jeudi, 03 mai 2007
La nymphe
« L’homme désire plus vivement le pouvoir sur les autres, à mesure qu’il en a moins sur lui-même ».
Louis de Bonald – Ecrivain français (1754-1840).
Dans ses ouvrages politiques, il défendit avec intelligence les grands principes traditionnels : le pouvoir monarchique, la religion, etc. Auteur de « Maximes et Pensées ».
La nymphe
La nymphe pailletée de myosotis
regardait frayer les poissons.
Curieuse elle se pencha sur la mare
et y tomba.
Elle aspergea les grenouilles.
Mille coassements se moquèrent d’elle.
La nymphe en égrappa ses myosotis.
Depuis la mare se confond avec le ciel.
Les oiseaux y trempent leur bec.
Les anges y lavent leurs ailes.
La nymphe se plaît dans les roseaux,
surtout quand il fait chaud.
Elle batifole,
avec les libellules, les grenouilles et les poissons.
Elle les gouverne et ils l’amusent.
Elle est leur reine et se laisse vivre dans ce trou d’eau.
17:43 Publié dans Textes/Poèmes coucous désemprisonnés | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Elle aspergea les grenouilles" j'adore ce vers :-)))
Écrit par : aliscan | vendredi, 04 mai 2007
MERCI, encore qu'il faille être vigilant en poésie avec la rime grenouille... là, pas de risque...quoique... tout dépand du contexte...
Mes amitiés Aliscan
Écrit par : Gaudeamus | samedi, 05 mai 2007
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