jeudi, 20 octobre 2005
LES BOURREAUX
Je ne sais pas pourquoi tout s’emberlificote,
Dans un monde irréel chargé de désespoir.
J’entends les innocents, écrasés sous les bottes,
Crier et supplier les bourreaux dans le noir.
L’amour n’a plus sa place et le peuple le vote.
Les brutes vont chanter et pourrir au pressoir,
Et la lune grimace aux rôdeurs qui grignotent,
A pleines dents , le blé, arraché aux trottoirs.
Les gros rats vert de gris agitent leurs menottes.
Les chiendents caverneux poussent surtout le soir.
Les hommes soleilleux nulle part n’ont la cote.
La femme au ventre rond se cache et ne veut voir
Le berceau répugnant de langes, de culottes
Qu’on lui roule en riant, pour tuer tout espoir.
13:00 Publié dans POEMES "COUPS DE GUEULE" | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 12 octobre 2005
Les mots, nos maux...
Les mots, nos maux…
(SUPPLIQUE aux enfants du monde)
Les mots saignent vivants aux dents des fils de fer
Lumineux insolents triomphants planétaires
En habits verts ou noirs et leurs thuriféraires
Dans le vent en lambeaux ils vont un train d’enfer.
Enfants, n’écoutez pas, fuyez les beaux parleurs
J’entends encor crier blasphémer sous la lune
À coups d’obus les mots s’éventrent dans les dunes.
Comment puis-je être heureux dans les blés du malheur ?
Voici que brille enfin l’aube de l’an deux mille
Enfants serrez les rangs et soyez plus habiles
À reconstruire un monde en paix avec ses mots
Aux étoiles lancez le verbe qui foudroie
Et implorez le ciel qu’un ange le nettoie
En chœur chantez les mots, ils guériront vos maux.
Gaudeamus (mes textes)
21:50 Publié dans POEMES "COUPS DE GUEULE" | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 octobre 2005
En ce temps là...
12:40 Publié dans POEMES "COUPS DE GUEULE" | Lien permanent | Commentaires (0)