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vendredi, 14 août 2015

Marx, une critique de la philosophie – Isabelle Garo

 

marx.jpgMarx est-il un philosophe ? La question est depuis longtemps classique, mais elle ne cesse pas, pour autant, de demeurer féconde. L'oeuvre marxienne, développe en effet un nouveau mode de pensée, nomme critique de l'économie politique. Mais cette critique est aussi bien une critique de la philosophie, qui se présente comme une nouvelle définition du travail théorique et comme une nouvelle conception du rapport de la théorie à la pratique. Ce livre s'attache à montrer que l'oeuvre de Marx se structure selon des moments distincts, fortement articulés et ponctues par la constitution de concepts nouveaux. Ces concepts se démarquent des notions classiques de l'histoire de la pensé : idéologie, dialectique, luttes de classes, révolution, communisme, mais aussi monnaie, marchandise, travail sont donc autant de concepts originaux qui s'éclairent également par leur fonction polémique à l'égard de théories antérieures ou concurrentes.

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mardi, 28 juillet 2015

Le livre de chevet du mari idéal. Convient aussi aux divorcés, aux pacsés et autres concubins - Pierre Antilogus & Jean-Louis Festjens

mari idéal.jpg

Description

 

Le mariage, c’est formidable ! Sauf si ça signifie routine conjugale… Car lorsqu’elle s’installe, rien ne va plus. Les nouilles sont tièdes, le beurre, trop dur pour la friable biscotte. Cela peut se produire au bout de dix ans, trente ans, ou après six mois. On en voit même qui sortent de la mairie l’air déjà excédé… Est-ce évitable ? Eh bien oui ! Il suffit pour cela que Monsieur devienne un Mari Idéal. Et Antilogus et Festjens sont là pour l’y aider. – Peut-on encore plaire à Madame quand on est rondouillard, dégarni et râleur ? – Comment la séduire de nouveau sans se ruiner ni y passer des plombes ? – Pourquoi les femmes n’aiment-elles pas le foot, la bière et les films de requins ? Est-ce uniquement pour nous emmerder ? – Avoir un minimum d’érection après une bonne plâtrée de lasagnes, est-ce possible ? À ces questions comme à bien d’autres, ce livre répond avec une honnêteté toute masculine. Il fera de tout homme un Mari Idéal, quels que soient son âge, son censuré et son taux de triglycérides !

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lundi, 20 juillet 2015

La Voie du chamane - Un manuel de pouvoir & de guérison - Michael Harner

 

*la voie du chamane.jpgLe pouvoir de guérison des chamanes est aujourd'hui pris au sérieux par un nombre croissant de professionnels de la santé. Avec ce livre, l'anthropologue Michael Harner nous emmène à la source de la guérison chamanique. Michael Harner a compilé les pratiques chamaniques communes à diverses traditions et mis au point une méthode simple, à la portée de tous, pour en faire l'expérience. Dans un style très vivant et souvent humoristique, il guide pas à pas le lecteur dans des exercices qui permettent d'atteindre un état modifié de conscience sans utilisation de plantes rituelles, avec la seule aide d'un rythme spécifique. La compréhension du voyage chamanique est facilitée par des récits de Michael Harner (comme l'histoire de son initiation à l'ayahuasca chez les Indiens Jivaro, devenue un morceau d’anthologie) aussi bien que de novices racontant leurs expériences lors d'ateliers organisés par l'anthropologue.

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vendredi, 17 juillet 2015

50 Exercices pour terrasser ses ennemis – Philippe Noyac

 

50 exercices pour terrasser....jpg

Exercice n°00 : Ce livre est-il fait pour vous ?

Parmi les propositions ci-dessous, cochez celles qui vous correspondent.

-Votre voisin qui ressemble à Rocky Balboa écoute de la techno à 4 h du matin.
-Cela vous arrangerait bien d'avoir un Dédé le Trancheur dans vos relations.
-Kevin du marketing se sert dans votre bureau comme dans son frigo.
-Votre banquier en plus de nuire gravement à votre compte en banque perturbe votre santé.
-"Si vis pacem para bellum", c'est une formule homéopathique non ?
-Quand on voit les parents d'Achille-Jason, on ne s'étonne pas qu'il ait volé tous les devoirs de votre fils.
-Votre boss a offert la promo de votre carrière à ce crétin de Jean-Claude pour éviter que vous ne lui fassiez de l'ombre.
-Au cours de salsa, Samantha (95 bonnet D) gigote outrageusement devant votre partenaire de vie et de danse.
-C'est la 3e fois que le garagiste ricane ouvertement en vous tendant sa facture.
-Votre belle-mère est une sorte de Cruella. Avec plus de fourrures.

