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dimanche, 15 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour :

Dimanche 15 juillet 2007

 

Sans col ni chemise

Tes nœuds s’envolent au vent

Arbre à papillons

 

20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 14 juillet 2007

Haiku du jour

Haiku du jour :

Samedi 14 juillet 2007

 

 

Tête ébouriffée

Mauve le jour qui se lève

Un brin de lilas

20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 13 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour :

Vendredi 13 juillet 2007

 

Sous mon édredon

Je compte tous les moutons

Rêves décousus

20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (2)

jeudi, 12 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour :

Jeudi 12 juillet 2007

 

 

Porteur de soleil

Noires tes mains et tes joues

En boulets de feu

20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 11 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour : 

Mercredi 11 juillet 2007

 

 

 Le chat bouillonne

 Il fait bien chaud dans ton ventre

Quand l’enfant va-t-il naître ?

 

08:00 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 10 juillet 2007

Haïku du jour

 

Haïku du jour :

Mardi 10 juillet 2007

 

Le jour s’est éteint

La chandelle brûle vite

Cire sur tes joues.

20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 09 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour :

Lundi 09 juillet 2007

 

 

Mais que veut  le vent ?

Il va, il vient, il mugit.

Adieu mon amour..

04:51 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 08 juillet 2007

Haiku du jour

 Haiku du jour :

Dimanche 08 juillet 2007

 

Une mouche s’affole

Derrière les rideaux de pluie

Elle va mourir

19:25 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 07 juillet 2007

Haïku du jour

Haïku du jour :

Samedi 07 juillet 2007

 

 

Le soleil a bu l’oiseau.

Et tout étonné,

Il renaît dans l’eau.

14:24 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 06 juillet 2007

Fidenti animo ou fidens animi

Fidenti animo ou fidens animi

 

 

Je suis resté longtemps sans donner de nouvelles,

Mais dites-vous que le mystère est éternel…

Vous serez riches, je vous le promets…

Il faut seulement percer le secret…

1

Qu’attends-tu voyageur pour chercher dans le foin

La vieille y est assise, au mitan de la ruelle

Elle cherche le « son » qui arrive de loin

Embrasse-lui les pieds, et tends-lui ton écuelle.

2

La mort a fait son œuvre, il y a bien longtemps.

Le curé s’est marié, avec la jolie bonne

Qui s’était confessée  après « faire l’enfant ».

Il n’était pas de lui, sans en faire une tonne.

3

Il l’accepta en fils ; Dieu le voulut ainsi

À Paris il trouva une âme charitable

Lui parla de Jonas et de tous ses amis

Qui l’avaient bien caché, dans la « crèche ou l’étable ».

4

Le trésor y était, mais ils l’ont déplacé.

Il le fallait pourtant au profond de la terre.

Pourquoi parler d’énigme. Au soleil de l’été,

Cherchez, vous trouverez, sur le cadran solaire.

 

 

« Mens nostra capit quae sit natura aeterna ».

( Notre esprit comprend ce que c’est que l’éternité de la nature).

 

 

Gaudeamus in sinu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 05 juillet 2007

Le Robot recyclé

« Si les robots s’humanisaient, les êtres humains se robotiseraient-ils ? »

Paul Guth ( Le Mariage du Naif)

 

Le Robot recyclé

 

Le robot, sur le gril, fit : meuh !

Ligueur d’une ligue virtuelle,

Il créait des BD cruelles,

Et ne se sentait  pas heureux.

 

Il ne servit pas de grillade,

Mais à réciter des prières

Restaurées, pleines de mystères

Et mixées de pantalonnades.

 

Il dansa sur le gril brûlant,

Secoué de mille sonneries,

Racontant des grivoiseries,

Avec sa langue de serpent.

 

On crut vraiment sa mort venue.

Balancé tout chaud aux enfers,

On en fit un bon mâchefer.

Mais pour lui la déconvenue :

 

On le tassa, le concassa,

Sans prière anthume ou posthume,

Pour le mélanger au bitume,

Et combler les raspoutitsas.

