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jeudi, 20 octobre 2005

LES BOURREAUX

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Je ne sais pas pourquoi tout s’emberlificote,

Dans un monde irréel chargé de désespoir.

J’entends les innocents, écrasés sous les bottes,

Crier et supplier les bourreaux dans le noir.

                       

L’amour n’a plus sa place et le peuple le vote.

Les brutes vont chanter et pourrir au pressoir,

Et la lune grimace aux rôdeurs qui grignotent,

A pleines dents , le blé, arraché aux trottoirs.

 

Les gros rats vert de gris agitent leurs menottes.

Les chiendents caverneux poussent surtout le soir.

Les hommes soleilleux nulle part n’ont la cote.

 

La femme au ventre rond se cache et ne veut voir

Le berceau répugnant de langes, de culottes

Qu’on lui roule en riant, pour tuer tout espoir.

Gaudeamus (mes textes)

Commentaires

Poème très dur, un beau sonnet. bravo! Il est vrai qu'il faut les arrêter les brutes.
Avec mes amitiés

Écrit par : Jérémy | vendredi, 14 octobre 2005

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Écrit par : PANZER | jeudi, 20 octobre 2005

Les commentaires sont fermés.