Aucune réponse : vous n'avez aucun ennemi, il faut croire que vous êtes la prochaine mère Térésa.

1 à 5 réponses : la violence c'est salissant, on vous le concède. Mais ce n'est pas une raison pour laisser les malotrus pavoiser. Avec un peu de préparation et quelques techniques simples, éradiquez le nuisible.

6 à 10 réponses : "Qui veut la paix, prépare la guerre" dit la maxime n°5. Hé non, tendre la joue gauche n'est pas le meilleur moyen d'obtenir la tranquillité. Voici 50 exercices qui vous assureront la victoire sur les malintentionnés, escrocs et autres indésirables du quotidien.

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Corruption : Nous sommes Tous Responsables - Antoine Peillon

 

 

corruption.jpgL'auteur à (grand) succès de Ces 600 milliards qui manquent à la France nous invite à l'action. C'est que la corruption, ce mal qui menace de mettre à bas l'édifice de l'Etat et la société tout entière, n'est pas fatale. Elle est le fruit de l'institution du marché, s'est accrue avec le développement des échanges et triomphe à l'heure du règne de l'argent-roi. Comment l'enrayer ? Par l'action politique et la sanction judiciaire, d'un côté, par la prise de conscience que la décadence de notre République se nourrit de la banalité des conflits d'intérêts et des petits arrangements de chacun avec la morale civique. C'est ainsi que si nous devons rappeler sans cesse nos gouvernants à leur devoir de mobiliser tous les moyens propres à lutter contre cette pathologie de la démocratie, il nous faut aussi et surtout comprendre que la corruption traverse - au-delà des hautes sphères dirigeantes - chaque conscience, nous plaçant métaphysiquement devant le choix, à chaque instant, entre le bien et le mal, la vie et la mort, l'humanité et la barbarie. Depuis 2.500 ans, sagesses, philosophies et religions ont édifié un trésor de réflexions métaphysiques et de suggestions pratiques propres à nous apprendre à lutter contre la corruption. En voici l'édifiante synthèse.

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jeudi, 16 juillet 2015

Attachez vos ceintures... décollage immédiat ! : Perles de passagers – Isabelle Tronquet

Attachez vos ceintures.jpegLes mémoires à peine croyables d’une hôtesse de l’air ! S’il est un métier qui fait fantasmer, c’est bien sûr celui d’hôtesse de l’air ! Depuis une quinzaine d’années, Isabelle Tronquet exerce sur les vols long-courriers d’une célèbre compagnie aérienne et accueille ses passagers avec un large sourire. Parfois, cependant, son métier réserve bien des surprises et les vols ne sont pas tous de tout repos ! Passagers insupportables, questions idiotes, disputes, dragueurs invétérés, demandes délirantes et rencontres improbables peuvent embarquer, au grand désespoir des membres de l’équipage... Il s’en passe de belles en plein vol ! Paris, New York, Cuba, Tokyo, Bali... Isabelle Tronquet parcourt le monde et raconte ces anecdotes incroyables mais vraies avec humour, émotion et style. Son témoignage inédit va vous étonner. Une chose est sûre, vous ne monterez plus jamais à bord d’un avion sans penser à ce livre...

 

Je suis amoureux

Ma femme s'envoie en l'air

Avec tous les anges.

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mardi, 30 juin 2015

L'Obs Hors-Série - Juillet-Août 2015

l'obs.jpeg

Si l'engouement pour la

méditation est de plus en plus

spectaculaire dans le monde

occidental, la définition de cette

pratique reste assez floue.

Qu'est-ce, fondamentalement,

que la méditation? Un exercice mental?

Une philosophie? La voie d'accès privilégiée

à une certaine spiritualité?

Pour vous répondre, il faut commencer par dire que

la méditation qui se développe aujourd’hui – et qui

rencontre un impressionnant succès sous les noms

de « méditation », « mindfulness » ou « pleine

conscience » – vient de la tradition bouddhique. Les

diverses techniques qui sont aujourd’hui si populaires,

qui sont même enseignées dans nombre

d’écoles, dans les hôpitaux, dans les entreprises, ont

donc une histoire commune. Que nous dit-elle?

