mercredi, 14 mars 2007
Le cerisier
Le cerisier
Il est toujours là
Le poids de son ombre sur tes yeux
Le murmure de ses feuilles dans tes cheveux
Le sucre de ses fruits sur tes lèvres.
Il est toujours là
L’échelle appuyée à son tronc
Tes jambes douces, blanches et nerveuses aux barreaux
Mon regard empli de trouble, sous ta robe fleurie.
Des cerises, pendants à tes d’oreilles et ton large sourire.
Il est toujours là
Gravé de nos serments et témoin du bonheur enfui.
Plein de nos baisers de fruits rouges,
Confident de nos jeux interdits, sous son feuillage parure,
Aux branches luisantes, noires, striées de blanc
Où défilent, gardiennes du mémorial, des colonies de fourmis.
Il est toujours là
L’échelle un peu branlante
Secoué par le vent
Picoré par les merles
Brûlé par le soleil
Il est toujours là
Des enfants y viennent parfois
Reproduire nos jeux de mémoire
Se cacher derrière son tronc
Pour échanger, au cœur du cerisier,
Des promesses solennelles, condamnées à l’exil.
23:30 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
J'en mangerais bien de ces cerises et la jeune fille qui va avec.
bravo Gaudeamus ça m'a fait penser à une autre jeune fille...mais je la garde pour moi.
Écrit par : André Cotte | vendredi, 16 mars 2007
Merci André et je vous garde un panier de cerises à la prochaine cueillette.
Écrit par : Gaudeamus | lundi, 19 mars 2007
J'ai encore trainé par chez vous, il faut dire qu'il y a fort à lire .
C'est celui çi que je préfère, il est normal que je vous y remercie pour l'attention posée sur votre page à l'encontre de la mienne ...
Merci
Écrit par : Arwenn | lundi, 14 avril 2008
Merci Arwenn et ça va être bientôt le temps des cerises et des pendants d'oreilles... Quant aux amoureux, chut ! ils gardent leur secret.
Écrit par : Gaudeamus | mardi, 15 avril 2008
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