mercredi, 04 janvier 2006
Instant de Bonheur
"Mozart danse au bras de la lumière qui meurt" ((Christian Bobin "Mozart et la pluie")
Sous un ciel de laine
Grands arbres crucifiés, en très beaux pains de sucre,
Poudrés, tels des acteurs de théâtre givrés.
Mains et bras suppliants, accueillants, c’est selon…
Au fond, la cathédrale, en dentelles de verre,
Illuminée par un soleil pâlot
Qui couve sous des pelotes de cendres.
Craquements étouffés, sous des coussins de neige.
Temps suspendu, figé et un peu irréel.
Dans le ciel, sept corbeaux, à petits cris froissés,
Comme une craie sur une ardoise d’écolier,
Ecrivent ces deux noms, liés en un seul nom :
Beauté Tendresse
Soudain, grimpe à mon âme, en joie, émerveillée,
Aux barreaux d’une échelle, appuyée à mon cœur,
Une sonate pure et douce de Mozart.
Adagio et andante, allegro, puis piano
Pour finir de pincer la harpe de mon être.
Toute beauté mérite un instant de tendresse.
Toute Beauté Tendresse, accueille une musique,
La musique de l’Âme.
Gaudeamus
12:05 Publié dans Poésies et textes divers | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
original, - curieuxmais c'est beau une bel écrtiture
Écrit par : kervalen | jeudi, 05 janvier 2006
j'ai,e bien ce rythme en alexandrins, parfois divisés et sans rimes
et ce passage
sept corbeaux, à petits cris froissés,
Comme une craie sur une ardoise d’écolier,
Écrit par : adeline | lundi, 09 janvier 2006
Merci Adeline d'être passée sur mon blog. L'état de poésie, il faut savoir parfois le créer, mais surtout être constamment attentif à tout ce qui nous entoure, principalement aux instants fugitifs et puis lâcher prise... et savoir ramasser les miettes de ces instants de grâce...
Avec mes amitiés
Écrit par : Gaudeamus | mardi, 10 janvier 2006
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