D'abord que la méditation n'est pas la recherche

d’un état de calme – à quoi elle est encore trop souvent

identifiée. En ce sens, elle n’a rien à voir avec

l’héritage des sagesses épicuriennes et stoïciennes

qui, elles, visaient à un état de détachement (l'ataraxie).

Tous les textes de méditation bouddhiques

insistent au contraire sur le piège de chercher le

calme : vous deviendrez au mieux, disent-ils, semblable

à une vache...

PROPOS RECUEILLIS PAR CHARLES GIOL

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dimanche, 28 juin 2015

Ni Pardon Ni Talion - RAOUL VANEIGEM

 

 

Ni pardon ni talion - La question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité.jpg
Plus jamais ça ! " : tel était l'objectif de la notion de crime contre l'humanité, définie juridiquement en 1945 pour sanctionner les criminels nazis et en finir à jamais avec la barbarie. Pourtant, depuis, massacres et génocides n'ont pas cessé. Et nous vivons dans un monde où le pouvoir réclame toujours plus de désordre pour imposer sa protection mafieuse, plus d'inhumanité pour donner du brillant au mensonge humanitaire, plus de violences pour préserver l'intérêt des affaires. Dans ce monde, que peut signifier la justice ? C'est à ce paradoxe insupportable que Raoul Vaneigem s'attaque dans ce livre, en revisitant les fondements de la justice moderne. Pour lui, tant que la liberté restera le produit idéologique du libre-échange, la justice se bornera à corriger l'homme, valeur marchande plus que valeur humaine. Car si le capitalisme et l'humanisme de façade ont rompu avec la vengeance et la loi du talion, le rôle de la justice se borne depuis à limiter les excès d'un système inhumain. Pour autant, le pardon n'est pas une alternative à la punition : loin de rendre les hommes meilleurs, il les endurcit dans l'idée de la fatalité et de la compassion. Ni pardon ni talion : à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur les droits de l'être humain, patiemment obtenu par une éducation nouvelle et l'émergence d'un nouveau style de vie : agir localement avec une perspective globale, en solidarisant partout les forces vives des individus aspirant au bonheur. Vaneigem ne raille pas les avancées de la justice, il plaide seulement pour que, poussées toujours plus avant, le progrès humain les rende obsolètes.

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mardi, 23 juin 2015

Petit traité d'anti-écologie : à l'usage des lecteurs méchants (2015) - H16



H 1 6.jpgVous aimez les plantes et les petites bêtes, à condition d'avoir la bonne sauce. Vous adorez les éoliennes lorsqu’elles sont installées chez votre lointain cousin. Vous prenez votre vélo pour aller travailler et, avec l’habitude, il ne vous faut plus que deux minutes pour le rentrer dans le coffre de votre voiture diesel. Vous appréciez tendrement le tri de vos déchets qui permet de multiplier l’emploi de gros camions poubelles consommant 70 l/100 km pour chaque nouveau type de poubelles. Vous apprécierez donc ce petit traité d’anti-écologie, qui réconciliera enfin vos observations personnelles avec le discours catastrophile des écologistes politiques.

H16 est un sale type. Il sévit sur le blog H16free.com et à déjà commis Égalité, taxes, bisous ainsi qu’un Petit Dictionnaire incorrect mais vaillamment illustré.

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lundi, 22 juin 2015

L'Empire De La Honte - Jean Ziegler

Nous assistons aujourd'hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde. C'est que le 11 septembre n'a pas seulement été l'occasion pour George W. Bush d'étendre l'emprise des États-Unis sur le monde, l'événement a frappé les trois coups de la mise en coupe réglée des peuples de l'hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales. Pour parvenir à imposer ce régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées, il est deux armes de destruction massive dont les maîtres de l'empire de la honte savent admirablement jouer : la dette et la faim. Par l'endettement, les États abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté.

honte.jpg

Cette formidable machine à broyer et à soumettre ne supporte plus aucune des limitations que le droit international prétendait traditionnellement imposer aux rapports entre les États et entre les peuples. Du coup, c'est le régime de la violence structurelle et permanente qui, partout, gagne du terrain au Sud, tandis que le droit international agonise. Mais qui sont donc ces cosmocrates qui, peu à peu, privatisent jusqu'à l'eau que les peuples doivent désormais leur acheter ? Ce livre traque leurs méthodes les plus sournoises : ici on brevète le vivant, là on casse les résistances syndicales, ailleurs on impose la culture des OGM par la force.

