mardi, 03 juin 2008
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mardi 03 Juin 2008
Le bébé surpris
En face du grand miroir
S’envoie des bisous
09:04 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 02 juin 2008
C'est un rêve, une caresse
C'est un rêve, une caresse
C'est un rêve, une caresse
Le bruissement de l'eau sur les cailloux
Ton souffle, au creux de mon oreille
Et ta voix, comme un doux bruissement d’abeilles
Des chansons d’enfants dans le verger
Des cris de joie dans le ruisseau
Des chants d’oiseaux que personne ne dérange
Et cet orage qui soudain gronde sur le clocher.
Dans le soleil, des cœurs qui chantent à l’unisson
Un aboiement de chien à la lune enrobée d’or
Un berger qui appelle une brebis égarée
C’est tout ça et bien d’autres choses encore
Qui me font t’aimer.
C’est un rêve une caresse
Toi mon amour qui m’émeut et me ravit
Je te serre dans mes bras et te roule dans mes draps
Toute joie et lumière retrouvées
Comment pourrais-je vivre sans toi
Comment pourrais-tu vivre sans moi
On ne serait que des miroirs déformés
Nous ne sommes que deux cœurs enlacés
C’est un rêve une caresse
Un nuage rose dans notre ciel d’automne
Des flocons de neige dans nos cheveux
Et la promesse d’un hiver chaud et heureux.
Rien ne pourra nous empêcher de nous aimer.
12:33 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 01 juin 2008
Haïku du jour
Haïku du jour :
Lundi 02 Juin 2008
Au fond du chapeau
Du vieux clochard endormi
Qu’un croûton rassis
23:06 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)
L'Anachorète
L'Anachorète
En mangeant son pain noir, il laissa sa dépouille.
Et reprit son travail en pleine pâmoison,
Ses yeux bleus éperdus, dans une frondaison
D’architecture rare, hérissée de gargouilles.
Il s’en est retourné, tout son être bredouille,
Sa pauvre tête emplie de merveilleux blasons.
Mais il ne savait pas qu’il absorbait poison
Comme au temps d’Halloween, apeuré de citrouilles.
Dans un bar sous la lune, et un peu goguenard,
Il avala ciguë. C’était un traquenard.
Il en sortit ému et perdit sa casquette.
Il jura en criant comme un palefrenier
Qu’il était un saint homme un peu primesautier.
Un couvent l’accueillit , en tant qu’anachorète.
10:16 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)