jeudi, 12 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Jeudi 12 juillet 2007
Porteur de soleil
Noires tes mains et tes joues
En boulets de feu
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mercredi 11 juillet 2007
Le chat bouillonne
Il fait bien chaud dans ton ventre
Quand l’enfant va-t-il naître ?
08:00 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Mardi 10 juillet 2007
Le jour s’est éteint
La chandelle brûle vite
Cire sur tes joues.
20:30 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Lundi 09 juillet 2007
Mais que veut le vent ?
Il va, il vient, il mugit.
Adieu mon amour..
04:51 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 juillet 2007
Haiku du jour
Haiku du jour :
Dimanche 08 juillet 2007
Une mouche s’affole
Derrière les rideaux de pluie
Elle va mourir
19:25 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juillet 2007
Haïku du jour
Haïku du jour :
Samedi 07 juillet 2007
Le soleil a bu l’oiseau.
Et tout étonné,
Il renaît dans l’eau.
14:24 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 10 décembre 2005
Haïkus
Haïkus
Le Haïku japonais a 17 syllabes ou moins, ou plus qui sait ; il faut enfermer l’oiseau dans la cage et le laisser voler en liberté. C’est tout un poème…
.
Cet oiseau doit faire réfléchir et être beau. Il lui faut peu pour être beau, seulement un peu de sel, d’eau et quelques mots...
Pour le premier Haïku, en février 2002, un matin dans la ville de Saint-Etienne, « un fait divers », dans l’indifférence des badauds…
1
La femme couchée
dans les clous d’or protégés
sans bruit, va mourir.
2
Le chien fait le guet
près de son maître malade
lequel va mourir ?
3
Le soleil sourit
les tomates rougissent
qui va les manger ?
4
Un bruit dans le ciel
je regarde les nuages
un ange sourit
5
Un rêve d’enfant
Dans mon bol de café noir
Et tout devient rose
6
J’ai lu un poème
Dans ma tête comprimée
D’aspirines .
7
Un passant m’aborde
Sur la place du village
Il cherche son chien.
8
Quand les oiseaux chantent
Mon cœur me serre la main
Il me dit : sourit !.
9
Mon pain est vivant
Il m’a parlé ce matin
Il m’a dit bonjour.
10
J’ai chanté la messe
Le prêtre était endormi
Il veillait un mort.
11
Regarde la lune
Qu’elle drôle de bobine
Elle est bien malade
12
La petite fille
A des yeux couleur pervenche
On dirait le ciel.
13
Mon Haïku s’endort
Il cherche toujours
Son trésor.
14
J’écris une lettre
Dehors hurle la tempête
Mon encre est chagrin.
15
Je n’ai goût à rien
Le cerisier est fleuri
Il s’en moque bien.
16
Le jardin n’a pas de fleurs
La petite fille pleure
Papillon sèche lui ses pleurs.
17
J’ai vu un ami
Il m’a serré dans ses bras
De chanvre et de lierre.
18
Il s’est bien pendu
Sous l’olivier
Qui n’a pas cédé.
19
Le marbre a pleuré
Au Requiem d’un enfant
Drapé de lys blancs.
20
J’aime bien Cadou
Poète de la Brière
Il chante l’amour.
21
Récupérez-les
Les violeurs, les assassins
Ils saignent des mains.
22
Sous le chapiteau
Des livres crient aux auteurs
D’arranger leurs mots.
23
Le bazar est beau
Au-dehors, mais au-dedans
Quel capharnaüm.
24
Les blouses blanches
Sont penchées sur un gros cœur
Un cœur de cochon.
25
Sur la toile blanche
On se bat, on se tue
Pour noircir l’écran.
26
Au commissariat
Les flics abattent leurs cartes
Biseautées.
27
Soleil d’automne
Un papillon blanc sur l’herbe
Cherche une pâquerette.
28
Dans le froid des rues
Un clochard boit son sang chaud
A pleine bouteille.
29
La femme à la canne
ombre à petits pas voûtée
soliloque sur trois jambes.
30
Les feuilles d’automne
Couleurs châtaigne, or fripé
S’ébrouent dans le vent.
31
Anneau à l’oreille
Blouson gris à capuchon
Jeune homme qui est ton maître ?
32
miroirs brisés
sous les pas des piétons
dans les flaques d’eau
33
Les pommes sont cuites
Chez le sommelier
Son vin est piqué.
34
Le soleil endort
Les agneaux de lait
Couchés dans le ciel
35
Pour son enterrement
On a tiré un vin noir
Dans les nuages.
36
Chair cartonnée
Aux cendres du temps
Vous ridez.
37
La lune bleue affûte
Les poignards
Accrochés aux mains.
38
Ombre et lumière
Nuit et jour
A quelle chandelle vous accrocher ?
16:00 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (3)