coheva42

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 02 octobre 2008

Trottoir

 

homme-affaires-parapluie_~AA026535.jpg

Trottoir

 

La vie pousse sur le trottoir

Un pissenlit rabougri

Se bat pour la vie

Trois mégots aplatis

Se perdent dans l’oubli

 

Dans le bitume du  trottoir

Des yeux me regardent

Des pas lents ou pressés

Légers ou incertains

Se collent à mes souliers vernis

 

Sur le trottoir on se bat pour la vie

Lavé par la pluie

Balayé par le vent

Brûlé par le soleil

Le trottoir suit son chemin tranquille

Il chante la vie

Il se moque pas mal de mes souliers vernis…

Gaudeamus

15:13 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Macadam Mélancolie...
C'est vrai les trottoirs ont vu passer des milliers de vies.
Ton texte est très beau, il fait naître des fleurs là où personne n'auraient cru qu'elles pousseraient.

Écrit par : Lidia | jeudi, 02 octobre 2008

Les souliers vernis expliquent les regards des gens et les mégots aplatis.
Que les mégots soient réunis, se comprennent par le vent violent.
La présence du pissenlit s'explique par la pluie qui ravage mais donne la vie.
Que ce pissenlit soit rabougris, se comprend par ce soleil brûlant.
Ce qui reste inquiétant, ce sont ces trottoirs qui ne vont nulle part par choix de flâner, remplis de gens qui vont quelque part par nécéssité.

Bel écrit Gaudeamus.

Écrit par : polipoterne | jeudi, 02 octobre 2008

Les souliers vernis expliquent les regards des gens et les mégots aplatis.
Que les mégots soient réunis, se comprennent par le vent violent.
La présence du pissenlit s'explique par la pluie qui ravage mais donne la vie.
Que ce pissenlit soit rabougris, se comprend par ce soleil brûlant.
Ce qui reste inquiétant, ce sont ces trottoirs qui ne vont nulle part par choix de flâner, remplis de gens qui vont quelque part par nécéssité.

Bel écrit Gaudeamus.

Écrit par : polipoterne | jeudi, 02 octobre 2008

Lidia : les fleurs poussent même sur le fumier. C’est vrai les trottoirs « macadam mélancolie » ont une mémoire de milliers de vies…
Polipoterne : merci à toi d’avoir décortiqué mon texte d’une façon aussi précise.

Écrit par : Gaudeamus | vendredi, 03 octobre 2008

Les commentaires sont fermés.