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mardi, 10 avril 2007

Où sont mes gènes ?

 

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« L’hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient.

De temps en temps, l’un deux met la tête à la portière et vient nous causer toutes sortes d’ennuis »

O.-W. HOLMES, Sélection du Reader’s Digest.

 

 

 

 

Où sont mes gènes ?

 

 

Je m’enjuive dans ma Mecque !

Pouf !

Je m’intéresse plus aux jeunes filles,

avec de petites tresses

que pour la culture Nazca.

 

 

Je n’y peux rien, ce sont mes gènes.

Je suis dans mon « zef ».

Je reste sur mes positions de fer.

Je ne crains pas la sidérose.

Je blute la farine dans mon moulin.

GO !

 

 

Le soir je me fais une infusion,

avec un nouet,

et la sirote, en direction de la Qibla.

 

 

Dans la nuit un chat lyre,

et parsème ses pleurs dans mes fleurs.

Pouf !

Je plonge dans mes draps,

et me voilà au pays des Nazcas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’isard, le chasseur, le Logos et l’ânier

 

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«  C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas »

Victor Hugo

 

 

L’isard, le chasseur, le Logos et l’ânier

 

 

Un chasseur trop zélé

visa un isard dans un horst.

Son œil excité et jouisseur

infecta la montagne d’un coup de fusil

Mortel !

L’isard ondoya dans les airs

frappé dans son saut grandiose

et s’écroula dans un bruit de tonnerre.

 

 

Le Logos ferma les yeux :

Tout être vivant doit mourir.

C’est le destin de mes bouffons.

Ne sont-ils pas égaux ?

 

 

Un ânier qui passait par là

avait déjà vu une antilope

se faire terrasser par un chasseur.

Il jura haut et fort que ce crime ne resterait pas

impuni.

Que pouvait-il faire ce pauvre homme,

Sinon se crever le gosier en vain ?

 

 

À la recherche d’isocardes

 

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« En fait d’amour, vois-tu, trop n’est pas même assez »

Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

 

 

À la recherche d’isocardes

 

 

J’oublie la planète et ses misères,

quand je vogue sur mon skif.

Dans une crique, j’irai

à la recherche d’isocardes,

avec mon tuba et ma combinaison.

 

 

Le temps de mes fouilles,

mon kart est tapi près du coef,

sous un bougainvillée en fleurs.

 

 

Hé ! je fais un “blot”, en assurant mes arrières.

Je veux pouvoir revenir sur terre.

 

 

Sous son parasol de salicornes,

la femme du saunier se pare de diamants.

Son dos nu me fait penser à un violon.

 

 

Ô Mon amour, tu n’auras aucun regret,

je t’offrirai les cœurs les plus beaux,

tous ceux qui se meurent pour toi sous la mer.

lundi, 09 avril 2007

Moralité

Moralité

 

Un arbre uni ramé se vantait

d’accueillir sous sa branche

un chien zain qui se prenait pour un patineur.

 

En faisant des lutzs à gogo,

il cassa la branche par mégarde.

 

L’arbre se mit à huer, à parler éwé,

à dépérir sur son tronc.

 

Il s’écroula un beau matin dans un soupir,

sur des girolles.

 

Moralité : N’accueillez jamais un chien zain sous votre branche.