Oui, c'est bien l'empire de la honte qui s'est mis subrepticement en place sur la planète. Mais c'est précisément sur la honte qu'est fondé le ressort révolutionnaire, comme nous l'ont appris les insurgés de 1789. Cette révolution, elle est en marche : insurrections des consciences ici, insurrections de la faim là-bas. Elle seule peut conduire à la refondation du droit à la recherche du bonheur, cette vieille affaire du XVIIIe siècle.

Jean Ziegler, qui témoigne ici d'une connaissance exceptionnelle du terrain, y appelle sans réserve en conclusion. Jean Ziegler est rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels La Suisse lave plus blanc, La Suisse, l'or et les morts, Les Nouveaux maîtres du monde.

 

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mardi, 16 juin 2015

Quand la vie remplace le silicium - Aux frontieres de la bio-informatique - Dennis Shasha, Cathy Lazere

 
 
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Quels sont aujourd'hui les domaines de recherche les plus prometteurs en informatique pour des applications à moyen ou long terme ? 

Un chercheur de niveau international et une journaliste nous expliquent une quinzaine de sujets qui ouvrent des perspectives souvent étonnantes. Qu'il s'agisse de robots capables de se réparer tout seuls, de systèmes capables d'apprentissage et d'évolution, d'utilisation de molécules d'ADN pour des calculs complexes, etc... Tous ces domaines de recherches ont en commun de se situer à la croisée de l'informatique et des sciences de la vie.
Ecrit dans un style simple et accessible les auteurs ont pris le parti d'associer pour chaque chapitre un sujet et un chercheur de manière à montrer comment la science progresse au quotidien

 

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samedi, 13 juin 2015

Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés (2015) - Arto Paasilinna

Moi surunen libérateur.jpg

Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d'Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s'en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu'il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur fasciste sanguinaire. Après le succès de l'évasion de cinq d'entre eux, et non sans avoir goûté à la en torture des geôles locales, Surun accompagne l'un de ses protégés jusqu'au paradis communiste, un pays d'Europe de l'Est baptisé la Vachardoslavie. Là, il découvre le triste sort d'une poignée de dissidents enfermés dans un asile psychiatrique, et s'emploie à les libérer à leur tour. Revisitant à sa façon Tintin au pays des Soviets, Paasilinna renvoie dos à dos les dictatures de tous bords avec une ironie mordante et un sens du burlesque accompli. Arto Paasilinna est né en Laponie finlandaise en 1942. Successivement bûcheron, ouvrier agricole, journaliste et poète, il est l'auteur d'une trentaine de romans, pour la plupart traduits en français et publiés chez Denoël, qui ont toujours rencontré un vif succès critique et public.

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mercredi, 10 juin 2015

Maximes sur la guerre - René Quinton

 

maximes sur la guerre.jpgPREMIÈRE PARTIE —

MAXIMES SUR LA GUERRE

Maximes sur la Guerre – I

I.

Les hommes peuvent rêver qu'ils n'aiment point la guerre. La nature aime la lutte et la mort.

C'est à la fleur et dans la plénitude de leur âge que la nature voue les mâles à la mort.

La nature crée des espèces ; elle ne crée pas des êtres. L'espèce est la fin ; l'être n'est que le

serviteur de cette fin. C'est le propre de l'individu de s'abuser sur sa destinée et de croire qu'il est né

pour soi-même.(1)

Seuls, les héros soupçonnent qu'ils ne sont point nés pour eux-mêmes. (2)

La guerre ne transforme point les hommes ; elle les rend à leur fin native. La guerre est l'état

naturel des mâles.

Autant l'homme déteste la mort dans les heures calmes de la vie, autant il l'accepte

naturellement dans la lutte.

Dans l'univers, le service de l'espèce impose aux femelles les charges, les risques de la

maternité. Il impose aux mâles d'un même sang la lutte fratricide, le combat entre soi, la mort s'il le

faut (1). Ce que l'instinct impose, l'animal l'accepte naturellement. Les mâles sont organisés pour

mourir, pour accepter du moins les risques de la mort dans la lutte.

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1. L'homme attache du prix à son existence ; la nature, non.

