samedi, 03 mai 2008
Les œillets rouges (Avril 1974)
Les œillets rouges (Avril 1974)
Avec vos capes noires et vos guitares,
étudiants,
votre fado me fait pleurer.
Oh ! Lisbonne ma Beauté,
Je t’ai confié ma Merveille éplorée.
Pourquoi l’as-tu assassinée ?
Je lui chantais mon fado mélancolique.
Elle me répondait par du Pessoa pathétique.
Oh ! Merveille , Oh ! ma Beauté,
On me l’a assassinée,
sous un ciel noir un peu bas,
un vilain soir d’été.
Son seul tort :
de s’être penchée,
pour ramasser quatre œillets rouges,
un peu fanés,
qu’on avait jetés, sur la route de l’espoir.
Mais pourquoi, à cet endroit précis,
l’a-t-on assassinée ?
12:02 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
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