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samedi, 17 septembre 2016

du beau – du bon – dubonnet

Parfois certains par inadvertance projettent leur lumière sur les anciens panneaux publicitaires muraux arrondis, Ils ne promotionnent plus les sordides et dérisoires tentations consuméristes. Non, néanmoins ces grands espaces communiquent toujours, et leur cible est la même : le quidam, mais aujourd’hui le gogo est ruiné, plumé, rincé, essoré, alors leurs propos paraissent désintéressés mais en réalité, ils se paient cash et a un prix prohibitif, en diverses soumissions, en contraintes et en infinies souffrances.

Par quelle aberration, quel aveuglement, avons-nous pu passer, sans en avoir eu réellement conscience de :

du beau – du bon – dubonnet

à

dieu te regarde

dieu sait tout

dieu te juge

obtempère

489

Comment ?

George Orwell semble s’être fourvoyé d’une petite cinquantaine d’années en déterminant le titre de l’un de ses plus fameux romans.

Outre l’incongruité de ces attroupements surréalistes concernant une infime partie de la popu­lation de Paris en cette fin d’année 2032. La question est : que peuvent bien finalement chercher ces misérables affublés de leurs humbles lampes de poche dans les stations désaffectées ouvertes de l’ancien métro parisien ? A part quelques dérisoires satisfactions sexuelo-luminescentes. Ne se­rait-ce pas l’ambiance apaisante que procure deux sensations particulièrement recherchées ; l’une liée à une époque restée ancrée en leurs mémoires à jamais révolue, l’autre liée à une exhalaison phéromonale rassurante que transpirent les corps lorsque nombreux ils sont en symbiose. Mélange mémoriel et olfactif les chavirant dans de très réconfortantes réminiscences, leur rappelant les libres et savoureuses ambiances qu’ils connurent au temps où leurs volontés n’étaient pas asservies, leurs cœurs vidés, et leurs âmes anémiées mortellement.

11:15 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0)

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