2. La nature crée des hommes pour être sacrifiés au bien commun ; ce sont les héros.

La nature ne veut point la fécondation ; elle veut la fécondation essentielle. La première mission des mâles n'est pas de se reproduire, mais de s'entre-tuer. Dans l'ensemble du monde vivant, leurs

carnages préludent à l'amour. La femelle propage l'espèce ; le mâle, par sa mort, la sélectionne (2).

La nature, qui en bénéficie, crée les mâles pour s'entre-détruire ; elle leur en donne le goût et la

force de risquer (1).

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1. Dans l'univers, la survie de l'espèce impose aux femelles les charges, les risques de la maternité.

Elle impose aux mâles de même sang le duel de mâle à mâle, le combat sans merci, la mort s'il le

faut.

2. La nature veut que les mâles s'affrontent, qu'ils meurent. Dans l'ensemble du monde vivant, les

carnages des mâles préludent à l'amour. La femelle propage l'espèce ; le mâle, par sa mort, la

purifie.

Le mâle qui meurt sert l'espèce, en laissant à d'autres le soin de la propager.

La nature refuse aux mâles le droit de se reproduire, aux races le droit de se perpétuer. Ce droit,

les mâles et les races doivent le conquérir dans la lutte. Le premier devoir que la nature leur dicte

n'est point de vivre, mais de triompher ou de mourir (2).

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1. Un petit nombre de mâles assurent le service de l'espèce. La nature confie à l'ensemble des mâles

le soin de dénier à chacun d'eux le droit de se reproduire. Elle les dote de cœurs ennemis, afin qu'ils

se mesurent et s'entre-détruisent dans la lutte. L'inimitié des mâles est la loi et le salut de l'espèce. –

La nature ne crée l'espèce qu'en y créant les mâles ennemis ; le mâle, par sa mort, la purifie.

2. Un mâle n'a pas le droit de se reproduire. Une race n'a point le droit de se perpétuer. La

nature veut le règne des forts. Elle affronte les mâles, elle affronte les races, afin de les juger, de les

condamner ou de les conserver.

La charge de mourir est aussi naturelle au mâle, qu'à la femelle la charge de porter. La destinée

des mâles est de mettre en jeu leur vie au service de l'espèce. Tout mâle porte en soi la vocation de mourir (1).

La mort se supporte bien à la guerre. À l'heure de la lutte, l'homme naturel méprise la vie. Elle

n'est plus sa fin. Il cesse d'être son champion pour devenir celui de l'espèce.

La guerre n'est point un défi à la nature. Il n'est point contre nature pour le mâle de tuer son

semblable ; il n'est point contre nature pour le mâle d'être tué par son semblable. La loi qui régit les

rapports des mâles à l'intérieur d'une même espèce est une loi de meurtre et de risque. La guerre est

un chapitre de l'amour.

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1. La nature n'aime pas les mâles. – À l'intérieur de chaque espèce, les mâles ont la mission de

s'entre-tuer pour le salut de l'espèce.

Les mâles de la même espèce ont une ivresse à s'entre-déchirer. L'ivresse de la guerre est une

ivresse de l'amour.

L'égoïsme est le faux calcul. La guerre rappelle soudain aux hommes qu'ils ne sont point nés

pour eux-mêmes.

Les êtres ne sont beaux qu'en amour et à la guerre, parce que le dévouement et l'abnégation sont

les deux vertus de l'amour et de la guerre, et les assises de la beauté morale (1).

Il y a des êtres qui croient s'aimer et savent qu'ils ne mourraient point l'un pour l'autre.

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1. La guerre donne aux hommes la beauté morale que la maternité donne aux femmes.

Le pacifisme est un attentat à l'honneur. L'homme n'a qu'une majesté, qui est de savoir mourir.

Le pacifisme la lui dénie (1).

La force qui pousse les hommes au feu est une des plus puissantes du monde. Elle domine celle

qui les pousse à l'amour. Il est peu d'amours sur la terre pour lesquels on soit prêt à mourir. L'amour

du pays en est un (2).

Qui n'a pas désiré mourir n'a jamais aimé.

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1. Le pacifisme est le frère du malthusianisme.

2. L'amour de la Patrie est un amour ombrageux qui ne supporte point d'être nommé. C'est un

amour qui réconcilie tous les hommes, un amour d'accord avec l'honneur, le seul amour auquel

l'honneur permette de se laisser aller.

