dimanche, 05 avril 2015
Jésus parlait araméen: À la recherche de l'enseignement originel - Eric Edelmann
Ce livre propose une enquête serrée autour des Evangiles pour retrouver, sous ses différentes couches rédactionnelles, quel a été le message initial de Jésus. Pour étayer ses démonstrations, Eric Edelmann s'est fondé en grande partie sur la Peshitta, Evangile écrit en araméen encore utilisé par les Eglises de Syrie, d'Irak et du Liban, et dont plusieurs équipes de spécialistes affirment qu'il serait antérieur aux Evangiles grecs. En s'appuyant sur les études des plus grands chercheurs en langues sémitiques anciennes, certaines paroles célèbres de Jésus se révèlent sous un jour nouveau et autrement plus subtil : elles apparaissent comme des directives extrêmement précises pour notre transformation intérieure.
« Alors, Jésus fixa sur lui son regard et l’aima. »
(Marc 10,21)
« Notre coeur n’était-il pas tout brûlant au-dedans
de nous, quand il nous parlait en chemin, quand
il nous expliquait les Écritures ? »
(Luc 24,32)
« La venue du Messie ne changera rien, si ce
n’est que, soudain, les sots auront honte de leur sottise. »
RABBI NAHMAN DE BRATZLAW
« Mais l’homme dans la splendeur,
sans conscience, s’égale à la bête qui périt. »
PSAUME XLIX, 20.
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Pâques 2015
La Résurrection du Christ - Marlène Sadran - Eglise de Salleboeuf (33370)
Et sonnent les cloches
Le Christ est ressuscité
Je bondis de joie !
Il se manifeste aux humbles
Il aveugle les puissants.
08:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 avril 2015
Pauvres, soifs d'apprendre...
Pauvres, soifs d'apprendre
Non accès à la culture
Que sur des déchets.
Enfants nantis quelle chance!
Vous leur offrez vos ordures.
15:11 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean Vertemont - La réincarnation (02)
L'immortalité dans le Véda avant que l'idée de réincarnation
ne se généralise.
Il y avait deux formes d'immortalité: celle que l'on obtient par la voie des pères,
celle qui s'acquiert par la voie des Dieux. La voie des pères résultait de la procréation,
notamment la procréation de garçons qui assurent la lignée, par la réplication du
géniteur, prolongeant son existence indéfiniment de cette manière. A noter que la
femme n'était conçue que comme la nourricière de l'embryon, que l'on croyait
entièrement issu de l'homme à cette époque. Les trépassés formaient donc le monde
des pères dont le souvenir était conservé en moyenne sur trois générations, puis
d'une manière anonyme ensuite, et dont le culte était rendu dans chaque famille,
comme dans les cultures antiques d'Europe.
Il existait aussi une immortalité méritée par des actions héroïques, ou
suprahumaines tant dans le domaine de la connaissance que dans celui de l'action,
appelée voie des Dieux, c'était la voie des Brahmanes et des Kshatriyas. Elle avait
pour but la redécouverte de la pure lumière principielle, symbolisée par le Svara,
ou le svarga (racine *svar: briller) le monde perpétuellement radieux et lumineux
du roi des Dieux, situé analogiquement au-delà du ciel des étoiles. Il existe
cependant quelques passages où il est fait mention des renaissances, dans la mesure
où la même potentialité se reflète dans différents phénomènes de la nature,
différents Dieux, et même différents hommes.
