dimanche, 08 juin 2008
Omar Khayyâm
Omar Khayyâm
11:33 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (2)
Haïku du jour
Haïku du jour :
Dimanche 08 Juin 2008
Quand l’amour l’emporte
Je ressens toujours en moi
Lumineuse joie
07:15 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juin 2008
Tanka du jour

Tanka du jour :
Samedi 07 Juin 2008
Si vous voulez l’ordre
Il faut voir son corollaire
En tout le désordre
Pour comprendre l’univers
Il faut penser yin et yang
11:06 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 05 juin 2008
Du prix de l'essence - Tu Piges ? (5)
Eh mec ! j t’ai pas tout dit hier.
Sarko et sa Carla toujours brunie,
Avec ses tenues mode
Poussent au crime !
Ils en ont rien à foutre du prix de l’essence.
Ils sont pleins aux as !
Eux ils parlent en barils.
Moi je parle en goutte-à-goutte.
Nous les cochons de payeurs,
On met nos biffetons
Dans les pompes,
Où on marche à côté.
On est pas pleins aux as nous. Merde !
Tu piges mec ?
Les marins n’ont qu’à naviguer à la voile.
Les routiers en train.
Ça polluera moins.
Les infirmières, les médecins,
À vélos électriques.
Les bouseux au colza.
Et tous les autres au crottin où en tatanes.
Tu piges mec ?
Moi je m’en fous !
Je reste chez moi à écouter les conneries
Du poste et de la télé.
Et je biffetonne mes poules et mes lapins,
Et tous les légumes bio de mon jardin.
Tu piges mec ?
Tu veux une salade ?
(Je ne dis pas non mec)
De toute façon des salades
Y en a des charrettes au gouvernement.
T’as qu’à regarder l’assemblée à la télé.
Ils dorment, où y se grattent le nez,
Où ils lisent leur canard, où leur courrier.
Et quand y causent ça fait soit du potin
Soit un gros pet pour rien.
De toute façon ça ne sent jamais bon !
Tu piges mec ?
La France elle part en couilles, je te dis.
Tout ça parce que les étrangers,
Et des tas de fainéants de franchouillards
Ils brûlent et il cassent tout, pour être assistés :
« mon raisin est pourri, mes abricots sont cuits
mon bateau y consomme trop,
ma chiotte de 4/4, où mon gros cul
il en veut trop.
j’ai pas assuré mes arrières,
comme au temps de mon grand-père, etc. »
Non mais des fois ! Qu’est-ce qui faut pas entendre !
Nous faut qu’on débourse,
Pour ses petits princes de merde,
Qu’ont pas assuré leur derrière !
Y a quand même un sacré bout de temps
Qu’on dit qu’on va manquer d’essence.
Et les fabricants de chiottes
Ils ne se sont pas mis sur les dents.
Ceux-là aussi y en aurait à dire…
Mon cul oui !
Tu piges mec ? Mon cul ! c’est pas du poulet !
Y a que les japs qui ont été plus intelligents,
Avec leur chiotte hybride.
Je sais même plus comment elle s’appelle :
La Prunus je crois…où quelque chose d’approchant.
Tiens la voilà ta salade, et me remercie surtout pas,
Car il n’y a pas de quoi !
J’ai enlevé les escargots, des ptits gris,
Des pas bons pour la consommation,
Des inutiles, des parasites, comme au gouvernement.
Je les donne à mes poules, elles se régalent.
Ces ptits gris ça vous boufferait un potager en une nuit.
Si on n’y prenait garde.
Ah ! si je pouvais en faire du carburant !
Je me ferais un pognon d’enfer!
Tu piges ?
Salut mec ! et à la revoyure…
23:38 Publié dans Tu piges ? | Lien permanent | Commentaires (6)
Haïku du jour
Haïku du jour :
Vendredi 06 Juin 2008
Enivrés où non
Des policiers défouraillent
Ce n’est que bavure !
21:48 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
Sarko et sa Carla ( Tu Piges (4) )
Sarko et sa Carla
Un festival ce déplacement,
À 4 piges du mat à Rungis !
Il va se faire trucider ce mec !
Il sort du lit avec sa greluche :
Un mannequin chanteuse
Qu’on ne peut écouter
Qu’avec un super sonar,
pour capter les étoiles.
Tu piges ?
De son appart de super luxe,
Avec des boys à tous les coins,
Pour son petit réveil matin.
Je vais à Rungis qui lance le nabo.
Qui n’a plus sommeil
Ah ! bin moi aussi chéri
Qu’elle lui lance sa Carla
J ‘ai envie d’aller voir des travailleurs
Des vrais, des durs, des costauds
Tu piges mec ?
A Rungis c’est pas des cossards,
Des petits merdeux de marins
Qui boivent la tasse à moindre coup de Trafalgar.
Non ceux là ils vous offrent des fleurs.
Et les plus fraîches du marché.
