mercredi, 31 octobre 2007
Tanka du jour
21:05 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (3)
Halloween
Halloween
Dans leurs longs et amples draps blancs,
Ils vont et viennent dans le vent,
Porteurs d’humour ou de frayeur.
Les enfants pacifient en chœur,
Avec ces fantômes horribles
Pour gagner leurs faveurs risibles :
Des bonbons poisseux, poussiéreux.
Même le Caprice des Dieux
N’en ferait pas tout un fromage.
Pourtant les sonnettes font rage…
17:08 Publié dans HUMOUR - IRONIE | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 30 octobre 2007
Tanka du jour
« A l’œuvre on connaît l’artisan ». Jean de La Fontaine (- Les Frelons et les Mouches à Miel -)
« Le couteau de poche, le plus sûr artisan de la culture populaire ». Henri Vincenot (- La Billebaude-)
« La seule chose qu’on peut obtenir à temps des artisans, c’est un cercueil ». Jean-Paul Richter (-Etre là dans l’Existence-)
Tanka du jour
Mercredi 31 octobre 2007
Oeuvres d’artisans
Parfois travail de cochon
Prix en conséquence
Pour mon cercueil je m’en moque
Les « artisons » finiront
20:20 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 octobre 2007
Haiku du jour
20:05 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (4)
dimanche, 28 octobre 2007
Tanka du jour
Tanka du jour
Lundi 29 octobre 2007
Tous les philosophes
Doivent parler de la mort
Hélas ! c’est trop tard
Pourquoi refouler les spectres
Chacun les tient à sa porte
18:40 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 27 octobre 2007
Tanka du jour
« Tous les penseurs sont des ratés de l’action et qui se vengent de leur échec par l’entremise des concepts ».
Emil Michel Cioran ( Précis de décomposition)
« Travailler sur le concept de Dieu est donc possible, même s’il n’y a pas de preuve de Dieu ».
Hans Jonas ( Concept de Dieu après Auschwitz )
« Des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts, aveugles ».
Emmanuel Kant (Critique de la raison pure)
Tanka du jour
Dimanche 28 octobre 2007
Un nouveau concept
C’est comme une graine en terre
Lui laisser le temps
Lui donner beaucoup d’amour
Le chérir comme un enfant
22:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 octobre 2007
Tanka du jour
18:55 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 25 octobre 2007
Haïku du jour
Haïku du jour
Vendredi 26 octobre 2007« Le facteur sonne toujours deux fois. La factrice, elle, entre toujours à l’improviste…Soyez sur vos gardes ! »
Mézigue
Nu et en savates
Sa factrice l’a surpris
Mains en boîte à lettres
20:20 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 octobre 2007
Haïku du jour
Haïku du jour
Jeudi 25 octobre 2007
Stop pipi caca
Tous les chiens au caniveau
Les maîtres en laisse
20:24 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 octobre 2007
Tanka du jour
Tableau de Clotilde Chabaud-Sauvage
http://www.atelierdeclotilde.fr/
Tanka du jour
Mercredi 24 octobre 2007
Sur terre, aucun changement, depuis le début des temps…
Le Christ en croix saigne
Hostie rouge de la terre
Sur un bois vivant
La bleue en gésine croupit
Dans la fange et la souffrance
18:50 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 22 octobre 2007
Tanka du jour
« J’ai envie de ne plus avoir besoin de me justifier, de m’installer, d’avoir une étiquette ». Cécilia Sarkozy
Tanka du jour
Mardi 23 octobre 2007
Un mariage heureux
C’est une union sans divorce
Mais beaucoup d’ennuis
Cette expression toute faite
Chacun la prend à sa guise
20:40 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (11)
Les fusillés de Châteaubriant de Réné-Guy Cadou
Les fusillés de Châteaubriant de Réné-Guy Cadou
(Pleine Poitrine 1946)
Ils sont appuyés contre le ciel
Ils sont trente appuyés contre le ciel
Avec toute la vie derrière eux
Ils sont plein d'étonnement pour leur épaule
Qui est un monument d'amour
Ils n'ont pas de recommandations à se faire
Parce qu’ils ne se quitteront jamais plus
L'un d'eux pense à un petit village
Où il allait à l'école
Un autre est assis à sa table
Et ses amis tiennent ses mains
Ils ne sont déjà plus du pays dont ils rêvent
Ils sont bien au-delà de ces hommes
Qui les regardent mourir
Il y'a entre eux la différence du martyre
Parce que le vent est passé là où ils chantent
Et leur seul regret est que ceux
Qui vont les tuer n'entendent pas
Le bruit énorme des paroles
Ils sont exacts au rendez-vous
Ils sont même en avance sur les autres
Pourtant ils disent qu'ils ne sont plus des apôtres
Et que tout est simple
Et que la mort surtout est une chose simple
Puisque toute liberté se survit
10:28 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 21 octobre 2007
Les Fusillés
Les fusillés
... Partout la mort. Eh bien, pas une plainte.