Les changements introduits par la nouvelle conception de la
réincarnation
Dans le nouveau paradigme de la réincarnation, ou plutôt de la transmigration,
l'âme du fils n'est pas la continuation de celle du père, mais une intentionnalité, qui
a éventuellement choisi ce père, comme d'ailleurs l'environnement de ce père, son
pays, climat, la culture des gens qui y habitent et leur langue, pour y exprimer le
karma qu'elle représente. La grande différence fondamentale d'avec la période
précédente, est que l'immortalité est le lot de tous les humains, car c'est un
phénomène global. La généralisation du paradigme de la transmigration marque
aussi le point de départ d'une nouvelle conception du rapport homme-femme qui
tend vers l'égalité, car les femmes n'étant plus les simples auxiliaires du destin des
hommes, peuvent aussi prendre leur destin ultime en mains et oeuvrer comme les
hommes à l'éveil puis à la libération (moksha) par le moyen d'une science de l'esprit,
une connaissance effective et opérative de la nature ultime des rapports vrais entre
la conscience et le monde, connaissance obtenue grâce au détachement et
aboutissant à une maîtrise de l'esprit et une libération de l'aveuglement qui prévaut
habituellement dans les trois corps (le mot sharira en sanskrit = support) et ces
corps ont chacun leur propre conscience, à savoir:
La pensée grossière du cerveau <=> corps grossier (sthûla sharira) qui pense
ou est pensé avec ou par le langage courant;
la conscience subtile qui fait le lien avec les énergies vitales <=> corps subtil
(sûkshma sharira) ou corps-signe (linga sharira).
les schémas directeurs de la vie qui se perpétuent, non comme des entités, et
encore moins des identités, mais comme une continuité, une dynamique que la mort
n'arrête pas et qui trouveront d'autres engrammages possibles tant qu'ils ne seront
pas pure conscience du réel, en vertu de l'équation atman = brahman, <=> corps
causal (Karanasharîra).
Prolongeant l'éveil, la libération est donc la conséquence principale des nouvelles
conceptions. Elle n'est pas fondée sur le désir, mais sur l'absence de désir, elle résulte
d'un processus de maturation intellectuelle associé à la volonté, dont le but est de
voir le monde dépouillé de toute illusion, dans l'impersonnalité, tel qu'il est, car il
ne donne à voir que ce qu'on est capable de voir.
Les enseignements originels de la réincarnation
La première mention explicite du samsâra se trouve dans un texte fixé au
Vinème siècle AC, qui s'appelle « l'enseignement de la grande forêt », qui appartient
au Yajur Véda blanc (le savoir des yajus= stances). L'idée centrale de cet
enseignement est que le monde des phénomènes est surimposé fallacieusement sur
une immensité non temporelle et non duelle, une immensité vibratoire porteuse
d'information, la réalité profonde qui est appelée brahman. Tout le reste n'est
qu'apparence. Par dessus cette trame de niveau 1, le monde fonctionne sur le
modèle d'un immense sacrifice (niveau 2), où la mort produit à tout instant de la
vie. Il est important de noter que de la même façon qu'il y avait homonymie en grec
ancien entre Kronos (saturne) et chronos (le temps), homonymie à l'origine de
l'assimilation de Saturne au roi de l'âge d'or, en sanskrit le mot kâla signifie temps,
mais aussi l'agonie, le trépas, le moment de la mort, ou autrement dit, le temps se
manifeste à tout instant par la mort, processus qui est le résultat d'une soif ou d'une
faim, d'une avidité créatrice laquelle n'est pas vie mais mort, symbolisée par une
vulve d'or (ou un germe d'or) dans les ténèbres. Pour la vision indienne, la mort
n'est pas un néant, puisqu'elle est perpétuellement créatrice (niveau 3)
La Déesse Kâli est au niveau mythique la déesse de la mort, au niveau
métaphysique elle désigne l'énergie de Shiva, de la destruction. Les trois grands
Dieux vont tour à tour dans le monde des ténèbres, les enfers, pour les empêcher
de se répandre sur la terre. Ils régentent les trois parties du jour de la manière
suivante, Brahma: de l'aube à midi, Vishnu: de midi au soir, Shiva: toute la nuit.