Et le ptit dèj par-dessus le marché.
Ils ont du savoir-vivre les débardeurs de Rungis.
Y en a qu’on pas apprécié.
Ils ont trouvé qu’on se foutait de leur tronche.
Eux, ils se lèvent tous les jours à 4h du mat.
Ils n'ont pas dormi dans la soie.
Leur femme, il ne la voit même pas.
Elle travaille à l’usine.
Elle n’a pas le temps le soir
De faire la moindre brouette japonaise,
En tutu ou en salopette.
Métro Boulot Dodo , c’est tout… c’est tout …
Tu piges mec ?
Ah !non je leur botterais le cul à ces deux là !
On est plus sous la royauté !
Mais pour qui ils se prennent !
Tu piges mec ?
Merde de merde, ils me mettent les boules !
Moi, je vais aller ramer mes haricots,
Et donner à manger à mes poules…
11:24 Publié dans Tu piges ? | Lien permanent | Commentaires (2)
Proverbe africain
Proverbe africain
07:54 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Tanka du jour
Tanka du jour :
Jeudi 05 Juin 2008
Quel dépucelage !
Il n’y avait pas de sang
Amen à l’hymen !
Mais pourquoi tant de tapage
Pour si petit capital ?
07:44 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 04 juin 2008
Métamorphose
Métamorphose
Charogne ce vent !
Il pue et il s’évente !
La fosse vomit son purin.
La ferme a fermé tous ses volets.
Ils auraient grand besoin d’être peints.
Soudain , elle apparaît :
Robe longue à fleurs et à volants
Souliers rouges à hauts talons
Une tzigane sûrement
Le port princier
Ses cheveux d’or dans le vent.
Un seau à la main
Elle va au puits puiser de l’eau
J’en reste coi et tout ballot !
Les volets deviennent bleus
Des hortensias poussent dans le purin
Mes narines hument un parfum de jasmin.
La petite ferme est métamorphosée.
La poulie du puits me chante un refrain.
Coquin ce vent, très très coquin !
18:03 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (1)
Haïku du jour
09:21 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 03 juin 2008
Licet terrores in me impendeant
Licet terrores in me impendeant
Instauri animi
I
Véritable athanor dans le fond d’une cave.
De l’or n’y avait point, surtout pas d’œuvre au noir.
J’ai prié et trouvé une sorte de “bave”
Qui m’a mené au coffre ou il fallait s’asseoir.
II
J’ai “allumé”briquet pour “éclairer” bougie.
Regarder par le trou, derrière le tableau,
Et je vis le trésor : des livres de magie,
Terribles, poussiéreux, et j’en pris tout un lot.
III
J’y passai une nuit, à déchiffrer l’arcane.
Comment pouvoir dormir ? J’en étais ébloui !
Le livre de Maltus (sans H), dédié à jolie Jeanne
M’a donné de la peine, et suis allé au Puits.
IV
J’ai entendu cymbale et vu couler des larmes.
Mon cœur battait chamade, et faisait des “grelots”.
Très vite suis allé, dans ce couvent des Carmes.
Je savais y trouver la veste du manchot.
V
Tout ça me direz-vous n’est que belles tirades
Détrompez vous chercheurs, il faut lire les mots.
Il faut les assembler, après avoir “triades”.
Trouver la vraie formule, ainsi que les morceaux.
EN Y METTANT DU VOTRE, AINSI QUE LE TAROT.
Pecuniae liberalis
Liceto In sinu gaudere
14:11 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (3)
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mardi 03 Juin 2008
Le bébé surpris
En face du grand miroir
S’envoie des bisous
09:04 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 02 juin 2008
C'est un rêve, une caresse
C'est un rêve, une caresse
C'est un rêve, une caresse
Le bruissement de l'eau sur les cailloux
Ton souffle, au creux de mon oreille
Et ta voix, comme un doux bruissement d’abeilles
Des chansons d’enfants dans le verger
Des cris de joie dans le ruisseau
Des chants d’oiseaux que personne ne dérange
Et cet orage qui soudain gronde sur le clocher.
Dans le soleil, des cœurs qui chantent à l’unisson
Un aboiement de chien à la lune enrobée d’or
Un berger qui appelle une brebis égarée
C’est tout ça et bien d’autres choses encore
Qui me font t’aimer.
C’est un rêve une caresse
Toi mon amour qui m’émeut et me ravit
Je te serre dans mes bras et te roule dans mes draps
Toute joie et lumière retrouvées
Comment pourrais-je vivre sans toi
Comment pourrais-tu vivre sans moi
On ne serait que des miroirs déformés
Nous ne sommes que deux cœurs enlacés
C’est un rêve une caresse
Un nuage rose dans notre ciel d’automne
Des flocons de neige dans nos cheveux
Et la promesse d’un hiver chaud et heureux.
Rien ne pourra nous empêcher de nous aimer.
12:33 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (1)