Ce n'est pas pour atteindre des sommets que des hommes gravissent les montagnes. Le

côtoiement de la mort est si doux, qu'à défaut de la guerre, l'homme s'invente dans des jeux des

occasions de mourir (1).

Aucune espèce animale n'apporte à la mort plus de frénésie que l'homme. Aucune ne s'épure ni

ne s'entre-tue davantage. Chez l'animal, il n'y a que les instincts qui s'affrontent ; chez l'homme, il y

a les idées. Une croyance qui diffère porte en soi un ordre de mort. Tout idéal est un prétexte à tuer

(2).

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1. Les voluptés du risque sont si impérieuses que, la vie de société abolissant certains dangers,

l'homme s'en crée d'artificiels pour s 'exposer et en jouir.

2. Aucune espèce animale n'apporte à la mort plus de frénésie que l'homme. C'est parce qu'il outre

la nature que l'homme outre la mort.

Les voluptés peuvent remplir le monde ; ce sont les idées qui le mènent (1).

La nature ne commande aux êtres de vivre que pour servir. Servir est la fin ; vivre n'est que le

moyen. L'instinct de conservation est au mâle ce que la prudence est à une troupe dans une marche

d'approche. Il amène vivant, à pied d’œuvre, pour le combat, sa fin dernière, l'être créé pour lutter et

mourir.

Les instincts de vivre et de reproduire sont les instincts mineurs. L'instinct de servir est l'instinct majeur. Que m'importe que tu vives, si tu ne me sers ; que tu reproduises, si tu n'engendres que des

morts ! Ma volonté est la vie. Je la jette dans la lice entre les mâles. Fuis, triomphe ou succombe,

mais ne me donne que des serviteurs qui continueront à servir mon désir. Je suis le gardien de la

durée ; je t'ai associé à mon oeuvre : c'est peu que pour m'en payer tu consentes au risque et à la mort.

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1. Les êtres ne sont que le serviteur de l'idée. – La mort volontaire est un tribut de l'homme aux idées. – Les races se fondent sur les idées.

Il faut que l'amant obéisse à des fins puissantes pour tuer tout ce qu'il aime (1). Le mâle tue la

femelle souillée, comme le mâle. Plutôt point de progéniture qu'une progéniture qui ne soit mienne.

Point de monde qui ne me ressemble.

Ma vertu est la vertu. C'est peu que rien ne m'égale ; rien ne me ressemble. L'imperfection du

monde vient de ce que nul n'y est créé à ma ressemblance (2).

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1. Il faut bien que le mâle qui tue obéisse à des fins puissantes pour sacrifier tout ce qu'il aime. – La

joie de tuer est profonde. Il y a dans le meurtre un assouvissement de l'instinct, une volupté de

l'âme.

2. L'ordre de la nature est de haïr qui n'est point soi, ou ne collabore point avec soi. – Chaque être

doit défendre sa cause, jouer son jeu, et par conséquent mépriser les autres, les haïr, les trouver mal.

Le bien n'est autre que moi.

Le nouvel époux tolère mal les enfants du premier père. La haine du mâle pour la progéniture

d'un autre mâle est telle qu'il la mange.

L'amant pardonne parfois aux filles de l'autre père.

La haine est la grande affaire de la vie. Les sages qui ne haïssent plus sont mûrs pour la stérilité

et pour la mort.

La figure du mâle qui combat est hideuse. Elle respire le vice et intime l'ordre de frapper. Le

mâle est horrible au mâle. Il est ce qui doit être exterminé.

1. Tes enfants me plaisent, si je ne t'aime. Mais si je t'aime ? L'amant qui aime hait les enfants du père.

L'ennemi le plus mortel du mâle est le mâle de sa propre espèce. Ce n'est pas à l'agneau que le

loup est terrible. C'est pour le loup d'abord que le loup est le loup.

Voluptés du corps : rancœurs, remords. L'être sait qu'il trahit. Il n'est de béatitude que de l'âme,

et de lauriers que de l'espèce (1).

