jeudi, 28 décembre 2006
S.O.S. On meurt dans le froid !
Bon Saint-Martin tu as coupé ton manteau
Pour en faire des tentes.
Tous ces sans-abris auront-ils assez de toiles
Pour se tenir au chaud
Le long du canal qui porte ton nom ?
Le froid tue
La pauvreté est rejetée
On souffre, on meurt dans le froid.
On s’en fout !
La gloutonnerie des fêtes intéresse plus
Les nantis
On bâfre, on boit, on rit, on nique…
Qu’importe ceux qui crèvent,
Ils n’ont que ce qu’ils méritent.
Les enfants de Don Quichotte
Sont l’armée du bon Saint-Martin
Mais auront-ils assez de force, de voix ,
Pour se faire entendre ?
Et vous politiciens de tout bord qui vivez bien au chaud
Qu’attendez-vous
Pour prendre sérieusement les choses en main ?
http://www.lesenfantsdedonquichotte.org/
12:00 Publié dans POEMES "COUPS DE GUEULE" | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 21 décembre 2006
Jacques Prévert
Chanson
pour les enfants l'hiver
- Dans la nuit de l'hiver
- galope un grand homme blanc
- c'est un bonhomme de neige
- avec une pipe en bois
- un grand bonhomme de neige
- poursuivi par le froid
- il arrive au village
- voyant de la lumière
- le voilà rassuré.
- Dans une petite maison
- il entre sans frapper
- et pour se réchauffer
- s'assoit sur le poêle rouge,
- et d'un coup disparait
- ne laissant que sa pipe
- au milieu d'une flaque d'eau
- ne laissant que sa pipe
- et puis son vieux chapeau.
- Jacques Prévert
20:15 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)
Deerrare itinere, a vero
Deerrare itinere, a vero.
32
Souviens-toi ô chercheur que toute vérité
Mérite un gros labeur ; la source n’est tarie
Que lorsque tu rendras l’âme en humilité
Ton savoir sera grand et ta chair bien pétrie.
33
Dans un certain caveau au pays des lutins
Des méchants korrigans te donneront les cartes
Dans l’église « lugubre » où s’est tué un marin
En buvant un « alcool » qui venait de la « Sarthe ».
34
Noël 2007, la messe de minuit
Folie que tout cela ; je vous le fais bien dire
Regardez bien la crèche, l’enfant Jésus sourit
Joseph montre du doigt la voûte du navire.
35
Marie, mais pourquoi donc, tourne-t-elle le dos ?
Mystère du X vin. Tu trouveras l’arcane
En brassant, embrassant tout le jeu de tarot
La maison dieu est loin, va donc voir la « gitane »
36
Prends ton vélo chercheur, le chemin n’est pas long
La rue sent fort l’alcool. L’usine est bien ouverte
La chèvre de Seguin n’a qu’à faire qu’un bond
Le grand loup ouvrira la voie qui t’est offerte.
Vincor ut credam.
Gaudeamus in sinu
17:45 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 décembre 2006
Shakespeare
Shakespeare
17:16 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean Sulivan
Soulèvement des foules chrétiennes à l'occasion de Noël. Refus d'identifier le Galiléen au Jésus des cheminées, des sapins, goinfreries. Refus de recevoir et de faire des cadeaux. Invitation à la sobriété. Grève des achats.
(L'écart et l'alliance. Paris, Gallimard, 1981 ). )
10:19 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 décembre 2006
Cyrano et Roxane
Cyrano et Roxane
Cyrano rencontre Roxane chez son ami, le restaurateur Ragueneau. Roxane et Cyrano évoquent leur enfance heureuse et ce soir-là Roxane révèle à son cousin qu’elle est amoureuse d’un beau jeune homme à qui elle n'a jamais parlé, son nom Christian Neuvillette.
Elle lui demande de protéger cet homme qu'elle a aimé dès le premier regard lors d'une représentation à la Comédie. Ce jeune homme vient d’entrer comme cadet dans la compagnie de Cyrano. Désespéré, Cyrano qui rêve de dire à la charmante Roxane "Je t'aime" accepte malgré tout. Lui si laid, affublé d'un long nez rencontre Christian et se prend de sympathie pour ce beau jeune homme qui lui avoue qu’il ne sait pas parler d’amour. Cyrano lui propose de l'aider à conquérir Roxane. Il prêtera son talent d'écrivain et d'amoureux, et écrira à sa place les lettres enflammées qui sauront séduire Roxane. Sous le charme la passion unit les deux amoureux.
La guerre qui est aux portes de la ! France emporte dans la mort l'amoureux de Roxane. La jeune femme est anéantie de douleur.
