dimanche, 01 juin 2008
L'Anachorète
L'Anachorète
En mangeant son pain noir, il laissa sa dépouille.
Et reprit son travail en pleine pâmoison,
Ses yeux bleus éperdus, dans une frondaison
D’architecture rare, hérissée de gargouilles.
Il s’en est retourné, tout son être bredouille,
Sa pauvre tête emplie de merveilleux blasons.
Mais il ne savait pas qu’il absorbait poison
Comme au temps d’Halloween, apeuré de citrouilles.
Dans un bar sous la lune, et un peu goguenard,
Il avala ciguë. C’était un traquenard.
Il en sortit ému et perdit sa casquette.
Il jura en criant comme un palefrenier
Qu’il était un saint homme un peu primesautier.
Un couvent l’accueillit , en tant qu’anachorète.
10:16 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Écrit par : Serge Liphar | dimanche, 01 juin 2008
Écrit par : Gaudeamus | dimanche, 01 juin 2008
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