L'enseignement de la grande forêt retrace les dialogues de plusieurs sages avec
leurs disciples, et il s'en dégage un enseignement supérieur aux autres, c'est celui
du brahmane Yajnyavalkya qui l'expose à son épouse Maitreyi, avant de la quitter
pour devenir ermite errant; cet enseignement est celui de la transmigration. Mais
il faut d'abord se renseigner sur ce qui transmigre:
111,2,13. Voilà la question du disciple: « Quand de l'homme, à la mort, la voix
entre dans le feu, le souffle dans l'air, l'oeil dans le soleil, l'esprit dans la lune, l'oreille
dans les directions de l'espace, le corps dans la terre, l'âme dans l'éther, les poils
dans les plantes, les cheveux dans les arbres, que le sang et le sperme se déposent
dans les eaux, où est alors l'homme? »
Alors le sage Yajnyavalkya prend la main du disciple et lui dit: « Prends ma main,
mon ami; nous devons seuls connaître de ces choses; nous ne devons pas nous en
entretenir en public. Alors Es se retirèrent à l'écart, Es causèrent Et, pariant, c'était
de l'action qu'Es parlaient et, louant, c'était l'action qu'Es louaient: on devient bon
par l'action bonne, mauvais par l'action mauvaise ». Donc la transmigration ne
concerne que l'action, comme une flamme en allume une autre, le feu, pure
dynamique, est le même, mais les flammes sont diverses.
Un autre texte, tiré de la Katha Upanishad, prolongeant l'image du feu précise
(11,2,9): « Comme le feu est unique, bien qu'E prenne toutes sortes d'aspects selon
le matériau qu'E brûle, l'âtman intérieur de tous les êtres (sarvabhûtântarâtma) se
diversifie selon ce qu'E pénètre et ce qui existe autour de lui ».
Dans le 3ème et dernier chapitre de cette Upanishad, la nature réeËe du brahman
est exposée comme l'immensité intemporeEe dans laqueËe s'enracine le monde et
la vie. Le maître, qui est ici Yama y décrit tous les degrés de la perception de l'âtman;
au-delà de tout ce qui nous fait dire « je », E y a l'âtman; le moi est donc une
cristallisation, E faut le faire fondre.
Voyons maintenant ce qui est dit du Soi impersonnel, objet de la quête
initiatique, nous revenons à l'enseignement de la grande forêt IV,4,1 et 2: « Quand
cet âtman tombant en faiblesse, tombe comme en évanouissement, alors les souffles
s'empressent autour de lui; et cet âtman, recueElant les éléments d'énergie, se
concentre uniquement dans le coeur. Lorsque le souffle de l'oeE s'en retourne en
arrière, alors on ne distingue plus les formes.
Alors on dit: E n'a plus que le seul souffle vital; E ne voit plus, ne goûte plus, ne
parle plus, n'entend plus, ne pense plus, ne sent plus, ne connaît plus. Alors la pointe
de son coeur s'éclaire et par cette lueur, il s'échappe, soit par l'oeil, soit par la tête,
soit par quelqu'autre partie du corps. La vie s'échappe avec l'âtman, tous les souffles
s'échappent avec lui. L'âtman est esprit, sa migration est toute spirituelle, sa science,
ses oeuvres, son expérience y sont attachées ».
« En vérité, il est brahman cet âtman qui est conscience, qui est pensée, qui est
vie, qui est vue, qui est ouïe, qui est terre, qui est eau, qui est air, qui est espace, qui
est lumière et ténèbres, désir et détachement, colère et douceur, justice et injustice,
qui est tout Quand on dit: 'un tel est ceci, un tel est cela1, c'est que l'on devient ce
que l'on est suivant ses actes, suivant sa conduite. Qui fait le bien devient bon, qui
fait le mal, mauvais; vertueux si l'on a bien agi, méchant si l'on a mal agi. On dit
cet homme n'est que désir, en effet, tel est son désir, tel son vouloir; tel son vouloir,
tels ses actes; et il récolte suivant ses actes ».
« C'est ce à quoi se rapporte la stance:
L'homme de désir va, par la vertu de l'action (karman)
Au but où son esprit est attaché.
Quand il a épuisé les effets de ses actions
Quels que ceux-ci aient pu être,
Du monde où elles l'avaient conduit il revient
Ici-bas à ce monde de l'action.
Voilà pour celui qui désire. Quant à celui qui ne désire pas, qui est sans désir,
qui est libéré du désir, qui a atteint l'objet de son désir, qui ne désire que l'âtman,
ses souffles à lui, ne s'échappent pas; n'étant rien que brahman, il se résorbe en
brahman».
