vendredi, 25 avril 2008
Absence de Toi
Absence de Toi
Etreintes abstraites
Bien loin des fusions charnelles
Orgasmes d’images...
Absence de Toi
Je cire mes mots.
Je les griffe je les bats.
Je leur donne vie et les étrangle,
Sur ton corps absent, loin de moi.
Dans la poussière du soleil,
Vautré sur mon lit,
Je t’attends,
Enroulé dans mes draps.
Tu passes distraite,
Dans le miroir de ma chambre ,
Sourire aux lèvres,
Provocante…
La lumière sculpte,
A son gré nos lits nomades,
Dans tous les hôtels,
De notre passé d’errance.
Ce fauteuil doré
Où nos deux corps enlacés
Se sont mis à crier
Au cours d’une chevauchée flamboyante.
Cette nuit une étoile posée sur ton front
A illuminé ton corps assouvi et ton visage souriant..
La fenêtre grande ouverte sur l’été étouffant
A battu toute la nuit comme nos deux cœurs.
L’orage grondait bien trop loin
Oublieux de tout, nous ne redoutions rien.
Dans le matin radieux,
Main dans la main,
La mer à nos pieds s’est enroulée,
Comme mille serpents
Qui devaient à tout jamais nous désunir
Dans un immense désarroi…
(Notre jeunesse insouciante déplaisait bien trop aux bourgeois…)
11:48 Publié dans Poésies sur l'amour, les femmes.. | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Merci de retourner le coeur à l'envers, à l'endroit ... Non, non, je ne vais pas vomir, pas d'excès de barpe à papa ...
Et si je disais tout simplement ... C'est beau comme une goutte de rosée qui glisse sur un pétale ?
Écrit par : Arwenn | vendredi, 25 avril 2008
Oh ! Arwenn, Arwenn c'est trop gentil ! Les réminiscences du passé ont la peau dure, vraies, fausses ou embellies... Elles ont ce pouvoir de donner substance à l'écriture.
Écrit par : Gaudeamus | samedi, 26 avril 2008
Je ne peux qu’abonder dans votre sens , forcément … Comment embarquer le lecteur sinon ? rires …
Écrit par : Arwenn | samedi, 26 avril 2008
"Ecrire, c'est mentir.Mentir est peut-être trop fort.Ecrire, c'est fausser. Etre exact, c'est bien rare. Toujours on est au-dessus ou au-dessous..."
Paul LEAUTAUD ( Propos d'un jour)
Écrit par : Gaudeamus | dimanche, 27 avril 2008
rires ...
Il n'y a pas qu'ici que celà peut être faussé ; à partir du moment où l'on se dit qu'il en va de l'humain, l'on ne peut être qu'au dessus ou au dessous .... Parallaxe quand tu nous tiens ....
Écrit par : Arwenn | dimanche, 27 avril 2008
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