 

La recherche du bonheur est impie. etc.(aux lecteurs et lectrices d'en juger...Gaudeamus)

mardi, 09 juin 2015

Arrêter de se raconter des histoires : L'art de rester un enfant jusqu'au bout et de mourir idiot - François Bocquet

ARRETER DE SE RACONTER DES HISTOIRES.jpgArrêter de se raconter des histoires : L'art de rester un enfant jusqu'au bout et de mourir idiot Editions Performances (8 novembre 2013) Ce livre raconte l'histoire d'un vieux pays (que nous nommerons la Gaule) qui aime à se raconter des histoires. Ce pays se trouve aujourd'hui dans la situation d'un enfant qui ne veut pas grandir dans l'espoir de conserver indéfiniment les privilèges merveilleux dont il bénéficie. L'infantilisme y est une idéologie, l'infantilisation des masses une tradition savamment entretenue par les élites. Si ce pays veut demeurer ou redevenir un pays libre, il lui faut aujourd'hui faire sa révolution pour devenir adulte et s'insérer enfin dans le monde tel qu'il est. Ce livre raconte aussi le chemin d'apprentissage de l'individu quand il bascule de l'état enfant à l'état adulte en s'éveillant à la réalité, à sa réalité. Il explore, au-delà des libertés conquises par la révolution personnelle, les issues de l'adulte avancé qui doit, s'il ne veut pas mourir idiot, apprendre la réconciliation, l'art de danser en rythme avec tous les fragments de son puzzle extérieur ou intérieur. Ce chemin de l'intégration lucide concerne enfin les entreprises traditionnelles, hiérarchisées comme à l'époque industrielle, qui ne pourront survivre qu'avec moins de procédures idéales, plus de réalisme et plus d'agilité. Ce triple livre s'inscrit ainsi au carrefour d'une problématique individuelle atemporelle et de problématiques managériales ou nationales très actuelles. Il dénonce la triple illusion des nations, des entreprises et des enfants gâtés qui se racontent des histoires. Il propose une solution : apprendre à vivre avec l'incertitude.

06:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 31 mai 2015

L'emploi est mort, Vive le travail ! Entretien avec Ariel Kyrou - Bernard Stiegler (2015)

l'emploi 'est mort.jpg


L’automatisation, liée à l’économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n’aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l’emploi – et donc du salariat. Faut-il s’en alarmer ? N’est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ?
Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s’emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c’est toute notre économie qui est à reconstruire – et c’est l’occasion d’opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l’exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Cela suppose de repenser le travail de fond en comble pour le réinventer – comme production de différences redonnant son vrai sens à la richesse. Dans l’Anthropocène que domine l’entropie, et qui annonce la fin de la planète habitable, le travail réinventé doit annoncer et inaugurer l’ère du Néguanthropocène – où la néguentropie devient le critère de la valeur au service d’une toute autre économie.

Bernard Stiegler est philosophe. Il vient de faire paraître La Société automatique, 1. L’avenir du travail (Fayard, 2015).
Ariel Kyrou est essayiste, rédacteur en chef du site Culture Mobile. Son dernier livre, écrit avec Mounir Fatmi : Ceci n’est pas un blasphème (Dernière Marge/Actes Sud, 2015).

 

 

Travailleur, Chômeur

Entropie, néguentropie

Bof ! Ferme ta gueule.

 

 

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vendredi, 29 mai 2015

Apple, Bitcoin, Paypal, Google : la fin des banques ? : Comment la technologie va changer votre argent – Philippe Herlin

 

 

 

Comment la technologie va changer votre argent.jpgApple, Bitcoin, Paypal, Google : la fin des banques ? : Comment la technologie va changer votre argent. Après le lancement de PayPal il y a plus de 10 ans, il y a eu un "creux", mais depuis peu de nombreuses initiatives émergent sur le marché des paiements. Tout récemment encore, Apple faisait son entrée dans le domaine avec son iPhone 6. Philippe Herlin montre comment la technologie va changer notre façon de payer et de gérer notre argent, comment les banques vont être soumises à une nouvelle concurrence, quelles nouvelles opportunités, mais aussi quels risques, font naître ces évolutions. C'est un réel basculement de notre quotidien qui s'annonce, avec une interrogation en filigrane : les banques seront-elles la sidérurgie de la prochaine décennie ?

 

Si tu es malin

Tu vas pouvoir t’enrichir

Et bye bye ta banque

12:17 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 27 mai 2015

Le nouveau savoir-vivre malin – Catherine Dupin & Laurence Dupin

savoir vivre malin.jpgLe nouveau savoir-vivre malin – Catherine Dupin & Laurence Dupin
LEDUC.S (12 avril 2014) 208 pages

Combien de bises ? Comment organiser un dîner parfait ? Et séduire un prince dans les règles de l'art ? Qui paye l'addition lors d'un déjeuner de travail ? Suivez ce guide concret pour maîtriser les nouveaux codes de la réussite.

