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mercredi, 12 octobre 2005

Morne nuit

Morne nuit

 

 

 

 

Morne nuit

De ma mansarde  

Je grignote des ardoises grises 

Et m’abreuve de pluie 

 

 

Mon lit est trop grand  

Ou trop petit   

 

 

Au petit matin  

Un pigeon picore

Le ciel de mon toit

Je roule et roucoule  

Des heures de cendres. 

 

 

On frappe à la porte 

J’accours, j’ouvre,

Tu es là souriante

Dans tes apparats

Féminine jusqu’aux bouts des doigts  

Et tout s’illumine à la fois.

 

Commentaires

OUI!!!!!!!!!!!!!!!J'ai bien aimé ce poème, ainsi que les autres d'ailleurs.
bises

Écrit par : Annette | vendredi, 14 octobre 2005

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