lundi, 10 octobre 2005
NUE
Nue
Tu chevauches la source verte
La nuque basse auréolée de blé
sans repentir
Les bras tronqués
Les mains invisibles
Tu ravaudes le corail de ta blessure profonde
L’arc neigeux de ton dos
Décoche mes flèches de tendresse
La coquille de mes mains
Coiffe les galets de tes épaules
L’air plein de jasmin
M’enivre d’une liqueur étrange
Tu es la magicienne de ces lieux
Les oiseaux gazouillent au tambour de mon cœur.
Gaudeamus (Mes rextes)
13:55 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (0)
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