La réincarnation dans la vision indienne ne concerne pas des individus séparés.
Ce sont les projets, les désirs, la soif d'agir qui se réincarnent, pas des identités, ou
des personnes. Cela est encore plus vrai pour le Bouddhisme, où l'âtman n'est pas
considéré comme une réalité. Le rôle du karma y est encore accru du fait que c'est
le seul principe organisateur qui assure une certaine pérennité des apparences.
Lorsqu'on parle de karma, on ne dit pas que « quelqu'un » fait ce karma, mais que
ce karma dans sa totalité représente ce quelqu'un. C'est un agrégat. Quand cet
agrégat est dissous, ce quelqu'un se révèle être un fantôme. Le travail du méditant
consiste donc non seulement à assumer son karma personnel, mais aussi le karma
collectif dont il se révèle être porteur, et enfin les parcelles de karma issues de
nombreuses projets et influences passés qu'il lui faudra identifier et maîtriser.
IV,4,5
IV,4,5
Jean Vertemont
11:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 03 avril 2015
Jean Vertemont - La réincarnation (01)
LA REINCARNATION
DANS LA PENSEE INDIENNE
L'idée de la réincarnation est largement répandue aujourd'hui en Europe, elle
n'est que la résurgence d'une idée ancienne, ranimée vigoureusement par la Société
Théosophique au début de ce siècle. Présente dans les mystères orphiques dès le
Vllème AC, cette idée fut reprise par de nombreux philosophes et poètes, tels que
Pythagore, Pindare, Socrate, Platon, Aristote dans ses premiers écrits, Ovide,
Apollonius de Tyane, Plotin, Porphyre, Jamblique, pour ne citer que les plus
prestigieux. Cependant il semble bien que la forme de la nouvelle croyance telle
qu'elle se répand aujourd'hui soit une manoeuvre contre-initiatique d'envergure,
car elle n'a rien de traditionnel comme nous allons le voir.
C'est sur la base des idées grecques que Mme Blavatsky a écrit ses livres sur la
théosophie dont son célèbre ouvrage La doctrine suprême, syncrétisme d'éléments
indiens, grecs et chrétiens. Pour ce courant de pensée, c'est une identité qui se
réincarne, une âme personnelle telle que conçue selon le modèle chrétien. La
réincarnation ou plutôt la transmigration indienne nous conduit à un autre
archétype. Le terme même de samsara, signifiant « cours de l'eau résultant d'un
confluent », indique clairement l'indistinction des karmas individuels, et d'ailleurs,
à l'image d'un bassin hydrographique, il existe un karma de groupe, des familles,
des régions et des pays. De plus, la matière n'est pas importante, puisque la même
matière est perpétuellement réincorporée dans de multiples formes de vie.
L'explosion démographique de l'espèce humaine entraînant l'accaparement par
cette espèce de la plus grande partie de la matière vivante de la planète, qui ne peut
que se recycler sur elle-même, la résurrection des morts telle qu'elle est professée
par le crédo chrétien est devenue impossible à tout jamais. En effet le credo chrétien
affirme la résurrection de la chair de tous les humains à un même moment. La
réincarnation de type 'New Age' est donc peut-être un ersatz de résurrection des
morts.L'origine de l'idée de réincarnation remonte au premier millénaire avant l'ère
chrétienne, mais elle se trouvait en germe dans la tradition indo-européenne, puisque
certains récits mythiques celtes, germaniques, grecs ou romains en font état Même
le plus ancien des Védas, Le RigVéda, y fait quelques allusions. Les premiers textes
qui en tirent toutes les conséquences sont appelés Upanishads, qui sont les premiers
témoignages de la généralisation de ce paradigme propre à l'Inde antique,
caractérisée par une société prospère, en voie d'urbanisation rapide, notamment
dans la vallée du Gange.
à suivre
16:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
Vendredi Saint
Wassilij Wassiljewitsch Wereschtschagin - Nuit sur le Golgotha
On a tué le christ
Le monde est devenu fou
Le ciel s’assombrit.
