je suis bien conscient que le sujet de ce livre soulèvera doutes et contestations. Je tiens aussi à informer les lecteurs que je considère cet aspect de la vie comme secondaire par rapport à la pratique de la contemplation visant à réaliser la Soi-conscience. Cependant bien des questions ont été posées sur les pouvoirs psychiques trop souvent confondus avec les facultés spirituelles, et cela justifiait une étude. Il n'est que de lire les ouvrages sur ce thème pour se rendre compte que l'on confond souvent l'aspect conscience et l'aspect énergie. La question est vaste et peut intéresser autant les médecins que les religieux ou les parapsychologues. D'autre part, nous sommes confrontés au fait que les connaissances sur les chakras et les pouvoirs qui leur sont inhérents, ont été soigneusement voilées afin de ne pas être mises dans des mains ambitieuses ou pires. Par exemple, Tsongkhapa (1355-1419), le grand réformateur du bouddhisme tibétain, dut imposer de nouvelles règles pour un bouddhisme déjà profondément altéré par son contact avec les chamans Bônpos. Les règles rigoureuses, morales et mentales qu'il mit en place ont permis aux moines de se préparer à recevoir la puissante énergie provoquée par la pratique des grands tantras. En vue de protéger ces moines, il formula des interdits quant à la nécromancie, aux relations sexuelles, à l'alcool, etc., et fonda l'ordre des Gelugpas (ceux qui ont des coutumes vertueuses) dont les adeptes se distinguent des non-réformés par le port d'une coiffe jaune à la place d'une noire ou d'une rouge portée par les premières sectes de bouddhisme. 40000 moines et lamas furent exilés et l'on imposa au novice au moins douze ans de purification physique et morale avant d'être considéré apte à recevoir les initiations favorisant l'épanouissement des pouvoirs latents supérieurs. ...
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dimanche, 05 avril 2015
Jésus parlait araméen: À la recherche de l'enseignement originel - Eric Edelmann
Ce livre propose une enquête serrée autour des Evangiles pour retrouver, sous ses différentes couches rédactionnelles, quel a été le message initial de Jésus. Pour étayer ses démonstrations, Eric Edelmann s'est fondé en grande partie sur la Peshitta, Evangile écrit en araméen encore utilisé par les Eglises de Syrie, d'Irak et du Liban, et dont plusieurs équipes de spécialistes affirment qu'il serait antérieur aux Evangiles grecs. En s'appuyant sur les études des plus grands chercheurs en langues sémitiques anciennes, certaines paroles célèbres de Jésus se révèlent sous un jour nouveau et autrement plus subtil : elles apparaissent comme des directives extrêmement précises pour notre transformation intérieure.
« Alors, Jésus fixa sur lui son regard et l’aima. »
(Marc 10,21)
« Notre coeur n’était-il pas tout brûlant au-dedans
de nous, quand il nous parlait en chemin, quand
il nous expliquait les Écritures ? »
(Luc 24,32)
« La venue du Messie ne changera rien, si ce
n’est que, soudain, les sots auront honte de leur sottise. »
RABBI NAHMAN DE BRATZLAW
« Mais l’homme dans la splendeur,
sans conscience, s’égale à la bête qui périt. »
PSAUME XLIX, 20.
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