 

Fini l’époque glorieuse

Des belles encres de couleurs.

Entre les mains de bricoleurs,

Sa vie est devenue merdeuse .

 

Ecrabouillé de toutes parts,

Comme vêtement d’autoroute,

On le pollue, ça le dégoûte !

Sa vie est celle d’un bagnard,

 En pleine déroute…. 

           

 

             

mercredi, 04 juillet 2007

La Juive

 

« Dieu a tout créé, Dieu a créé le racisme.  Mais Dieu a aussi créé l’antiracisme.

Avec tout le respect que je lui dois, Dieu est un sacré fouteur de merde ».

Philippe Geluck (extrait de la bande dessinée : Le Chat à Malibu).

 

« Tout espèce re racisme conduit inévitablement à l’écrasement de l’homme ».

Jean Paul II  ( Entrez dans l’Espérance).

 

La Juive

 

La juive dans les lupulines

Fuit les pogroms et les tueurs

Lâchée même par ses copines

Elle craint les inquisiteurs

 

Ses larmes sont d’un tout autre âge.

Ses frayeurs laissent indifférent.

On en fera pas un tapage.

Etre juif est trop malséant !

 

Soudain des cris des aboiements

Ouf !On a débusqué la juive

On va l’envoyer dans les camps,

D’une façon expéditive.

 

Ses souliers, ses dents, ses cheveux

Permettront à quelques enfants

De passer un noël plus  joyeux,

Loin des barbelés allemands.

 

 

lundi, 02 juillet 2007

Un Général de Terre à Terre

« Un âne à deux pieds peut devenir général et rester âne ».

Comtesse de Ségur ( Le Général Dourakine).

   

Un Général de Terre à Terre

 

Le général dans le jardin

Aperçoit quatre pics à glace

Plantés au milieu des jasmins :

« Dans ce jardin rien n’est en place !».

 

Dit-il, en arrachant les pics.

« Ce n’est pas comme dans l’armée

De terre. Là, tout tombe à pic,

Dans mon unité, bien-aimée .

 

L’armée c’est l’uniform-ité,

Où règne discipline et ordre.

Depuis que je suis marié

Ma femme reste sous mes ordres ».

 

Tout à coup, par enchantement,

Le jardin entier se bouleverse,

En quatre temps trois mouvements.

Le grand chef  part à la renverse !

 

Un délicieux charivari…

Le général, sans état d’âme,

Tranche manu militari

De brûler tout au lance-flammes.

 

La générale le traita

De militaire d’opérette.

Apeuré, il se retrancha,

Et pris la poudre d’escampette

 

             

dimanche, 01 juillet 2007

La Momie

« Les morts ne connaissent pas la honte, mais ils puent horriblement ».

Anton Tchékhov ( Carnets)

 

 

La Momie

 

 

La momie se réveilla un peu saoule.

Son sépulcre éclata comme un œuf.

En un éclair, elle se libéra de ses bandelettes,

et se rua dans les luzernes.

 

 

A son front, un nævus brillait comme un diamant.

Ses lèvres, gercées par le froid du tombeau

dessinaient un ovale parfait, vert de moisissure.

Elle traînait une horrible odeur de cadavre.

 

 

Les gens du village, fascinés par la momie,

restaient muets .

Le fossoyeur, péon d’origine,

qui ne craignait ni les vivants,

et encore moins les morts,

tenta de la dompter.

Il la somma de retourner dans son tombeau.

La momie le pris pour un fada

et le traita de déchet.

 

 

Elle le regarda fixement dans les yeux,

et l’hypnotisa…

Elle lui ordonna de se coucher dans son tombeau.

Il obtempéra.

Depuis, la momie, armée d’une faux,

décide de la vie et de la mort des villageois.

Elle siége au tribunal.

Personne ne contredit ses sentences.

 

 

« Tout contestataire ira coucher avec le fossoyeur ».

Dixit la fossoyeuse.