La terre ouvre ses entrailles
Les nuées crachent feu et sang.
07:52 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 avril 2015
RATP CON !
RATP CON !
Intégrisme laïcard
Aux Chrétiens d'Orient.
Les chrétiens peuvent crever
Qu'ils s'en remettent à Dieu.
12:17 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
TURF dans Magasin Sexuel (BD)
Faites des travaux
Que vous soyez homme ou femme
Même résultat !
10:11 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
Julian Barnes - Par La Fenetre (2015)
Ce sont les romans qui disent le plus de vérité sur la vie : ce qu’elle est, comment nous la vivons,
quel sens elle pourrait avoir, comment nous la goûtons et l’apprécions, comment elle tourne mal et
comment nous la perdons. Les romans parlent à et émanent de, tout ce que nous sommes – esprit,
cœur, œil, sexe, peau ; conscient et subconscient… Ils rendent des personnages qui n’ont jamais
existé aussi réels que nos amis et des écrivains morts aussi vivants qu’un présentateur de télévision…
La meilleure fiction fournit rarement des réponses ; mais elle formule exceptionnellement bien les questions...
Et c'est à travers dix-huit chroniques – plus une nouvelle – que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre
de romanciers lui ayant fait connaître «ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d’un écrivain
entre dans la tête d’un lecteur».
On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient
français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix
Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l’érudition laisse souvent la place
à énormément d’humour – à quoi n’échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway.
09:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 01 avril 2015
Luc Dardenne - Sur l'affaire humaine
Comment sortir de la peur de mourir sans tuer ? Voilà l’affaire humaine ! [...] Dieu mort, nous ne pouvons plus mourir de la même façon. Son amour, sa consolation, sa protection, son éternité ne nous soutiennent plus, ne nous sauvent plus. [...] Comment énoncer la mort de Dieu sans s’entendre murmurer qu’il est encore en vie ? Comment vivre cette solitude mortelle dans la chambre close de l’univers sans se ménager une porte dérobée ? Comment vivre cette solitude humaine sans Dieu, l’accepter vraiment, y reconnaître enfin notre condition sans faire appel à de nouveaux « dieux », de nouveaux doubles, de nouvelles étreintes d’éternité ? [...] N’y a-t-il pas une joie humaine, si humaine, à être à plusieurs, à se rencontrer, à échanger, à être en relation, à converser ? N’est-ce pas cette joie qui me fait oublier ma mort et me dit que la vie vaut la peine d’être vécue ? Oui, c’est ce que je sens, je pense mais soudain ce sentiment, cette pensée s’effondrent. Que répondre à la question de Franz Kafka, à la modeste question, si humaine question qu’il nota dans son journal le 19 octobre 1917 : « Est-il possible de penser quelque chose d’inconsolable ? Ou plutôt quelque chose d’inconsolable sans l’ombre d’une consolation ? » Je ne veux pas ressusciter un Dieu mort ni le ressusciter en un "Dieu absent" mais descendre en moi-même pour entendre la modeste question de Kafka.
11:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
Profs au sex appeal...
Elles sont utiles
Les prostituées je les aime
Profs au sex appeal.
Déniaiseuses des puceaux
Dépouilleuses des frustrés.
07:31 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 31 mars 2015
Grands superstitieux...
Grands superstitieux
Ne passez pas sous l'échelle
Grimpez y plutôt.
Si vous êtes casse-cou
Vous y tomberez de haut.
12:16 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
La vie, les femmes et nos emmerdes - Francis Huster
Dans la veine de l’esprit français, entre Guitry et Audiard, ce livre est un hymne à la légèreté et à la bonne humeur. Francis Huster y distille mille pensées cocasses et truculentes sur l’amour, les femmes, Dieu, le temps qui passe, la bêtise et tout ce qui fait le sel de notre existence. De quoi nous dérider et activer nos zygomatiques en berne en cette période de crise. "Avec ce que les femmes m’ont coûté, j’aurais pu m’acheter une conduite." Francis Huster
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