mercredi, 08 mars 2006
Amour de neige
Ce matin, le soleil est comme un œuf crevé
Qui couve sous la cendre, au bas de l'horizon.
Des crinières de givre encerclent tous les arbres.
Sur les chemins bouclés, on casse du cristal.
On ratisse les toits, on écroule les tuiles.
Les couteaux de la nuit taillent dans le silex.
Tu es à la fenêtre, Ô mon amour de neige !
Tes cheveux d'or croulant, sur tes épaules nues.
Tu regardes le jour qui se lève avec peine.
Tu me demandes l'heure et puis tu te recouches.
Est-ce les derniers froids et les dernières neiges ?
Blottie entre mes bras, tu décides d'attendre
Que le soleil allume un gros bouquet de roses.
09:50 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Très beau ces alexandrins et le images de l'hiver
Écrit par : Valéry Printemps | jeudi, 09 mars 2006
Un café plein de cadavres
Je restais assis à califourchon. Au milieu de la pièce. Plus de quinze minutes comme ça, sur le parquet à écouter des voix de robots. Un genre de voix de robots. Je regardais la cheminée bouchée et j'écoutais tous les robots qui étaient coincés dedans.
La suite sur:
http://hirsute.hautetfort.com
Écrit par : Andy Verol | vendredi, 10 mars 2006
Que de cadavres mon cher Hirsute. J'aime toujours bien ton style de voyou. Quand publieras-tu un roman policier?
Écrit par : Gaudeamus | vendredi, 10 mars 2006
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