mardi, 11 octobre 2005
Matinales
Je dormirais bien toute l’année
Dans la plume, dans la fourrure
Sur l’eau de ton oreiller
Notre amour si fort aurait besoin
De franchir les matins clairs
A petits pas, à pleines mains
Les oiseaux ne tiennent que par un fil
Sur la voix des poteaux télégraphiques
J’écoute ton cœur tambouriner
Sous ta fine chemise de nuit
J’avale des oiseaux blonds et craquants
Aux rets de tes cheveux
J’écaille des poissons d’argent
Sur le satin de ta peau
A la pointe de tes seins,
Des noisettes de miel
A tes lèvres
Des grappes de raisins
Un vin fort
A ta bouche vermeille
Le ciel traîne des outres de pluie.
Mon cœur, bien à regret,
Verrouille les portes de la nuit.
Gaudeamus (mes textes)
13:50 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'adore. C'est gai et joli.
Écrit par : Ndalana | mardi, 11 octobre 2005
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