Cyrano gardera le silence pendant quinze ans alors que Roxane, toujours amoureuse de Christian, est entrée au couvent. Cyrano vient très régulièrement lui rendre visite. Un jour, le cousin de la jeune femme est tombé dans un attentat et arrive blessé à la tête. Il se meurt mais ne laisse rien voir à Roxane. Il veut lire la dernière lettre de Christian. Il la lit avec une telle facilité et une telle émotion que Roxane s'interroge. Cyrano lui avouant son amour elle découvre que c’est de lui dont elle était vraiment amoureuse.
12:22 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Sénèque
c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile. »
Sénèque
07:34 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)
Sacrebleu !
La nuit ne porte pas conseil
Elle éteint les rumeurs intérieures
Elle broie les cerveaux
Elle embaume les corps
La nuit est insipide
Elle est torride à la fois
Et monstrueuse
Elle brise les élans
Et les cauchemars sont ses enfants
J’ai vu Dieu dans mes rêves
Et le démon ricanait
Sulpiciens, dominicains, bénédictins
Et tout le saint-frusquin
Dormez bien et chantez matines et laudes.
De tous vos bréviaires,
De toutes vos prières,
De toutes vos mauvaises et saintes pensées
Faites-en un immense ostensoir
Et que nos âmes reposent en paix.
Que le Seigneur vous bénisse et vous protège.
Amen sacrebleu !
00:25 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 décembre 2006
Indomitus census
Indomitus census
27
Oh ! mon ami mon frère, où tu iras sans crainte
Le trésor y sera ; l’abbé était malin.
La tour n’est pas si haute où Jeanne était « enceinte ».
A l’horizon tu vois l’épée du roi Merlin.
28
Le soleil le matin fait « la roue » à l’automne.
Le peuplier à l’est, avec son grand manteau,
Montre la direction et c’est vraiment la « bonne ».
Le temps est dévolu dans la cour du château.
29
On y joue, on y boit, au moment des kermesses.
Le curé a perdu sa verve au bénitier.
Saint-Joseph est marri au bras de la drôlesse
Saint-Gilles est un faux, sur les bords du sentier.
30
La putain du vicomte a bien montré ses fesses
Sa femme l'a tuée en riant aux éclats.
Ce fut un vrai scandale. On fit dire une messe
Et l’orage brisa un vitrail « délit cas »
31
Sauras-tu déchiffrer, Oh ! lecteur de passage
Cette énigme d’enfer ? Il te faudra du temps,
Une patience énorme et un savoir de sage.
Tu le veux, tu le peux ! N’attends pas le printemps !
Eamdem incudem tundere (proverbe)
Gaudeamus in sinu
20:45 Publié dans Esotérisme | Lien permanent | Commentaires (2)
PARTIR
Jean Debruynne
12/07/2006
Si je vais partir, c'est que je suis déjà parti.
Dès l'instant où j'ai pu m'arracher à moi-même,
cette décision de partir, mon départ a déjà eu lieu.
Le plus dur n'est pas de partir, mais de le vouloir.
Toutes les raisons sont bonnes
pour ne pas partir :
le coeur a ses habitudes, l'âme ses tranquillités,
le corps ses fatigues, les yeux leur horizon
et le visage son cercle.
Il n'existe donc pas de départ sans séparation.
Le départ est donc toujours un acte créateur.
Il rend possible. Il ouvre un espace.
Accepter de partir, c'est accepter qu'il soit un avenir,
c'est reconnaître que tout n'a pas été dit.
C'est affirmer que notre monde
n'est pas notre prison,
et que notre temps n'est pas sans issue.
12:34 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 décembre 2006
En suivant le ruisseau
En suivant le ruisseau
De notre relation
Je fais à rebours
Le parcours de notre
Trop courte vie virtuelle.
Rituel
À l'abri d'un coffret
Je retrouve & relis tes messages
Que j'ai imprimés
Sur un papier fait main.
Pages après pages,
Découverte
Je suis amoureuse.
Tes grands yeux bleus,
Ta manière d'être
Un enfant terrible
Me parlent
Me chantent toutes les saisons.
Tendresse & passion
Je suis heureuse.
Quand le messager
M'annonce que tu es là
Je me parle alors de baisers volés
Et de nuits affolées & mouillées.
Fantaisie
Mes mots s'habillent
De mille et une nuits.
La séduction
Se transforme en mots
Et en images que je n'ose coquins
Tu te fais amusement
J'écris le charme à ma façon.
Contes & racines
Dans une autre vie,
Réagissant à un monde sans hasard,
Dans une route parallèle
Nous étions-nous croisés
Avais-tu répété à mon oreille
Les mots Je t'aime ?
Avions-nous dessiné
Les plus beaux décors
Sur nos corps ?
Vies & vies passées
Ginette Villeneuve
12:40 Publié dans Poètes du monde entier | Lien permanent | Commentaires (0)