Ô blé que le destin fauche avant qu'il soit mûr !
Ô peuple !
On les amène au pied de l'affreux mur.
C'est bien. Ils ont été battus du vent contraire.
L'homme dit au soldat qui l'ajuste : Adieu, frère.
La femme dit : - Mon homme est tué. C'est assez.
Je ne sais s'il eut tort ou raison, mais je sais
Que nous avons traîné le malheur côte à côte ;
Il fut mon compagnon de chaîne ; si l'on m'ôte
Cet homme, je n'ai plus besoin de vivre. Ainsi
Puisqu'il est mort, il faut que je meure. Merci. -
Et dans les carrefours les cadavres s'entassent.
Dans un noir peloton vingt jeunes filles passent ;
Elles chantent ; leur grâce et leur calme innocent
Inquiètent la foule effarée ; un passant
Tremble. - Où donc allez-vous ? dit-il à la plus belle.
Parlez. - Je crois qu'on va nous fusiller, dit-elle.
Un bruit lugubre emplit la caserne Lobau ;
C'est le tonnerre ouvrant et fermant le tombeau.
Là des tas d'hommes sont mitraillés ; nul ne pleure ;
Il semble que leur mort à peine les effleure,
Qu'ils ont hâte de fuir un monde âpre, incomplet,
Triste, et que cette mise en liberté leur plaît.
Nul ne bronche. On adosse à la même muraille
Le petit-fils avec l'aïeul, et l'aïeul raille,
Et l'enfant blond et frais s'écrie en riant : Feu ! [...]
Victor Hugo (1802-1885) – Recueil : « L’Année Terrible »
23:11 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)
Un voisin de tout repos
Un voisin de tout repos
Le jardin est en friche,
La maison volets clos.
Mon voisin a quitté
Les plaisirs jardiniers,
Pour un très long voyage,
Dans le champ des étoiles.
Et sa veuve éplorée
Ne quitte plus la chambre.
Les saisons n’y font rien.
Elle attend impuissante
Que l’herbe envahit tout,
Pour calmer son chagrin.
Elle transmet ainsi
Sa grisaille souffrance,
À tous ses bons voisins.
Quand je contemple l’herbe,
Si haute, jaune et dense,
J’ai souvent l’impression
De revoir mon voisin,
Endormi dans ce foin.
Je n’ose réveiller
La cause du chagrin qui dort…
22:45 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (1)
Haïku du jour
20:11 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 20 octobre 2007
TANKA DU JOUR
19:13 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 19 octobre 2007
Haïku du jour
Haïku du jour
Samedi 20 octobre 2007
Les femmes cancanent
En lavant leur linge sale
Les tambours sourdingues
21:55 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 octobre 2007
Haïku du jour
18:08 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 octobre 2007
Tanga du jour
Tanka du jour :
Jeudi 18 octobre 2007
La fleur naît et meurt
Médite chaque saison
Chaud et froid t’embrouillent
Amour, désir, possession
Sont des passions meurtrières
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 octobre 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mercredi 17 octobre 2007
Aux jeux interdits
Enfants à la peur de vivre
Orgasme mortel
22:36 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)