- Au quotidien : savoir faire les présentations, être un convive apprécié, entretenir son réseau personnel…

- Au travail : tenir son rang en réunion, la bonne attitude en open space...

- En ligne : Facebook, Twitter, e-mails... pour avoir le bon ton. 

- En couple : aborder, réussir son premier rendez-vous, assurer sur les sites de rencontres... 

- Pour chaque situation, les choses à faire/à ne pas faire, les erreurs à éviter à tout prix et, en début de chaque partie, des quiz pour évaluer le travail à rattraper !


Le petit plus : téléchargez gratuitement les bons conseils pour choisir la bonne tenue au bon moment : rendez-vous en fin de livre !


TOUTES LES RÈGLES DU SAVOIR-VIVRE VERSION XXIème SIÈCLE !

 

 Un baiser de main

Une flûte de champagne

Et le coup est joué.

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Lâcher prise : Se recentrer, prendre du recul et voir la vie autrement – Paul-Henri PION

 

Prends des bottes rouges

Pique du nez dans les blés

Tu lâcheras prise.

 

LACHER PRISE.jpg

 

 

Lâcher prise : Se recentrer, prendre du recul et voir la vie autrement – Paul-Henri PION
Editeur Eyrolles (1 janvier 2015) 168 pages

"Ne renonce jamais, lâche prise, et la voie s'éclaire", telle est la proposition de ce livre. Car nous avons du mal à vivre le moment présent, accaparés que nous sommes par nos conditionnements intérieurs.

Original et créatif, ce guide vous invite à apprendre à lâcher prise, pour ne plus subir les circonstances et rester acteur de votre vie, au travail, dans votre couple, avec vos enfants... Exemples et exercices à l'appui, vous découvrirez outils et techniques pour aborder sereinement toutes les situations et accueillir le changement avec agilité.

-Définitions
-Cas expliqués
-Pistes d'action

15:34 Publié dans Haïkus, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 25 mai 2015

Fête des morts (BD) - Olivier Cinna & Stéphane Piatzszek

 

Fete des morts.jpg

 

Serge est un flic français, chargé par sa hiérarchie de collaborer avec la police cambodgienne dans sa traque des pédophiles. Lourd, massif, aimable comme une porte de prison, il est au Cambodge pour observer et écrire des rapports. Il enquête donc, avec l'aide de Varanat, un lieutenant de Phnom Penh qui est aussi coiffeur (un salaire de flic ne nourrit pas son homme !), sur ces Français qui viennent consommer de la chair fraîche et bon marché. Mais les rapports, Serge, ce n'est pas vraiment son truc. Pour lui, si ces pédophiles sont des tordus, des dégueulasses, la lie de l'humanité, ils ne peuvent sévir que grâce à des réseaux. Alors, il met ses grosses mains et ses grands pieds dans le plat. Et il semblerait bien que ce plat nauséabond se mijote dans certaines cuisines de la respectable bourgeoisie qui, en plus de prostituer les enfants, n’hésite pas à en faire le trafic grassement monnayé...

15:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 19 mai 2015

280 produits naturels pour se surpasser – Ronald Mary (Presses du Châtelet)

 

 

280 produits.jpgNous désirons tous vivre au maximum de nos possibilités, mais la pression que nous subissons nous prive périodiquement de tout ou partie de nos ressources. Stress et fatigue sont des « maladies modernes » bien souvent liées à notre mode de vie. Ce livre présente d'abord les substances naturelles ayant des vertus stimulantes sur le plan physique et/ou intellectuel (plantes, vitamines, minéraux, compléments alimentaires, super aliments...).
Il fait ensuite le tour des principaux produits composés, disponibles en pharmacie, PARAPHARMACIE, magasins bio, avec leur composition, les modalités d'utilisation courantes et les cibles d'action privilégiées. Avec des rubriques : « pour un tonus durable », « pour un coup de fouet rapide », « pour tordre le coup à la fatigue nerveuse », « pour retrouver un sommeil réparateur », « pour booster les neurones », « pour stimuler la sexualité », « pour doper naturellement les sportifs », « pour des enfants toujours au top », « pour le tonus des seniors »...

09:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)